Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gpso - Page 28

  • VANVES LANCE UNE CAMPAGNE INEDITE D’ANALYSE DES SOLS SUITE A DES POLLUTIONS DE TERRES

    «Par courrier daté de la fin septembre 2021 à des associations vanvéennes, vous indiquiez que la parcelle cultivée devant l’espace Cabourg était impropre à cette activité dans son état actuel du fait de la présence de métaux lourds (plomb). Vous indiquiez aussi que compte tenu des résultats inquiétants de la qualité des sols vous faisiez procéder à des mesures complémentaires et faisiez étudier des solutions de remise en état des terres polluées. Par ailleurs un programme d’abattage d’une trentaine d’arbres malades dans le Parc Pic aurait été annoncé par GPSO. Un certain nombre de vanvéens se posent la question de savoir si ces maladies sont liées ou non à la pollution aux hydrocarbures qu’a subie le Parc Pic du fait de la société Popihn» a expliqué Thibault Lejeune (EELV) en demandant, lors du conseil municipal du 7 Décembre, «où en sont les analyses des terrains pollués à Vanves, quelles sont les solutions envisagées par la Ville pour remédier à ces pollutions, et quelle est la programmation d’évacuation des terres en question ?»

    «La végétalisation de l’espace public est un objectif majeur de la politique développement durable de la ville de Vanves. Pour y concourir, l’une des actions menées s’est traduit par la création de jardins partagés en lien avec l’association Grainenville. Ce projet, important et dédié à un usage maraîcher, s’est développé dans un premier temps à l’espace Cabourg, espace vert ornemental dans lequel un composteur a été installé, situé à côté du Tribunal d’Instance. Parallèlement l’EPT GPSO, au travers de sa mission Agriculture Urbaine, a contacté la ville afin de mener des analyses de sol sur notre territoire. La ville a ainsi vu l’opportunité de se former à la méthodologie d’analyse de sol et ainsi à confirmer la viabilité du site Cabourg. Malheureusement, les analyses ont révélé la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures. Ces résultats ont été communiqués à l’association Grainenville fin septembre, en toute transparence, afin de l’informer de l’impossibilité d’utilisation de cet espace en l’état» expliqué Pascal Vertanessian, adjoint au maire en annoncant que «suite  à ces résultats, la ville de Vanves, en lien avec GPSO, a décidé de lancer une campagne inédite d’analyse des sols de tous les potagers de la commune afin de garantir leur qualité. Il est à noter que rien ne contraint aujourd’hui une collectivité à analyser les sols dans lesquels sont installés des jardins potagers. Vanves est l’une des premières villes à réaliser des analyses et à se lancer dans une campagne de cette envergure. SOCOTEC Environnement a été par ailleurs missionné par la Ville et GPSO afin de fiabiliser les données et proposer une stratégie sur les différents sites de la ville. En effet, SOCOTEC s’appuie sur un référentiel mis en œuvre par l’école AgroParisTech afin de réaliser les analyses nécessaires et proposer des solutions en cohérence avec les résultats obtenus. Le travail des équipes permet aussi de mesurer le risque d’exposition par ingestion de terre et des comestibles cultivés dessus».

    Il a indiqué que «les solutions envisagées par la ville se feront au cas par cas en fonction des résultats des analyses, puis des Analyse des Enjeux Sanitaires (AES) si besoin. Cette analyse permet de calculer le risque sanitaire d’un espace en fonction de l’exposition des usagers à une possible pollution mise en avant dans les analyses de sol. Ces différentes actions prennent du temps car il est important pour la Ville de ne pas prendre de risque concernant la santé des usagers. En terme de remédiation, il n’est pas envisagé de procéder à une excavation des terres. D’un point de vue environnemental, la balance coût/bénéfice s’avère faible. En effet, l’excavation des terres ne permet que de déplacer le problème d’un point A à un point B. Aujourd’hui, peu de solutions de retraitement des terres polluées existent et ces dernières sont souvent stockées dans des centres de déchets. La solution avancée par le bureau d’étude SOCOTEC Environnement est l’installation de bacs hors sols avec un géotextile empêchant tout contact avec la terre polluée. Ces bacs seraient remplis de terre végétale saine et un paillage serait installé autour des bacs».

    Occasion de rappeler que la région a une histoire industrielle induisant une exposition des terres à différentes pollutions, rendant les terres impropres à la culture. Vanves ne fait pas figure d’exception. De plus, les espaces verts, que cela soit sur l’espace public ou dans les écoles, étaient, jusqu’à il y a quelques années, des espaces ornementaux qui n’avaient pas vocation à abriter des plants comestibles et encore moins des jardins pédagogiques. Ainsi ces terres n’avaient pas à respecter des critères de qualité. La terre pouvait être « végétale » ou de la terre de « remblais », dont la provenance, inconnue le plus souvent, sans aucune obligation d’être analysée. Il en découle aujourd’hui une grande difficulté à identifier les pollueurs.

    «Enfin, pour terminer, concernant l’abattage des arbres dont vous faites mention, le service des espaces verts de GPSO a en effet opéré le remplacement de 8 arbres dans le Parc Pic, et une trentaine sur toute la ville, en raison de problèmes phytosanitaires (champignons) qui ne sont pas en lien avec la pollution d’hydrocarbures identifiée par le passé dont vous faites état dans votre question (entreprise Popihn). La fuite d’hydrocarbure qui avait impacté le Parc Pic a fait l’objet d’une indemnisation suite à une décision de la Cour d’Appel de Versailles, condamnant Popihn a versé une indemnité de 709 406 € à la ville».

  • LA NAVETTE DE VANVES REMPLACE PAR VANVES EXPRESS UNIQUEMENT POUR DES CONDIDERATIONS FINANCIERES

    Pas moins 8 questions orales ont été posées par LREM (3),  la Majorité municipale  LR/UDI (3) et EELV(2) lors du conseil municipal de mardi dernier, puisque c’est la seule façon d’être informé pour les groupes de l’opposition comme l’a fait remarquer Pierre Toulouse (EELV). La plus attendue concernait la suppression de la navette municipale posée par Séverine Edou (LERM) auquel Sandrine Bourg (LR) maire adjoint a apporté une réponse

    « Lors du dernier Conseil Municipal, suite à une question orale de votre majorité municipale, vous nous informiez de la suppression de la navette municipale au 31/12/2021 en ces termes : « S'agissant de la navette, il est vrai qu'elle ne fonctionne pas de manière satisfaisante. Peu d'usagers l’empruntent. La mise en place de la ligne 59 a accentué la baisse de la fréquentation du service. Celui-ci n'est plus efficient. Au moment du lancement du marché, GPSO nous a sollicités sur le renouvellement du contrat de la navette qui arrivait à son terme. Son fonctionnement prendra fin au 31/12/2021 ». Pourtant le service proposé par la Navette de Vanves permet d’étoffer l’offre de transport intra communal au regard de la typologie géographique de notre ville pour faciliter la mobilité et les déplacements de certains publics utilisateurs notamment les personnes âgées, les personnes malades ou en situation d’handicap ou  encore les  jeunes parents. Sa tarification sur la base de la tarification RATP (Navigo, Imagine R, Améthyste, Ticket) permet de recevoir une subvention d’IDF Mobilités pour la financer.  De plus, la navette étant 100% électrique, elle contribue à l’action de notre collectivité pour l’environnement» a déclaré Séverine Edou

    «La mise en place de « Vanves Express », service de transport à la demande destiné aux séniors avec une tarification selon les ressources, ne peut justifier l’arrêt de la navette. Ce service personnalisé ne peut être que complémentaire à l’offre de transport existante. D’ailleurs il ne relève pas du champ de compétence de GPSO par délégation d’IDF mobilités mais bien de celui du CCAS de Vanves. Si nous pouvons entendre certains de vos arguments, nous déplorons qu’il n’y ait eu, encore une fois, aucune concertation préalable avec les élus, les conseils de quartier, aucune consultation auprès des Vanvéens, ce qui aurait eu pour effet de trouver une solution plus adaptée. D’ailleurs, une pétition de plus de 800 signatures contre cette suppression, vous a été adressée. De ce fait, ce projet d’arrêt de la navette est-il définitif ou seriez-vous prêt à en revoir sa définition et ses objectifs en concertation avec vos administrés ?  Si votre décision d’arrêt de la navette était définitive, pouvez-vous nous apporter les éléments factuels et argumentés (étude d’impact, fréquentation sur les trois dernières années,…) qui ont motivé votre choix ? » a demandé Séverine Edou

    «Depuis environ deux ans, la Commune a engagé avec l’EPT GPSO un travail de diagnostic sur l’offre locale de transport afin de mieux adapter le service rendu à la demande du public qui ne trouvait pas de solutions répondant à leurs attentes en matière de transport. Il est très vite apparu que si l’offre sur Vanves est abondante et s’est largement développée ces dernières années avec l’ouverture de la ligne 59, il subsistait plusieurs déséquilibres qu’il devenait urgent de corriger. L’objectif a été d’adapter plus efficacement le service public à de nouvelles demandes, à de nouveaux publics et utiliser de façon plus efficiente l’argent public. Dans le cas de la Navette, j’ai bien noté que la qualité majeure dont vous faites état pour ce service serait d’étoffer l’offre de transport déjà existante. Comme je le soulignais, celle-ci fait déjà partie des plus importantes pour une Commune de petite couronne : 5 lignes de bus RATP dont deux au départ de Vanves permettent de desservir directement le centre de la capitale et les points d’attraction les plus divers dans les domaines culturel, commercial, hospitalier, récréatif. Ces 5 lignes desservent aussi directement la totalité des Communes proches de Vanves ainsi que de nombreux lieux d’activité. Chacune de ces lignes permet par ailleurs des interconnections faciles avec l’ensemble du réseau francilien RATP ou SNCF. Aucun point de Vanves n’est à l’écart de ce réseau dont l’accès est particulièrement aisé quel que soit le quartier » a répondu Sandrine Bourg, maire adjointe.

    «La nécessité d’étoffer cette offre avec la Navette aurait pu se comprendre et justifier d’y consacrer de l’argent public s’il avait existé une réelle demande et si malgré tous les efforts consentis depuis 20 ans, il était resté à Vanves des secteurs à l’écart, isolés de l’offre globale. Compte tenu de la faible superficie de notre Commune et de la densité actuelle du réseau, votre affirmation est en total décalage avec la réalité et avec les besoins des vanvéens. Les chiffres le démontrent parfaitement. Ainsi en 2016 la fréquentation de la Navette était de 70 670 voyages par an. Depuis 5 ans, la chute de fréquentation est constante : 29 949 voyages en 2018, 9 666 voyages en 2019, 3 952 voyages en 2020. Une fréquentation divisée par 17 entre 2016 et 2020 ; même si l’on exclut l’année 2020 des statistiques du fait de l’effet COVID, les chiffres restent éloquents : - 86 % de fréquentation entre 2016 et 2019. Bien évidemment si les chiffres de fréquentation sont en chute libre, le coût moyen d’un voyage atteint des sommets puisque le coût global du service reste constant (aux alentours de 200 K€ annuel). Ainsi le coût de revient pour la collectivité d’un voyage en Navette est passé de 792 000 en 2018 à 4,972 000 en 2020 » a -t-elle poursuivi en ajoutant : «Fallait-il donc s’entêter ? »

    « Nous avons préféré adapter le service public pour répondre à une demande que la Navette ne remplissait pas et affecter l’argent public pour répondre correctement à un vrai besoin : celui d’un transport à la demande nécessaire notamment à un public que vous avez-vous-mêmes cité : personnes âgées, handicapés, personnes malades. Le nouveau service de transport individuel à la demande « Vanves Express » offre la possibilité de desservir des localisations précises et accroit le champ de mobilité jusqu’à un rayon de 3 kilomètres depuis le centre de Vanves ce qui inclut toutes les Communes voisines (Issy-les-Moulineaux, Paris, Malakoff, Clamart et même une partie de Montrouge et Chatillon). L’ex Navette ne permettait pas toutes ces possibilités. D’ailleurs, les chiffres de fréquentation de Vanves Express sont en hausse constante depuis sa mise en service.. Une façon concrète de démontrer que notre choix était non seulement avisé s’agissant de la réponse au besoin et aussi sage s’agissant de l’impact pour le contribuable»

  • LA NAVETTE DE VANVES TOUJOURS SUR LA SELLETTE

    Comme l’expliquent les élus de la majorité et leurs soutiens, la navette coûte trop chére, c’est pour cela qu’elle est supprimée. La décision est déjà prise…par GPSO, façon de se dédouaner, et de faire croire qu’ils ne sont pas responsables. Mais un tel service public, même s’il est déficitaire n’a-t-il pas été crée pour rendre service aux vanvéens par Gérard Orillard. Notamment à nos seniors dont certains ont du mal à se déplacer. D’autant plus qu’il a été rendu payant alors qu’il était gratuit auparavant. Ce qui est une erreur psychologique.

    Mais là, où on atteint l’absurde, c’esr que maintenant, les habitants des zones grises non desservies par les transports en commun vont devoir prendre leur voiture, s’ils ont une, pour accompagner leur enfant à proximité comme l’école Max Forestier pour un jeune couple habitant Gabriel d’Estrée. Et contribuer à la pollution de l’air dans l’agglomération parisienne alors que les autorités cherchent à privilégier l’usage des transports en commun. La métropole du Grand Paris où siége le maire de Vanves  n’a-t-elle pas créé une ZFE pour éviter cela et lutter contre les véhicules très polluants !  Des retraités âgées qui peine à monter la côte de cette rue qui comptent sur la navette pour aller au marché ou prendre le bus 58, comment vont ils faire ? Rester chez eux, passer commande sur Internet au lieu d’aller chez leurs commerçants habituels et faire vivre le commerce de proximité défendu parait il par la municipalité de Vanves.  Des exemples comme cela, Mme Brenier qui a lancé cette pétition qui atteint les mille signatures, en a des centaines

    Mais ces vanvéens qui défendent la navette municipale ne sont malheureusement pas entendus, en regrettant une nouvelle fois de plus, l’absence de concertation sur cette question sur laquelle, elle aurait pu demander leur avis aux vanvéens. Car ,ne vous y trompez pas, c’est bien une suppression, car Vanves Express sera réservée en priorité aux seniors devant se déplacer pour des raisons médicales. Pour les autres, débrouillez-vous ! Beaucoup de vanvéens devraient s’en souvenir lors des prochaines élections législatives où la maire adjoint de la solidarité de Vanves se présente et n’aurait pas levée le petit doigt pour défendre cette navette bien utile aux seniors de Vanves, s’en tenant aux éléments de langages de la majorité municipales  : «Il faut faire des économies !».

    Et à Vanves, il y en d’autres à faire plutôt que supprimer la navette. Et beaucoup de vanvéens peuvent lui donner des idées avec la suppression du festival Art Danthé réservée à une  élite non vanvéenne, la version papier du bulletin municipal remplacé par une version numérique comme c'est le cas à Meudon, par exemple, certaines dépenses de communication, le feu d’artifice et les frais de réception comme c'est le cas depuis le début de la crise sanitaire…sans compte ces indemnités versées aux maires adjoints dont ils pourraient se passer  pour certains qui n’en ont vraiment pas besoin pour vivre, vu que leurs responsabilités sont théoriquement remplies bénévolement ..  ce qui permettrait de la maintenir et la rendre gratuite.