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eglise saint remy - Page 15

  • LES RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE DE NOEL : TREVE DES CONFISSEURS, TREVE MUNICIPALE

     

    Ce week-end et cette semaine de Noêl se sont ouverts par le jour le plus court, celui où l’on passe de l’automne à l’hiver, mais aussi à partir duquel les jours vont commencer à se rallonger. « Noël est vraiment la fête de la lumière. On le voit très bien dans les rues et places, car c’est cela qui rayonne. La lumière, pour nous chrétien, c’est le Christ ressuscité, prince de la paix, qui annonce tout, le soleil levant. C’est la raison du choix de  la date du 24 décembre, qui  n’est pas aussi anodin que cela,  car les jours grandissent après le 24. Si les jours grandissent, c’est le Christ qui nous fait grandir dans la vie ordinaire. Nous qui sommes plongés dans les ténèbres de cette nuit, cela nous fait rejaillir dans cette lumière. Cette lumière portée dans le quotidien, dans la ville, elle rassure, elle réconforte. C’est plutôt un état d’esprit dans la joie, heureux, familial » nous expliquait le pére curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur qui a passé en revue les événements qui ont marqué cet Avent 2013, - le concert, les journées de l’amitié de Saint Remy, la disparition du pére Thirion,  dans le dernier « sel et Lumière » de l’année 2013. « Et maintenant, il nous faut aller de l’avant, prendre ces événements comme un moment de grâce et d’action de grâce pour rebondir. Nous avons des paroisses vivantes et c’est un cadeau de Dieu, prenons en tous conscience. Demain, c’est Noël, et nous serons certainement tous en train de contempler la crèche et l’enfant Jésus : « L’Emmanuel », Dieu avec nous ».

    Vanves s’était mis aux couleurs lumineuses de Noël grâce à GPSO avec ses illuminations – 349 motifs et guirlandes répartis dans le ville, de nouveaux cordons lumineaux ou des rideaux lumineux sur certains bâtiments  -  et jusqu’au marché, avec une animation de Noêl inédite, samedi matin, qui a remporté un fort succès : Pierre Meige et toute  son équipe était venu chanter Noël, pendant que les enfants pouvaient se faire photographier avec le père Noël et repartir avec la photo tout de suite imprimée, merveille du numérique, et  de multiples cadeaux – il n’y en a pas eu assez -  offerts par les commerçant. En tous les cas, pas de tractages de campagnes aux alentours, car c’est aussi la trève des municipales, même si, dans les coulisses, se sont encore tenus des réunions préparatoires ou des tractations. Isabelle Debré, sénateur et 1ére Maire Adjoint avait invité tous les maires adjoints et les conseillers municipaux UMP au Sénat en fin de semaine, pour diner et marquer cette fin de mandature. Bernard Gauducheau avait reçu à l’Ecole Marceau l’UDI 92 pour l’élection du président des jeunes UDI 92, Vincent Métivier qui est de Puteaux, en présence de jeunes UDI Vanvéens, Jéremy Coste, Erwan Marin…  D’ailleurs les permanences des différents partis politiques ou de listes ne ré-ouvriront que le 4 Janvier comme l’indiquent certains panneaux.

     

    Mardi 24 Décembre

    A 17H30 chez les Bénédictins : 1ére Vêpres de la Solennité de Noêl

    A 18H30 à l’église Saint Remy : Messe des familles de la nuit de Noël

    A 20H à l’église Saint François : Messe de la nuit de Noêl

    A 21H45 chez les Bénédictines : Vigiles de Noël

    A 22H30 à l’église Saint Remy : Messe de la nuit de Noël

    A 23H chez les Bénédictines : Messe de la Nuit de Noêl  

    Mercredi 25 Décembre

    A 10H à Saint François : Messe du jour de Noël

    A 10H30 chez les Bénédictines : Messe du jour de Noêl

    A 11H15 à Saint Remy : Messe du jour de Noël

    A 16H à Saint François : Goûter de Noël. Un moment de convivialité avec le foyer d’accueil de cette paroisse arrivé depuis l’été dernier

    A 17H30 chez les Bénédictines : 2éme Vêpres de Noël

    Mardi 31 Décembre

    A 20H30 à Saint François : Pour tous ceux qui sont seul, ce soir de la Saint Syvestre, la Paroisse Saint François propose de venir partager un moment d’amitié en apportant de quoi se substanter pour ce réveillon de l’amitié et de la convivialité

  • VANVES TEMOIGNE SUR LE PERE ROBERT THIRION : « Notre pére de Vanves est mort ! »

     

    Parmi tous les témoignages  sollicités, ces derniers jours, par le Blog Vanves Au Quotidien, il apparaît très nettement qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez le pére Robert Thirion,  son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, "bouffeurs" de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obsèques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme, même s’ils hésitent à utiliser ce terme. Les témoignages lors de la veillée de ce soir à Saint Remy (20H30) et lors de la messe Mercredi à 10H le montreront une nouvelle fois

    « Il ne faisait pas de différence entre croyants et non croyants. Il allait vers les autres sans jugement. Il ne rentrait pas dans les querelles. Il attirait. Il apaisait tout le monde. C’était un homme de paix. Il avait le souci des personnes. C’était un homme très prés de nous  » témoignent les habitués du petit café de 9H au Relais de Vanvres en parlant d’une « foi ancrée ». « Ils nous appelaient les « saintes femmes ». On pouvait le déranger sans arrêt our porter la communion. Il ne s’énervait jamais. Il fallait le voir vivre. C’était un exemple. Cela suffisait à nous dire : Il faut faire comme cela ! » ajoute Françoise, une paroissienne très active à Saint Remy qui l’avait accompagné  ses derniers jours à la pharmacie et l’avait trouvé  très fatigué.  « Formidable ! Ce sont ses dernières paroles au bout du fil que j’ai entendu de lui et que je retiens lorsque nous avons parlé de l’exhortation du pape François 1er  « l’Evangile dans la joie »  raconte André Desloges. Beaucoup de ses paroissiens sont reconnaissant au pére Vincent d’avoir gardé son bureau et sa chambre lorsqu’il s’était installé dans la maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. « Il a été le trait d’union entre les anciens et les nouveaux prêtres » selon l’un d’entre eux.

    Beaucoup ont des anecdotes : Patrick Leguyader qui tenait l’épicerie fine rue Louis Blanc l’accueillait souvent par un « Don Patillo » retentissant lorsqu’il venait chercher des « tuiles ». « Arrête avec tes bétises » lui répondait il en sortant son porte monnaie pour le payer, ce qu’il refusait en lui disant : « Je te les offre. Mais demande à Saint Pierre qu’il me garde une bonne place ». et tous les deux de partir d’un grand rire.  C’est lui qui a marié sa fille Audrey avec Eric Pottier. Il n’aurait pas accepté que ce soit un autre prêtre que lui. D’ailleurs le père Thirion était venu, encore ses dernières semaines, déjeuner aux Platanes : « C’est pas sérieux m’a t-il dit lors de la préparation de mon mariage et qu’il a vu que j’avais écris sur ma main le serment de mariage, de peur d’avoir un trou de mémoire » se souvient Eric . « Il a baptisé mes quatre enfants et avait dû demande une dérogation pour mon dernier, Erwan, car il était déjà la retraite ! ».

    Guy Janvier (PS), conseiller général, se souvient de l’avoir entendu s’exprimer en anglais, au plus étonnement de tous, lors du mariage de la fille de François Praud ex-président du Stade de Vanves avec un américain. « C’était un homme adorable, une personnalité de Vanves, avec une grande humanité. Il avait beaucoup d’humour » témoigne il en se rappelant une anecdote : « Un jour nous étions ensemble, et mon téléphone portable sonne. Il craignait que cela perturbe son pacemaker ». Son médecin, le docteur Monteil parle lui aussi d’un homme « adorable, tolérant, sans sectarisme. L’indulgence était sa qualité première ».

    Beaucoup ont été marqué par des gestes, des attitudes  comme cette façon qu’il avait, pendant une messe ou une cérémonie, de venir s’asseoir parmi les fidéles. « C’était touchant ! Il créait une proximité naturelle qui nous mettait à l’aise » témoigne Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves. « On était assez complice. Car je le retrouvais souvent lors des messes d’enterrement. Il me demandait : « Tu l’as connu celui là ? Qu’est-ce que tu sais de lui  ». Les paroissiens étaient les membres de sa famille. C’était le patriarche. Ils parlaient de nous comme de ses enfants » ajoute t-il». Il a bluffé Pascal Gengoux et ses proches lors de la messe d'enterrement de son grand père par son sermon, « par sa capacité à accueillir tout le monde dans l’église ». Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux Municipales se souvient « qu’il m’a appelé « José » pendant des années. « C’est bien ce que tu fais ! » lorsque j’étais directeur du Rosier Rouge. J’ai préparé avec lui des obsèques d’un proche où il était d’une compassion et d’une écoute hors du commun, avec toujours le mot juste ou bien provocateur ». Isabelle Debré  sénateur UMP se souvient que c’est lui qui a célébré la première communion de Christelle sa fille. « Je lui disais toujours « pardonnez-moi père parce que j’ai beaucoup pêché ». Et il me répondait pas un très grand sourire. C’était la bonté même. Il respirait la sérénité, la paix. J’avais beaucoup d’affection pour cet homme ! ». Josette Sala s’est exclamé « mon père est mort » lorsqu’elle a apprit la nouvelle. Un peu comme la plupart des vanvéens !

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » NOUS A QUITTE

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves »,  s’est éteint à la veile de ses 92 ans, dans nuit de Jeudi à Vendredi.  Tous les vanvéens se souviennent de ces mots du maire de Vanves, « Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur », pour son véritable départ à la retraite, à  90 ans tout de même, voilà deux ans. C’est toute la communauté paroissiale de Vanves, et sûrement au-delà, qui lui est éternellement reconnaissante  pour ces belles années passées parmi les vanvéens. Et ils en témoigneront sûrement Mardi soir lors de la veillée (à 20H30) et lors de ses obséques, Mercredi prochain (à 10H) à Saint Remy.


    Ce « gamin de Paris » ordonné prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris,  a habité pendant les trente premières années de sa vie à la limite Nord de Paris en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien » confiait il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de mener ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».   

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restaurant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il était nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux. C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie grâce à Pierre et son épouse Jeanne, à Paul, tous normaliens comme lui, et qu’il a commencé à découvrir la théologie. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais pas au rôle d’aumônier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveau théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapelle qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’arméniens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des infirmiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leurs fils, étudiants ».

     

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par rapport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans.Vanves fut sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 18 ans » confiait t-il à l’auteur de ce blog. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore »: « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ». Ce qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez ce pére, c’est son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obséques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme