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gpso - Page 41

  • LA MUNICIPALITE DE VANVES S’APPRETE A SUPPRIMER LA NAVETTE APRES L’AVOIR CONDAMMEE

    La Navette de Vanves, ligne de bus locale opérée par Grand Paris Seine Ouest (GPSO), cessera son service au 31 décembre 2021. En remplacement, les Vanvéens de plus de 65 ans ou en situation de handicap peuvent bénéficier du service de transport à la demande Vanves Express, à la condition parait il de déposer un dossier d’inscription au Pôle Senior.

    Rappelons que cette navette municipale a été créée en 1983 par Gérard Orillard maire de Vanves à l’époqie, voilà presque 40 ans et qu’elle a été exploitée pendant plus de 20 ans en régie directe jusqu’en 2004. Sa gestion a été reprise en main par GPSO et a été est assurée par un prestataire privé, le groupe SAVAC en 2006. En 2010, le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France devenu Ile de France Mobilité) a transféré sa compétence (transport local) à GPSO et donc la gestion de cette navette comme de toutes celles qui existent dans les communes de ce Territoire de la Métropole. En 2015, GPSO a passé un nouveau marché public en créant un service plus visible et lisible, avec une offre simplifiée et quelques suppressions ou rajouts d’arrêts, des horaires plus adaptés, avec surélévation des trottoirs aux arrêts pour rendre plus accessible aux PMR et personnes en fauteuil cette navette qui est assuré par un véhicule électrique à plancher bas.

     A l’époque, elle était fréquentée à 75% par les jeunes et les seniors, et des utilisateurs dont 25% possédaient un abonnement (Pass Navigo) et 57% avaient l’habitude d’utiliser des tickets et de payer leur transport en commun. C’est pourquoi la ville avec GPSO avaient décidé de rendre payant la navette en pratiquant la tarification normale de tous les modes de transports existant dans la Région Ile de France avec la possibilité d’utiliser le même ticket lors de correspondances avec des bus, des tramways de la RATP (mais pas le métro) dans une période de 1H30. «Tout a un coût. Les choses ne sont plus gratuites. On n’était plus que 3 communes sur 7 de GPSO à avoir une navette gratuite. Ainsi tout le monde sera traité de la même façon !» expliquait  Bernard Gauducheau à l’une des nombreuses questions orales d’actualités de son opposition  en arguant comme il le fera encore que «Vanves est l’une des villes les mieux desservie d’Ile de France» et en parlant de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy – Vanves - Clamart qui désenclavera le  Clos Montholon, mais aussi de la ligne de bus 59  qui va jusqu’à cette gare, sans parler de la mise en place sur la ligne 189 de véhicules articulés -qu’on attend toujours -  pour transporter plus d’usagers notamment aux heures de pointe (du matin)….
    Résultat : La Navette municipale a été désertée, alors que celles d’Issy les Moulineaux et Boulogne restaient gratuite et très fréquentées. «La fréquentation de la Navette de Vanves a baissé à mesure que le service évoluait. Alors que plus de 70.000 voyages avaient été réalisés en 2016, la mise en place du service payant en 2017, pour financer le véhicule électrique et supporter le coût d’exploitation, a été synonyme d’une chute considérable des voyages les années suivantes (10.000 voyages en 2019), pour tomber à seulement 3.952 voyages en 2020. Ce dernier chiffre s’explique par l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des transports en commun, une chute généralisée sur l’ensemble de l’Ile-de-France» explique la mairie sur son site Internet, en ajoutant : «Ce service n’est plus adapté aux besoins des usagers, notamment depuis le renforcement de l’offre de transports en commun sur la ville».

    Elle a lancé un service à la demande réservé aux habitants de plus de 65 ans et/ou en situation de handicap, ce qui va créer une ségrégation, car à l’époque de sa gratuité, beaucoup de jeunes et d’actifs en profitaient, surtout les jours d’intempéries parce qu’elle desservait des quartiers quelque peu isolé des transports en commun. «Ce nouveau service personnalisé est plus flexible, mieux adapté aux demandes identifiées par les différents services de la Ville et moins coûteux. Disponible sur réservation, il facilite les déplacements quotidiens des Vanvéens». Mais à la condition de remplir un dossier d’inscription, d’être munis d’une carte MDPH d’invalidité, et d’avoir plus de 65 ans…. Pour pour les PMR de moins de 65 ans, même temporaire à cause d’un accident, ne bénficiant pas de la carte handicapé qu’en sera-t-il ? GPSO avec Vanves, malgré leur bonne volonté, démontre le caractère technocratique de cette intercommunalité qui n’apporte rien  pour améliorer le quotidien des vanvéens, comme l’ont encore dénoncé les maires lors de leur congrés qui se déroule actuellement à côté de Vanves  

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     

    ABATTAGES D’ABRES 

    L’abattage du grand séquoia du Parc Pic, dont tout le monde avait remarqué qu’il restait dépouillé de feuillage selon la mairie, a suscité de multiples réactions sur les réseaux sociaux . Notamment de Sophie Gremion, représentante à Vanves de l’association A.R B.R.E.S. : «Dommage que les expertises ne soient pas accessibles aux vanveens. C’est dingue le nombre d’arbres malades. Je ne pense pas que GPSO abatte des arbres pour le plaisir d’abattre des arbres ! Surtout celui-là, pas la peine d’être un expert pour voir qu’il était malade. Il a bercé toute ma jeunesse. Je suis triste, mais il devenait dangereux»

    Mais depuis Octobre, GPSO procède à la suppression d’arbres malades ou fragilisés par les intempéries et pouvant être source de danger. Il parait qu’au total, sur toute la commune, 38 arbres seront remplacés et 43 replantés en tout lors de la prochaine saison de plantation (fin novembre 2021 à mars 2022) période la plus adaptée pour le développement de l'arbre.

     

    REPORT TOUR TRIANGLE

    Le maire LR du XVe arrondissement de Paris, Philippe Goujon, va demander au prochain conseil de Paris (16-19 Novembre)  le report du projet controversé de la Tour Triangle. Dans un vœu transmis à l’AFP et qui devait être adopté hier en conseil d’arrondissement,  il demande «qu’il soit sursis au projet de Tour Triangle dans l’attente de l’adoption du nouveau PLU (Plan local d’urbanisme) bioclimatique» qui réglementera les constructions dans la capitale, fin 2023. «Les arguments avancés en 2008 pour justifier la construction» de cette tour, qui «obstruera le paysage du sud du XVe et bien au-delà, sont «obsolètes». «Datée, la Tour Triangle ne répond sans doute plus aux besoins des entreprises que la crise du Covid-19 et le développement du télétravail amènent à repenser», souligne Philippe Goujon, opposé au projet depuis son lancement en 2008. Autres opposants historiques au projet, les Verts soumettront également un voeu au prochain Conseil de Paris, demandant lui l'abandon d'un projet qu'ils voient comme «une aberration écologique. Mathématiquement, il y a une majorité contre ce projet. Ce serait dommage qu'on n'arrive pas à la trouver» a indiqué Emile Meunier (EELV), interrogé par l'AFP sur la possibilité d'une alliance entre les écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, et l'opposition de droite et du centre. Il demande à ce que «tous les moyens soient mis en oeuvre, y compris politiques, pour faire tomber cette tour ». 

    BANDES DE JEUNES SUR LE PLATEAU

    Une bandes de 25 à 30  jeunes habillés en noir venant du bas de Vanves pour les uns, de Paris pour d’autres, , parait il,  arrivés par Sadi Carnot sur le plateau de Vanves, ont provoqué des échauffourrées  dans la nuiit de samedi à Dimanche. Ils ont allulé des feux d'artifices, lancé des pétards, incendié des poubelles probablement, du côté de la placedes Provinces, les pompiers ayant dû intervenir, avec parait il une trentaine de policiers... « Très rare mais c'est une descente organisée, une bande.. » constatait un vanvéen de cette place qui commence à en avoir marre

  • VOILA 10 ANS, L'ILOT CABOURG ETAIT INAUGURE EN GRANDE POMPE

    Enfin, voilà10 ans déjà, l’îlot Cabourg avec ses écoles, son centre de loisirs et son espace Jean Monnet (ESCAL) qui avaient ouvert à la Rentrée 2011, étaient inauguré le 15 Octobre en présence du préfet Pierre André Peynel, des députés André Santini et Pierre Christophe Baguet, du Vice président du Conseil Général Paul Subrini,  du député européen Jean Marie Cavada rejoint en cours de visite par le ministre Frédéric Lefebvre. Il est intéressant des se rappeller que cette opération a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, en commençant par un coup de théâtre, en réunion publique. Ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 et prévoyait  la reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devait être édifiés avec un parking public de 60 places.

    L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ». Face à une opposition très remontée tant associative que politique, Bernard Gauducheau en Juin 2004 leur  avait  coupé l’herbe sous les pieds alors qu’elle s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local -  en annonçant  que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat.  Depuis l’eau a coulé sous les ponts et Bernard Gauducheau se montre aujourd’hui intransigeant face aux oppositions contre ses projets immobiliers et notamment la tour hôtellière de Viparis contrairement à Issy les Moulineaux dont le maire a accepté de revoir la hauteur de l’hotel prévu rue du Sptembre avec modification du PLU, avalisée au dernier conseil municipal de Vanves

    Cette opération rondement menée en deux ans a fait partie des chantiers franciliens du plan de relance en 2009. Les deux écoles avaient déménagés pour la maternnellle dans les locaux de la CPAM/PMI, l’école primaire dans les bungalows du lycée Michelet, avec un service de car pour amener les écoliers de primaires de Cabourg aux bungalows situés dans le parc du lycée côté rue Michelet, les parents ayant refusé une solution « pédibus » via le parc du lycée Michelet.  La municipalité avait veillé ce que ce soit  un chantier propre surtout pendant la démolition et la construction des bâtiments, c'est-à-dire le gros œuvre. D’où des nettoyeuses-laveuses pour nettoyer la voirie, et des ouvriers dédiés au lavage des roues des camions lorsqu’ils sortaient du chantier. Enfin, limiter le bruit pour le voisinage en réduisant les travaux de nuit.

    Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. 7 avenants au marché voté par le conseil municipal représentant 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €) ont permis prestations supplémentaires  : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrosage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, la réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, la mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, l’équipement pour cuisine pédagogique… avec des travaux complémentaires avec la réfection des « hébergés » c’est-à-dire du mur séparant cet espace de la villa Dupont, la démolition-reconstruction du local de Numéricâble, la restructuration du plancher du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat, la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc…. et surtout le ravalement du tribunal d’instance qui s’est terminé les derniers jours précédant l’inauguration.