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eelv - Page 29

  • VANVES ET LE GRAND PARIS APRES LA FIN DU DEBAT PUBLIC SUR LA ROCADE METRO

    « La densité des débats confirme son caractère opportun et hors norme. Ce projet ne peut pas, par son ampleur, être comparé à aucun autre débat public organisé en France » ont constaté les présidents des CPDP (Commission Particulière du Débat Public) Arc Express et Réseau Automatique du Grand Paris en donnant quelques chiffres : 68 réunions qui ont attiré 20 000 personnes, 200 000 connexions internets,  800 questions posées aux maîtres d’ouvrages (STIF et SGP), 256 Cahiers d’acteurs déposés par des collectivités, des associations, des entreprises qui se sont donné la peine de rédiger en quatre pages leur avis sur les projets présentés, Le panel est large : Renault (à Guyancourt), Danone (à Palaiseau), Eurodisney (à Marne-la-Vallée), le pôle audiovisuel du Nord parisien, La Poste, la Caisse des dépôts, Veolia, Aéroports de Paris, Michelin (qui défend le métro à pneus), l’association pour la sauvegarde des étangs de la Minière (à Guyancourt).

    Ou encore autour de Vanves : La coordination Seguin Rives de Seine, Le Modem d’Issy les Moulineaux, la Ville de Clamart qui a défendu sa gare bien sûr, au dessus du Clos Montholon qui intéresse Vanves et qui a été retenu comme gare optionnelle sur le tracé de Grand Paris Express car aux confins de Vanves/Issy les Moulineaux à proximité du futur éco-cyber quartier du Fort et en correspondance avec la ligne Paris Montparnasse.

     

    UN DEBAT HORS NORME QUI SUSCITE BEACOUP DE REACTIONS

     

    « Ce débat a été unique, car il a porté sur l’ensemble des transports en Ile de France. L’accord intervenu la semaine dernière, s’il ne régle pas tous les problèmes, apporte des réponses à bien des questions posées lors de ce débat public. On a entendu l’appel à l’urgence d’une solution » a déclaré le président de la CPDP Arc Express en ouvrant la réunion de clôture des quatre mois du débat public lundi dernier,  dans une salle bourrée à craquer du palais des congrès à Paris, avec face au public sur l’estrade, JP Huchon avec Sophie Mougard (STIF), André Santini avec Marc Véron (SGP), le préfet Daniel Canépa, les deux présidents de CPDP Arc Express et Grande boucle. Le président de la CPDP Réseau de Métro automatique du Grand Paris : « La densité des débats confirme son caractère opportun et hors norme » a constaté  le président de la CPDP Réseau de Métro automatique du Grand Paris en parlant d’un « débat révélateur » sur la mise à niveau du réseau existant, notamment les RER, la nécessité d’un nouveau moyen de transports en rocade « dont le protocole a tenu compte ».

     

    Les deux maîtres d’ouvrages avec Sophie Mougard (STIF) et Marc Véron (SGP) ont tiré les enseignements de ce débat que le préfet Daniel Canépa a résumé d’une formule : « Le souci d'améliorer l'existant et de préparer l'avenir » avant de présenter l’accord historique alors que Jean Paul Huchon, président de la Région Capitale  a insisté sur les différents points d’accords sur lesquels « le travail engagé doit se poursuivre, car ce n’est pas totalement la fin de l’histoire »…« plusieurs engagements devront trouver une traduction législative ou réglementaire (SDRIF, TIPP Grenelle, Versement  transport, partage de la maîtrise d’ouvrage) »… « Le rendez-vous que nous nous sommes fixés en 2013 pour les questions financières nous permettra de vérifier que les financements correspondent aux besoins et d’identifier les financements  encore à mobiliser » a-t-il ajouté en demandant que la Région soit bénéficiaire de la maîtrise du Versement Transport dans sa totalité. Il a souhaité que « soit mis en place sans délai le comité stratégique de la SGP, gage de transparence, de démocratie » et « un comité de pilotage entre l’Etat et la Région pour suivre la mise en œuvre de ses engagements « sans précédents devant les franciliens »…. « On pourrait dire : que de chemin parcouru depuis quatre mois...Un vrai exercice de démocratie participative comme nous n’en avions pas connu depuis l’adoption du SDRIF ». André Santini s’est lancé dans une envolée lyrique en rappelant que le mot historique a été utilisé lors de la première réunion voilà 4 mois qui avait l’objet de la première question. « Ce mot résonait alors comme une aspiration belle et un peu vaine ». Puis voilà 2 mois lors de la première réunion de travail avec les architectes de l’AIGP, le ministére de la ville et la Région, « prononcé par les grands opérateurs de transports. Ce n’était plus une chimère, mais un espoir. Ce mot est revenu dans la lettre de JP Huchon à Maurice Leroy. L’accord historique était un rendez-vous. Il  n’a pas été facile. MM Leroy et Huchon ont su faire un pas vers l’autre permettant à la Région Capitale de faire un grand saut vers l’avenir ». Il a souhaité maintenant que l’on avance vite et que l’on maintienne le débat car « les grands projets sont comme des lianes grimpantes, elles ne forcent leur chemin vers les sommets que s'ils vivent au grand jour ».

     

    Evidemment Jean Vincent Placé (EELV), Vice Président Transports, au cours des interventions a rompu « le concert d’unanimisme de cette soirée très sympathique et très collective » tout en reconnaissant que « ce débat a énormément apporté » avec des intervenants qui ont poussé les éléments amenant vers la convergence. « Mais il y avait deux projets qui avaient une philosophie différente avec la question de la desserte fine d’Arc Express et de la vitesse du métro du Grand Paris. Au final, c’est le projet de Christian Blanc qui va s’appliquer car c’est l’essentiel du projet gouvernemental qui va s’appliquer avec la SGP,  l’essentiel des financements pour la SGP qui seront des éléments de fiscalité non négligeable. J’ai porté ce débat pendant 5 mois et de je ne suis pas content de cet accord, car les écologistes souhaitent privilégier la desserte fine pour les populations dans les zones les plus enclavés » a-t-il expliqué. Et il a fait part de son inquiétude sur la priorisation, le phasage et la destination des financements : « Je suis extrêmement inquiet par rapport au plan de mobilisation des transports pour les urgences franciliennes. Si la loi de finances 2012 me montre le contraire, je serai rassuré ! ».

    Tout le monde a acté le désaccord sur Saclay bien sûr, et beaucoup de questions et d’interventions ont concernés les gares, JP Huchon reconnaissant que « la desserte fine prévue aménera à un débat sur les gares ». Et il a déjà bien démarré, les maires concernés étant moblisés pour défendre leur bout de gare comme l’a constaté le ministre Leroy lorsqu’il en a rencontré aux vœux de l’OPH92 voilà quelques jours.  Pierre Simon président d’honneur de la CCIP qui a rappelé qu’il faisait parti de ceux qui souhaitait un tel rapprochement a prévenu : « Notre crédibilité sera lié à la rapidité dans laquelle seront réalisés ces projets ». 

  • CANTONALES A VANVES : LA VERTE PRAZNOCZY REMONTE LE NIVEAU DU DEBAT

    A l’époque de nos grands parents, Janvier était le mois du Blanc. A l’orée de ces cantonales 2011, Février sera un mois Vert, surtout depuis qu’Europe Ecologie-Les Vers (EELV) a présenté ses candidats dans les 24 cantons altoséquanais dont celui de Vanves avec Corinne Praznoczy come nous l’avions déjà annoncé voilà quelques jours. Elle devrait être présente au marché de Vanves Samedi prochain pour lancer sa campagne et distribuer un tract où elle se présente avec son suppléannt Pierre Toulouse. Elle donne une idée des thémes de campagnes des Verts à cette occasion, car c’est la première fois que leur formation présente un candidat dans tous les cantons renouvelables, qui permet de sortir du duel historique et de dépasser le débat sur le bilan.

     

    « Par rapport à la majorité des candidats face auquels nous allons nous retrouver confrontés, l’idée est d’avoir une vision du territoire départemental. La plupart des candidats, comme à Vanves, recensent tout l’argent qu’ils ont réussi à obtenir grâce au Conseil Général  pour leur ville (canton) sans avoir cette vision globale du territoire (altoséquanais) » confie Corinne Praznoczy qui est l’auteur de la synthése du programme  d’EELV pour les Hauts de Seine, avec Vincent Gazeilles, conseiller général Vert sortant (Clamart) qui sera résumé dans un document « 92 propositions pour le 92 » dont seront extraits les principales propositions dans un document de 4 pages qui sera bientôt distribué dans tout le département.

    Plusieurs thématiques seront développées. Tout d’abord la gouvernance du conseil général pour aboutir à une assemblée plus démocratique, plus gérée, plus éthique. « Nous espérons avoir un certain nombre d’élus EELV qui puissent peser de façon plus importante sur cette organisation du Conseil Général, avec derrière tout cela l’idée de la redistribution des ressources. Ce département qui a des moyens, ne les a pas forcément toujours bien employés, avec beaucoup de dépenses emblématiques (Racing métro, Ruban Bleu, PULV, l’ïle Seguin…) qui ont un impact sur les habitants assez faible. L’idée est de rester à moyen égal sur un budget mieux réparti. Nous voyons  bien que les collectivités locales, sont arrivées au bout de leur liberté pour gérer leurs finances, sans plus de marge de manoeuvre avec la réforme territoriale » explique t-elle.

     

    Ensuite, ses compétences réglementaires autour des responsabilités sociales et environnementales : « L’économie avec la question de l’emploi local, en retravaillant sur l’équilibre emploi-logement. Nous  voyons bien que le choix a été fait autour des bureaux à outrance (La Défense, Val de Seine) sans réflexion autour de l’accessibilité aux bureaux, du logement qui est de plus en plus chers, l’emploi local. Nous revenons sur les politiques menés par le conseil général qui privatise toutes les cantines scolaires des colléges, nous faisant perdre des emplois locaux  dans lequel on aurait pu imaginer de la réinsertion. Sans parler des emplois verts autour de l’isolation des bâtiments (15 ME de gaspillage énergétique sur les bâtiments publics qui pourraient être redéployés sur un plan départemental des éconmies d’énergie) » indique t-elle. Enfin,  en travaillant sur les clauses sociales, environnementales, sanitaires dans les marchés publics, sur l’évaluation de l’impact des politiques menés par le conseil général… « car il lance une politique sans prendre en compte tous les enjeux derrière, sociaux, sanitaires, environnementaux ».

     

    Ainsi le projet des verts est départemental et se décline sur l’ensemble de son territoire, avec des propositions précises sur certains cantons très emblématiques comme la Défense, GPSO sur la RD 7 etc… « Nous n’avons pas de sujets majeurs à Vanves par rapport au département. Il y a tout un travail autour des colléges avec des propositions plus concrétes à faire. J’ai très envie de mettre l’accent sur le projet de territoire départemental au cours de la campagne cantonamle » annonce t-elle. Ce qui aura au moins l’avantage de remonter le niveau des débats à Vanves. Et elle le fera connaître à travers des tractages au métro, au marché… des boîtages, une réunion publique, une ballade à vélo à travers la ville bien sûr

  • CANTONALES A VANVES : CORINNE PRAZNOCZY, CANDIDATE VERTE

    Les Verts ont présenté leurs 24 candidats aux cantonales de Mars 2011 hierau cours d’une conférence de presse. Parmi eux Corinne Praznoczy qui se présente à Vanves avec comme suppléant, Pierre Toulouse.

     

    Ce n’est pas une inconnue à Vanves puisqu’elle s’était déjà présenté sur la liste rassemblant écologistes, associatifs et citoyens lors des municipales 2008, et elle apparait  (par inadvertance) sur une photo prise sur la place de la République d’un document de campagne de Bernard Gauducheau, lors des dernières municipales. Elle explique son engagement au parti des Verts à cette époque puis maintenant à Europe-Ecologie Les Verts (EELV) par une sensibilité aux problèmatiques sociales et environnementales. « Ma candidature s’inscrit dans une perspective d’ouverture, de fémininsation et de rajeunissement du Conseil Général des Hauts de Seine, dont les représentants de la majorité d’aujourd’hui sont les professionnels du cumul des mandats. Il s’agit, pour nous candidats écologistes, de peser de façon significative sur les choix politiques, de proposer un autre projet poir notre département »  explique t-elle. EELV a  bien sûr définit « un projet départemental radicalement différent de celui de la majorité actuelle, au pouvoir depuis des décennies dans les Hauts de Seine, qui a fermé les yeux sur les inégalités et méprisé les questions environnementales ». Ainsi les Verts  défendent une toute autre conception fondée sur plusieurs éléments : Une politique d’insertion permettant un retour réel à l’emploi, la prise en compte des enjeux sociaux, sanitaires et environnementaux, le développement des transports en commun et la définition d’une vraie politique des déplacements, un réequilibrage du logement social et de la qualité de l’habitat, des choix d’urbanisme amenant une réelle qualité de vie