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gpso - Page 45

  • UNE CONVENTION DE COOPERATION POUR RECONQUERIR LE NO’S MAN LAND ENTRE VANVES ET PARIS

    Le conseil municipal de Vanves a approuvé le 9 Octobre dernier,  une convention de coopération avec Paris, mais aussi GPSO et Issy les Moulineaux  sur «la gestion des espaces d’interface» c’est-à-dire tout simplement leurs territoires frontaliers en pleine mutation à Issy, véritable No’s man land à Vanves. Chaque maire a souhaité profiter de «la nouvelle dynamique de relations de coopération relancée par Anne Hidalgo» et inspiré par Bertrand Delanoë lorsqu’il avait lancé cette nouvelle relation  au début de son mandat en 2001, avec Pierre Mansat son adjoint au maire aux relations avec les collectivités territoriales voisines de Paris. Elle avait pris notamment, la forme d’un protocole d’accord entre ses communes riveraines et la ville de Paris signé le 3 Juin 2003 avec Vanves qui accueillait en même la réunion d’installation de Paris Métropole prémice de la MGP (Métropole du Grand Paris)

    Ses quatre collectivités  s’engagent dans un partenaire organisé autour de plusieurs  thèmes : Tout d’abord renforcer les liaisons douces et les continuités écologiques, c’est-à-dire mieux coordonner les différents schéma directeurs du type plan vélo,  plan biodiversité élaboré par la ville de Paris et la Trame verte et bleue de GPSO ;  Ensuite développer une mobilité urbaines faiblement émettrice de gaz à effet de serre, en se préoccupant bien sûr du boulevard Périphérique qui fait l’objet d’un atelier auquel participe le maire de Vanves, des nouvelles mobilités, du fee-floating, l’auto partage…Enfin  améliorer le traitement et la gestion des «espaces publics d’interfaces» qui s’étendent de la Seine à la ligne SNCF Paris Montparnasse, avec  pour Vanves, un réaménagement des portes de la Plaine en lançant une étude urbaine, Brancion (sur la photo mais en 1915) qui fait l’objet d’un projet inscrit dans le cadre de l’appel à projet «Inventons la MGP»,  avec une requalification  de la rue Louis Vicat , et bien sûr le parc des expositions en pleine remordernisation en l’ouvrant vers les villes d’Issy les Moulineaux et Vanves

    Il est intéressant de noter que le lancement de ces nouvelles relations de la ville de Paris et Vanves, en autre,  coïncide avec une initiative du groupe PPCI (Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants) lors du dernier conseil de Paris début Octobre qui a présenté des propositions pour améliorer et réaménager les portes de Paris et les abords du Périph, en rappelant qu’Anne Hidalgo dans son programme avait prévu de transformer certaines portes en «places du Grand Paris» et que des études et des travaux avaient été lancés, ainsi que quelques chantiers portes Maillot, Pouchet, Choisy, Vincennes… «Ses 38 portes sont conçues pour l’instant pour l’automobile, avec ses échangeurs autoroutiers ou ses grands ronds-points dans lesquels les piétons hésitent à s’engager» expliquent ses élus (ex-LR devenus marcheurs). «Ses territoires sont considérés davantage comme des sorties que des entrées, hostiles aux piétons, propice aux décharges sauvage et souffrant d’un déficit de vitalité commercial. Il faut inverser la logique, en faire des espaces de vie» ajoutentnt ils. Leur objectif est de proposer un plan global et coordonné de réaménagement comprenant une revitalisation économique, une réorganisation de la circulation automobile, des continuités urbaines, en cherchant à faciliter les cheminements des cyclistes, des piétons, à les végétaliser, grâce à un partenariat avec les communes riveraines, ce qui se fait avec cette convention Vanves-Issy-GPSO-Paris,  une méthode de concertation, la création d’un comité de suivi. 

  • ABATTAGES D’ARBRES CET ETE A VANVES : LES CERISIERS NE SONT PLUS BLANCS !

    Comme d’habitude l’abattage d’arbres suscite l’émoi des riverains que ce soit à Vanves ou ailleurs, d’autant lorsqu’il est effectué pendant les vacances, dans la torpeur de l’été, alors qu’ils sont absents. Et cela n’a pas manqué puisque les riverains  de la rue Jean Jaurés entre le carrefour Albert Legris et le parc des expositions (rues du Moulin et Marcel Yol) ont protesté à la suite de l’abattage de  quatre cerisiers du Japon.  Ils ne pourront plus chantonnés « les cerisiers sont blanc »  de Gilbert Bécaud. Auraient ils été victime de la canicule en n’ayant pas résisté au 42.9° comme ce fut le cas pour les cerisiers du quartier d’affaire de la défense ? C’est sûrement le cas.

    C’est ce que laisse entendre la mairie de Vanves avec GPSO en parlant des conséquences des derniers phénoménes météorologiques de début Juin et Fin Juillet, avec la chute d’arbres et de branches qui «ont démontré, une nouvelle fois, la nécessité de conduire une gestion attentive de ce patrimoine pour la sécurité du public».Ce qui fut la cas pour d’autres arbres abattus, 22 pour être exact,  sur le Plateau, 2 rue Pasteur, endommagés par un véhicule, 1 au Skate parck , 1 rue J.BLeuzen devant le Maine Anjou… 1% du patrimoine de 2300 arbres que compte Vanves

    En tous les cas, des riverains, individuellement ou  par l’intermédiaire de leur conseil syndical ont protesté auprés de la ville car ces arbress donnaient des fleurs mangnifiques au printemps depuis maintenant 30 ans. «Beaucoup de riverains pensent que la principale raison à cette coupe en catimini pendant les vacances, est d’éviter le travail de balayage les quinze jours que dure la chute des fleurs» a écrit l’un d’entre eux au maire, tout en constatant « que le coût des changements de fleurs dans les bacs et les jardiniéres et leur entretien, doit certainement dépasser celui d’un balayage ponctuel de fleurs dans notre rue, une fois par an» expliquait-il « Je me suis laissé dire qu’ils étaient dangereux, ce que je trouve très surprenant car je les regarde quotidiennement et ils ne m’ont pas paru plus fragiles que les cerisiers qui ont été laissés sur place et qui semblent, eux, bien vigoureux» ajoutait un autre

    Face à ces critiques et ces « on dit », La ville et GPSO qui gérent ce patrimoine arboré, expliquent «qu’il est étroitement surveillé avec un diagnostic phytosanitaire réalisé par un arboriste expert missionné par GPSO, ainsi que la réalisation de eux contrôles visuels par an : L’un en période hivernale pour apprécier la structure de l’arbre, et l’autre en période estivale pour apprécier sa vitalité pendant la feuillaison».  Tout en précisant que «la beauté apparente d’un arbre n’est pas gage de bonne santé : les signes de dépérissement sont bien souvent invisibles. Les arbres vieillissants sont également plus vulnérables aux attaques d’insectes, aux champignons et aux maladies qui peuvent se proprager à travers les blessures. Les arbres fragilisés sont bien souvent plus sensibles à certaines conditions météorologiques extrêmes (vent violent, orage, canicule…) et peuivent représenter un danger pour les passants»

    Mais ses riverains de la rue Jean Jaurés  craignent que « ces cerisiers  soient remplacés par des arbres «peupliers d’Italie» qui sont très vilains comme on peut le constater avec un exemplaire qui a été planté récemment dans la rue. Des arbres à croissance très lente, qui ne fleurissent pas ou très peu, et qui n’embellissent vraiment pas le cadre de vie» expliquait l’un d’entre eux. «Les remplacements de chaque arbre constituent alors l’opportunité de redéfinir bien souvent les conditions de plantations avec une nouvelle essence plus adaptée, ainsi qu’une nouvelle fosse de plantation pour assurer le développement à long terme de l’arbre et couvrir ainsi ses besoins nutritifs» indiquent la ville et GPSO.  

    «Il est dommage qu’aucune explication, aucune communication n’ait été faite sur cet abattage, et que vous n’ayez pas profité de la réunion de quartier du 3 juin pour nous en parler» s’étonnait un président de conseil Syndical.  La ville et GPSO Font alors remarquer que « qu’au préalable, un avis information avait été affiché sur chaque arbre concerné. Cet avis mentionnait également que chaque arbre sera remplacé par un autre sujet lors de la prochaine saison de plantation de Novembre 2019 à Janvier 2020, période plus propice aux plantations». Mais  rien sur son site Internet ou son compte facebook

  • FACE AUX CHANTIERS DE L’ETE 2019 A VANVES ET SUR LE TERRITOIRE DE GPSO, DES CITOYENS LANCENT UN MANIFESTE POUR LE PRESERVATION DES PAYSAGES URBAINS DU GRAND PARIS

    Sur le plan des Travaux à Vanves, les chantiers des immeubles avenue Guy Moquet ont bien avancés : les premiers occupants se sont installés depuis quelques mois dans la résidence du groupe Arcueil Immobilier,  alors que l’immeuble de Legrand Immobilier touche à sa fin, et qu’OGIC a entamé les fondations de son immeuble à l’angle Marcel Martinie/René Sahors bientôt suivi par Care Promotion.   La mairie a demandé à ses deux promoteurs de bien clôturer leur chantier, ce qui est le cas depuis quelques jours, car les grillages mis en place lors du chantier de démolition des pavillons,  laisser à désirer. La tour d’habitation au dessus du centre adminisration a vu ses façades aveugles rénovées… sans parler des autres chantiers, nombreux cet été à Vanves surtout du côté du Clos Montholon avec Franco Suisse et Bouygues Immobilier

    Enfin à  l’occasion de la première édition des Trophées de l’UNTEC 2019, PAREXLANKO, marque leader de la façade en France, Boyugues a reçu le Trophée Or dans la catégorie « Projets innovants constructions neuves », pour le projet NIWA. Les architectes souhaitaient jouer sur le contraste des matériaux naturels, entre le bois des brise-soleil et des panneaux de façade, rappelant l’aspect de la roche reconstituée. Pour cette réalisation, Parexlanko a mis en œuvre une solution ITE sur-mesure pour les 6000 m2 de façades, avec trois aspects de finition différents délimités par un joint creux.

    Mais, dans le même temps, sur le Plateau, des responsables de copropriétés auraient protesté contre l’abattage d’arbres, alors que circule depuis le début de l’été, sur les réseaux sociaux, un «Manifeste pour la préservation de la qualité des paysages urbains de la couronne parisienne. Nous sommes inséparables, nous les aimons. Ils ne seront pas abandonnés au bord d’une route, comme d’autres y oublient leurs promesses. Un  Manifeste, soutenu par 50 associations, qui aurait recueillit ses premiers encouragements :  Un Président de Conseil Départemental, un Vice-Président de la Métropole du Grand Paris, un Secrétaire général de la Fédération française du Paysage selon leurs instigateurs. «Faire de la métropole de demain une métropole plus verte, autrement dit un territoire plus respirable, plus vivable, plus agréable, selon les mots de M. Ollier, est difficilement compatible avec une ville toujours plus bétonnée. Vanves a encore ratée l’occasion d’être à la page. Il faut maintenant se mettre au vert, c’est ce que devrait pouvoir comprendre un politique, quel qu’il soit. La présence d’espaces verts n’est pas une excuse pour ne rien faire, alors qu’il faut renaturer une ville qui se densifie avec ces nouvelles constructions face aux canicules qui vont se multiplier comme nous l’avons vécu durant ces vacances, et qui seront de plus en plus fréquentes et longues afin qu’elles soient mieux supportés pas vos administrés» explique l’un des relais à Vanves de ce Manifeste