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eelv - Page 24

  • Vanves et la sortie du nucléaire : La gauche régionale divisée sur la méthode !

    C’est un sujet d’actualité (présidentielle) qui fait débat au sein de la gauche comme l’a démontré un vœu déposé par les verts au Conseil Régional lors de sa derniére séance de Septembre, et dont les Verts de Vanves avaient fait le théme de leur premier café politique le 26 Septembre au Bristol, à l’initiative du Conseiller régional vanvéen, Marc Lipinski. Il est intéressant de revenir, durant cette semaine de vacances de la Toussaint où l’actualité s’est ralentie, sur cette question et d’autres afin d’éclairer les lecteurs du Blog Vanves Au Quotidien  

      

    Un voeu du groupe EELV au Conseil Régional sur la sortie du nucléaire avait été adopté le 30 Septembre dernier sans le PS, ni le PRG qui n'avaient pas pris part au vote  - 56 Pour contre 26 (UMP et MRC) - estimant que « cette question ne pouvait pas se régler dans cette assemblée où les deux formations appartiennent à la même majorité ». Ce voeu, présenté par Cécile Duflot avait notamment pour objet de faire sortir du bois les responsables nationaux socialistes (Benoît Hamon, Christophe Borgel) qui siègent au Conseil régional, alors que débutaient les négociations entre PS et EELV au niveau national. « Comment imaginer régler cette question par un simple voeu ? Le PS est clair sur la sortie de la dépendance au nucléaire et au pétrole » déclarait Benoît Marquaille (PS) en demandant un « grand débat national et démocratique. L'enjeu, c'est le rassemblement. Nationalement, nous travaillons sur ces questions ». Le PRG avait parlé d'un « voeu vertueux mais aux contours floux et imprécis quant aux moyens et au calendrier » tout en réclamant l’ouverture d’une conférence régionale sur la question nucléaire « afin de permetre à l’assemblée régionale de prendre une position rassembleuse sur le projet » avait précisé Edie Aït, président du groupe PRG-MUP en ajoutant « qu’il s’agirait pour la Région d’apporter sa contribution à la mise en œuvre d'un service publique de l’énergie et de décliner les actions que les collectivités locales pourraient prendre pour assurer la conversion écologique des territoires, préalable indépassable d’un programme sérieux de sortie du nucléaire ». Quant au  FdeG/PC, il ne souhaitait pas « rejouer à l'envers le lancement du programme nucléaire » sans concertation avec la population. « Le sujet fait débat au sein de l'Assemblée et au sein de chaque groupe politique. Ce débat existe dans tous les électorats » avait souligné Gabriel Massou (FG). Enfin, le MRC avait estimé que « ce voeu entendait profiter d'un effet d'aubaine à l'heure où d'autres partenaires de gauche débattent du nucléaire. Il n'est ni opportun ni raisonnable de cristalliser la question énergétique sur la sortie du nucléaire ».

    Après ce vote, le groupe EELV avait rappelé dans un communiqué qu’il avait souhaité « mettre sur la table la question de principe de la sortie progressive du nucléaire pour engager enfin la nécessaire transition énergétique de notre pays. Six mois après le début de la catastrophe de Fukushima toujours en cours et quelques semaines après l’accident de Marcoule, le message du Conseil régional prouve  la prise de conscience (et la défiance) collective vis-à-vis de l’atome. Les élus écologistes estiment qu’il s’agit également d’un acte politique fort à l’égard des 12 millions de franciliens qui sont directement menacés dans le cas d’un accident majeur à la centrale de Nogent-sur-Seine. Alors que la demande adressée à la Préfecture de Région sur l’existence d’un plan d’intervention et d’évacuation dans le cas d’un accident majeur est restée lettre morte, le Conseil Régional a pris ses responsabilités… Alors qu’EELV travaille actuellement au niveau national avec ses partenaires de gauche à la préparation des échéances de 2012, le vote de ce vœu est un bon augure pour la préparation d’un pacte de coalition, comprenant une loi de sortie du nucléaire ». Quant à l’UMP, son groupe ironisait, dans un communiqué sur ses élus  PS qui « n’ont pas souhaité prendre part au vote, englués dans les contradictions des candidats aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012 et les pressions des Verts à l’aube des échéances électorales à venir . D’ailleurs, Guillaume Balas, président du groupe PS, avait reconnu dans le quotidien Les Echos que « ce vœu n’était qu’une manœuvre des Verts pour piéger le Parti Socialiste ». Et de  dénoncer la posture du PS francilien qui « sous la pression de l’aile verte de sa majorité a été incapable d’affirmer une position claire et précise sur la question du nucléaire ».

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».

  • HEUREUSEMENT LE BORDEL SENATORIAL DU 92 NE TOUCHE PAS VANVES !

    Malgré ce parfum de vacances estivales qui régne, avec de gros départs en vacances ce week-end nos élus étaient au travail la semaine dernière. Guy Janvier (PS) a participé à la commission permanente du Conseil Général lundi dernier, Bernard Gauducheau à la commission permanente du Conseil Régional Jeudi dernier où il a été le porte parole de son groupe NC en défendant plusieurs amendements et en se faisant tutoyer même par Jean Paul Huchon. Mais l’événement du début de ces vacances d’été 2011 restera sans contexte le « bordel » sénatorial altoséquanais tant à gauche qu’à droite

     

    Heureusement Vanves, n’est pas touché, pour l’instant. La preuve : Isabelle Debré dirigeait le grand ménage de l’été (et non de printemps) à la permanence UMP Samedi dernier.   Mais quand même ! Alors que la gauche partait unie face à une droite divisée, patratrac ! Le Parti de Gauche annonce le 1er Juillet dernier son intention de faire une liste conduite par Pascale Le Néouannic, conseillère régionale comme notre maire. Et, à la suite de la condamnation pour harcélément moral de Pascal Buchet, tête d’une liste PS-PC/Front de Gauche et EELV, des socialistes comme Pierre de Gaborit et Simone Catoire ont annoncé lundi dernier, se retirer de la liste face au « problème morale et politique que pose la condamnation du premier secrétaire fédéral ».

     

    Du coup, les Verts se sont demandés s’il fallait ou non  rester - à la condition qu’il soit soutenu par la fédération PS 92 – ou s’allier à une liste dissidente qui pourrait être conduite par Philippe Kaltenbach maire de Clamart qui considére que la candidature Buchet plombe la liste, et Pierre de Gaborit éternel opposant des maires UMP de Boulogne qui était en seconde position derrière Pascal Buchet lors du vote des militants PS, et même constituer une liste autonome EELV qui aurait le soutien moral et national d’Eva Joly. L’ancienne magistrate serait très sensible, parait il aux circonstances du drame qui a frappé la mairie de Fontenay en 2007 mettant en cause un élu et qui prend une singulière dimension aujourd’hui avec l’affaire DSK. 

     

    Tout cela est bien sûr remonté au siége du PS National où une réunion s’est tenue lundi dernier en présence de Christophe Borgel, secrétaire national chargé des fédérations et des élections où Pascal Buchet a plaidé sa cause, comptant sur le soutien de Martine Aubry et en mettant en balance le poids de sa fédération. Une réunion extraordinaire du Conseil Fédéral PS 92 s’est tenu jeudi dernier d’où il n’est rien ressorti puisque tout le petit monde socialiste altoséquanais était divisé : Un  tiers était pour le statu quo faisant confiance au 1er Sectéraire Fédéral de mener la liste. Un second tiers se prononçait pour un nouveau vote des militants altoséquanais à la Rentrée pour élire une nouvelle tête de liste. Enfin, un troisiéme tiers faisait confiance au Bureau National de PS pour prendre une décision, ce qui devrait être le cas, demain à 17H.

     

    Heitreusement, à droite, c’est plus simple. Tout le monde sait qu’elle est divisée avec deux listes dissidentes à l’UMP conduite l’une par le sénateur sortant Jacques Gautier furieux d’avoir été éjecté au profit de Georges Siffredi, l’autre par Joelle Ceccaldi Raynaud,  député et maire de Puteaux furieuse de  n’avoir  pas été retenue, et craignant surtouit pour son siége de député si elle devait faire face en Juin 2012 à JC Fromantin, maire de Neuilly. Quel courage ?  A cela il faut ajouter une liste NC conduite par Hervé Marseille maire de Meudon avec comme dernier de liste, André Santini, une autre par Denis Badré sénateur maire de Ville d’Avray pour les nouveaux Centristes, et une liste DVD conduite par Hugues Sirvien Vienot, ex-UDF/PR, ex-maire adjoint de Boulogne. Mais voilà, si Roger Karoutchi, tête de la liste UMP avec Isabelle Debré, se donnait l’été pour essayer de calmer les vélléités dissidentes UMP, il n’a pas été aidé par les dernières déclarations de Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine. Il avait imposé Georges Siffredi pour ne pas constituer, lui aussi, sa liste dissidente, et remet en cause maintenant la place d’Isabelle Balkany. Vous suivez ! Les sénatoriales dans les Hauts de Seine sont toujours passionnantes.