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eelv - Page 25

  • VANVES ET AUTOLIB ! DU PLOMB DANS l’AILE !

     « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » expliquait Bernard Gauducheau lors de la dernière réunion de quartier, en ajoutant «  ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation ». Mais voilà, la suppressionn  de places de stationnement font tiquer certains élus et habitants tant de Vanves que dans d’autres communes. Au dernier conseil comunautaire de GPSO le 30 Juin dernier, les élus d’Issy les Moulineaux se sont même abstenus pour cette raison, car pour cette ville de prés de 60 000 habitants, il en faudrait 22… et le coût : 200 000 € par station parait il

     

    Huit communes limitrophes de Paris ont rejettées pour l’instant ce projet de voitures libre-service dont les travaux doivent démarrer  pour 250 stations sur les 750 prévues et se dérouler entre la mi-Juillet et Septembre 2011, afin de permettre une opération test pendant deyux mois 5octobre et Novembre) avant le grand lancement prévu le 1er Décembre 2011. Le Pré Saint Gervais et Clichy refusent pour des raisons budgétaires. D’autres parce que contrairement à Vélib’, Autlib ne suscite par l’enthousiasme des habitants comme à Vincennes. Enfin, quelques unes sont opposées par principe, comme Ivry, Montreuil dirugé par lesVerts avec Dominique Voynet : « Cela va généreer des trajets supplémentaires. Il faudra conduire des autolib » des stations trop pleines vers des stations vides. A priori, nous pensons que cela ne fonctionnera pas, cela coûtera cher, cela générera des déplacements parasites de voitures et ne jouera pas sur les déplacements pendulaires du travail à domicile, le vrai prob éme » expliquait elle au JDD

     

    Les Verts ont ayu Conseil Régional ont toujours été opposé au financement de cette opération, dénonçant un projet faussement environnemental ainsi que son coût très élevé. Cette « fausse bonne idée ne fera qu’ajouter des véhicules automobiles individuels dans la chaîne des transports, ceci en contradiction avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) de la région qui vise à réduire le trafic automobile (comme d'ailleurs l'impose la loi) ». Ils  sont particulièrement inquiets du montage financier de cette opération et de son coût pharaonique. En effet, « chacune des 46 communes participantes paye 50 000€ par station, soit environ 25 M€ pour la seule ville de Paris. Elle devra patienter dix ans avant d’amortir à peine 20 M€. C'est l'une des principales raisons du refus de nombreuses villes franciliennes ». Enfin, ils dénoncent l’optimisme béat qui accompagne le projet Autolib. « Ainsi, pour équilibrer son budget, Autolib devra cumuler 200 000 abonnés alors que Vélib peine à dépasser les 165 000 depuis 3 ans. C'est donc la menace de devoir renflouer Autolib avec des deniers publics qui plane au-dessus des villes même si Bolloré s'engage à assumer une partie des pertes ».

     

  • SENATORIALES : VANVES A ELU 9 SUPPLEANTS AUX GRANDS ELECTEURS (4 NC, 3 UMP, et 2 PS/EELV)

    Comme les Conseils Municipaux des 35 autres communes altoséquanaises, celui de Vanves s’est réunit hier en fin d’aprés pour procéder à la désignations des délégués et des suppléants pour les élections sénatoriales du 25 Septembre prochain. Mais toutes les communes ne sont pas logés à la même enseignes en fonction du nombre d’habitants. Vanves qui se classe dans la catégorie des villes de 9000 à 30 999 habitants, voit l’ensemble de ses conseillers municipaux, délégués de droit, et doit désigner 9 suppléants. Pour lesvilles au dessus de 31 000 habitants, elles ont droit à des délégués supplémentaires.  Les Hauts de Seine compte donc 2 095 grands électeurs (délégués de droit et délégués supplémentaires) avec  les 13 députés, les 45 conseillers généraux et 29 conseillers régionaux,  et 484 suppléants.

     

    A Vanves, 3 listes ont été présentés par les groupes politiques du Conseil Municipal qui ont eu chacunes des  élus : 4  suppléants pour le nouveau centre : Francine Thuilliez, Omar Hijaz, Izza Touitou, Christine Mury ; 3 pour l’UMP avec Sylvie Goujon, Hervé Holvoet et Patricia Kaazan et 2 pour PS/EELV qui ont fait liste commune : Antonio dos Santos (PS) et Corinne Praznosczy (EELV).

    Comme le Conseiller général et le conseiller régional sont à ce titre aussi grand électeur, Guy Janvier (PS) et Bernard Gauducheau(NC) ont dû désigné un grand électeur qui votera pour eux à ce titre : Valérie Matthey (PS) pour le premier, Patrick Bouery (NC) pour le second.

  • L’USINE NUCLEAIRE DE NOGENT A 110 KM DE VANVES ET DE PARIS : PAS RASSURANT !

    Il fallait s’y attendre !  Les écologistes franciliens sont montés au créneau comme l’a fait Cécile Duflot présidente du groupe EELV hier au Conseil Régional  en demandant lors d’une question orale « la fermeture de l’usine Nucléaire de Nogent sur Seine qui doit s’inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire ». Alors que se tenait hier après midi à Nogent sur Seine, une réunion extraordinaire la CLI (Commission locale d’information) de cette centrale afin de permettre à l'ASN (Agence de Sûreté Nucléaire) et le CNPE (Centre Nucléaire de Production d'Electricité) de réagir sur les récents événements au Japon et répondre à toutes les questions des membres de la CLI. ET les vanvéens sont concernés car comme tous les parisiens et franciliens, ils sont à 105 km de cette usine nucléaire, beaucoup plus proche que Tokyo par rapport à Fukushima.

     

    Les Verts ont expliqué  que  « plus de 14 centrales se trouvent à moins de 500 km de  notre Région. Celle qui nous inquiéte le plus, la centrale de Nogent sur Seine, est située à 105 km au sud Est de Paris. Les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s’échapper dans l’atmosphére en cas d’accident atteindraient à l’évidence des zones très éloignées du site et menaceraient directement 11,6 millions de franciliens. L’ASN a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la Centrale de Nogent. Enfin, le Plan particulier ne concerne que les communes dans un périmètre de 10 km de l’installation ».  Evidement, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional  ne croit pas que « nous puissions tirer une conclusion strictement locale de cette catastrophe en se contentant de réclamer sa fermeture. Ayant compris depuis la catastrophe de Tchernobyl que les nuages radioactifs passent les frontières, je ne vois pas très bien le sens qu’aurait une telle décision du point de vue de la gestion des risques ». Et de se référer au courrier qu’il vient d’envoyer au préfet de Région, car il est primordial, en cette période de questionnement sur le nucléaire, de disposer de toutes les informations sur la sûreté de cette centrale qui est la plus proche (110 km) de l’Ile de France, la Région Capitale ne disposant pas de centrale sur son territoire.

     

    Il a demandé au Préfet de la Région IDF, dans un courrier  que le Conseil régional soit associé aux réflexions sur la révision des dispositifs de prévention des risques : « L’actualité est malheureusement marquée non seulement par le tremblement de terre et le tsunami subis par le Japon mais aussi par les accidents à minima de niveau 5 sur l’échelle INES touchant les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dalichi. Il est d’ores et déjà avéré que nous sommes face à une catastrophe majeure et que la contamination s’étend. Il apparaît aujourd’hui dramatiquement évident que l’évacuation de populations extrêmement nombreuses n’est pas possible au Japon et l’agglomération de Tokyo vit au rythme du sens des vents. Dans ce contexte, le site de Nogent sur Seine, du fait de sa proximité de l’agglomération parisienne, suscite des questionnements nouveaux. Aussi, nous souhaitons que le Conseil Régional soit, à l’instar des autres acteurs du territoire, associé aux réflexions sur la révision des dispositifs visant à prévenir les risques technologiques et sanitaires pour notre région ». A cette fin, il lui demande « de passer en revue » avec ses « services », le détail des « plans particuliers d’interventions,  le plan d’urgence interne, les dispositifs ORSEC-RAD et  autres schémas de surveillance » dont la Région n’est pas pour le moment destinataire.

     

    UNE CENTRALE TRES CONTROVERSEE

    Il faut rappeler qu’au moment du lancement de sa construction en 1981, décidée en 1975 et l’entrée en fonction de son premier réacteur de 1300 MW en 1987, cette centrale de Nogent avait suscité une forte controverse parce qu’elle se trouvait aux portes de Paris, à 120/130 km au sud est de la capitale.  D’autant plus que sa mise en route avait été suivi d’un premier incident entraînant une interruption de plus de 20 jours parce que  tout d’abord des pièces nécessaires au montage de la turbine avaient été oublié à l’intérieur et se baladaient librement. Ensuite, les ingénieurs avaient découvert que l’eau de la Seine qui coule tout à côté était plus calcaire qu’ils ne le croyaient. Du tarte s’était déposé sur les parois des éléments  réfrigérants. Et des particules avaient obstruée les grilles des pompes qui prélévent l’eau de refroidissement dans le fleuve. Du coup les cris d’alarme venant des associations de défense de l’environnement mais aussi de scientifiques n’avaient pas cessé, et  provoqué quelques résistances de la part de certains administrations et organismes officiels, sur le choix de l’implantation.

     

    Ils mettaient en avant que 70% des eaux potables consommés par les franciliens provenaient des eaux superficielles de la Seine, de la Marne et de l’Oise. Et qu’un rejet de produits radioactifs dans l’atmosphère provoquerait une contamination des eaux des parisiens. « Il suffirait qu’un peu de vent d’ouest et du sud ouest, d’une pluie constante pour qu’en 5 jours, elle lave et dépose dans les riviére et les zones agricoles, le nuage radioactif  et que  la prise d’eau de Morsang sur Seine soit atteinte par la pollution » indiquait un rapport de l’agence de Bassin Seine-Normandie à la fin des années 80. « Un accident nucléaire aurait de graves conséquences par les niveaux de contaminations des prises d’eau superficielles » ajoutait il.

     

    Depuis ses organismes, et notamment le SEDIF (Syndicat des Eaux) présidé par André Santini, le célébre député de Vanves, avait intégré dans ses schémas cette usine de Nogent,  engagé et réalisé des travaux importants pour renforcer le maillage de leurs réseaux, afin de faire face à toute pollution accidentelle de longue durée. D’autant plus avec la catastrophe de Tchernobyl qui était intervenu entretemps. Ce qui était sage car en  septembre 2007, l'ASN  rapportait qu'un « incident significatif » provoquait « l'inondation de sous-sols des salles des machines et l'arrêt automatique des réacteurs » et surtout  confirmait « le manque de rigueur constaté lors des incidents survenus en fin d'année 2005 ». Cette inondation était due à un mur de ciment, censé protéger de l'eau, qui était fendu. Enfin, quelques jours après l'accident nucléaire qui s'est produit au Japon, un exercice de crise était organisé autour de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine dans l'Aube. C'était la première fois qu'un exercice en grandeur réelle avait lieu en France. Rassurant non !