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eelv - Page 24

  • LA CRISE AU CENTRE DES DEBATS POLITIQUES A VANVES : Les écologistes proposent des remédes radicaux…sans y croire !

    C’était au tour des Verts mardi soir au Bistroquet de parler de la crise et surtout du contre budget d’Eva Joly pour 2012  « un new deal écologique et social » dans le cadre de leur café politique mensuel sur le théme général  « comment s’en sortir ? » : « La conversion écologique de l'économie » après « comment sortir du nucléaire » et avant  « comment sortir de la Véme Répubblique », « des systémes et agences de notation »…comme l’a indiqué Marc Lipinski, conseiller régional EELV qui accueillait Eva Sas, experte auprès des comités d’entreprises et chargée du programme économique et social d’EELV pour les présidentielles

      

    Ce théme a fait moins recette que le nucléaire alors que « cette crise que nous connaissons dure depuis la chute de la banque Lhemans Brothers et va durer » à l’entendre. « C’est une crise de la dérégulation, de la finance, des inégalités, de l’écologie avec l’augmentation (erratique) des matières premières, budgétaire dû au dogme anti impôt » a-t-elle déclaré en expliquant pourquoi le Verts ne croient pas au retour de la croissance, d’autant plus que « les entreprises ne vont pas se remettre à investir et les consommateurs vont épargner…La croissance faible, voir molle va durer ». Pour elle (et les verts) « on ne peut pas s’en sortir avec le même modèle ! »…. « Il faut affronter la crise budgétaire par exemple, en augmentant la fiscalité, car le déficit et l’endettement sont anti social ». Et de parler de 100 Milliards de pertes fiscales depuis 2000, grâce aux cadeaux fiscaux avec la réforme du barême de l’impôt sur le revenu, le crédit-impôt-recherche « qui est une niche fiscale accordée aux entreprises », la baisse de la TVA (dans la restauration)… « sur lesquelles il faudra revenir ». A ses yeux « la conjonction des politiques de réduction fiscales fait peser le danger d’une récession ».

     

    Elle a alors abordé les solutions proposées par les écologistes qui apparaissent drastiques et reposent principalement sur une réforme profonde de la fiscalité, en appelant carrément à une augmentation des recettes fiscales, à une taxation du revenu capital, de l’héritage « au maximun »,  à un impôt plancher  sur les bénéfices pour les grands entreprises, à une réorientation des dépenses de l’Etat afin de répondre à l’objectif de la conversion écologique de l’économie. Elles reposent aussi sur les marges de manœuvres fiscales afin de lancer une politique énergétique globale avec des mesures importantes : Rénovation thermique des bâtiments, réorientation de la politique des transports, imposition de ritères carbones dans les marchés publics, développement des emplois verts « car les politiques environementales créent de l’emploi ». Sans rentrer dans le détail des mesures prévues pour les entreprises dans leur programme pour les présidentielles et dont elle longuement parlé.

     

    Heureusement, dans l’assistance, il y avait quelques éclogistes réalistes : « On ne passera pas au pouvoir avec une telle politique ! Les français ne pourront pas accepter cela » s’est exclamé Pierre Toulouse.  « C’est poser la question comment convaincre les gens ?  Comment vend on cette politique ? On est coincé dans un systéme complexe où la politique radicale que l’on propose est impossible à mettre en oeuvre » a reconnu Marc Lipinski. « On a vraiment l’impression de ne voir que par la question « qui va payer la dette ? ». Mais comment met ont plus de justice dans le traitement de la crise pour s’en sortir » a demandé un participant. Alors qu’un autre faisait état d’un sondage (sérieux) qui faisait apparaître que les français n’ont pas envie de se priver à Noël. « Mais c’est compréhensible. Noël, la famile, la bouffe, c’est ce qui reste quand on déprime ! »

  • Vanves et la sortie du nucléaire : La gauche régionale divisée sur la méthode !

    C’est un sujet d’actualité (présidentielle) qui fait débat au sein de la gauche comme l’a démontré un vœu déposé par les verts au Conseil Régional lors de sa derniére séance de Septembre, et dont les Verts de Vanves avaient fait le théme de leur premier café politique le 26 Septembre au Bristol, à l’initiative du Conseiller régional vanvéen, Marc Lipinski. Il est intéressant de revenir, durant cette semaine de vacances de la Toussaint où l’actualité s’est ralentie, sur cette question et d’autres afin d’éclairer les lecteurs du Blog Vanves Au Quotidien  

      

    Un voeu du groupe EELV au Conseil Régional sur la sortie du nucléaire avait été adopté le 30 Septembre dernier sans le PS, ni le PRG qui n'avaient pas pris part au vote  - 56 Pour contre 26 (UMP et MRC) - estimant que « cette question ne pouvait pas se régler dans cette assemblée où les deux formations appartiennent à la même majorité ». Ce voeu, présenté par Cécile Duflot avait notamment pour objet de faire sortir du bois les responsables nationaux socialistes (Benoît Hamon, Christophe Borgel) qui siègent au Conseil régional, alors que débutaient les négociations entre PS et EELV au niveau national. « Comment imaginer régler cette question par un simple voeu ? Le PS est clair sur la sortie de la dépendance au nucléaire et au pétrole » déclarait Benoît Marquaille (PS) en demandant un « grand débat national et démocratique. L'enjeu, c'est le rassemblement. Nationalement, nous travaillons sur ces questions ». Le PRG avait parlé d'un « voeu vertueux mais aux contours floux et imprécis quant aux moyens et au calendrier » tout en réclamant l’ouverture d’une conférence régionale sur la question nucléaire « afin de permetre à l’assemblée régionale de prendre une position rassembleuse sur le projet » avait précisé Edie Aït, président du groupe PRG-MUP en ajoutant « qu’il s’agirait pour la Région d’apporter sa contribution à la mise en œuvre d'un service publique de l’énergie et de décliner les actions que les collectivités locales pourraient prendre pour assurer la conversion écologique des territoires, préalable indépassable d’un programme sérieux de sortie du nucléaire ». Quant au  FdeG/PC, il ne souhaitait pas « rejouer à l'envers le lancement du programme nucléaire » sans concertation avec la population. « Le sujet fait débat au sein de l'Assemblée et au sein de chaque groupe politique. Ce débat existe dans tous les électorats » avait souligné Gabriel Massou (FG). Enfin, le MRC avait estimé que « ce voeu entendait profiter d'un effet d'aubaine à l'heure où d'autres partenaires de gauche débattent du nucléaire. Il n'est ni opportun ni raisonnable de cristalliser la question énergétique sur la sortie du nucléaire ».

    Après ce vote, le groupe EELV avait rappelé dans un communiqué qu’il avait souhaité « mettre sur la table la question de principe de la sortie progressive du nucléaire pour engager enfin la nécessaire transition énergétique de notre pays. Six mois après le début de la catastrophe de Fukushima toujours en cours et quelques semaines après l’accident de Marcoule, le message du Conseil régional prouve  la prise de conscience (et la défiance) collective vis-à-vis de l’atome. Les élus écologistes estiment qu’il s’agit également d’un acte politique fort à l’égard des 12 millions de franciliens qui sont directement menacés dans le cas d’un accident majeur à la centrale de Nogent-sur-Seine. Alors que la demande adressée à la Préfecture de Région sur l’existence d’un plan d’intervention et d’évacuation dans le cas d’un accident majeur est restée lettre morte, le Conseil Régional a pris ses responsabilités… Alors qu’EELV travaille actuellement au niveau national avec ses partenaires de gauche à la préparation des échéances de 2012, le vote de ce vœu est un bon augure pour la préparation d’un pacte de coalition, comprenant une loi de sortie du nucléaire ». Quant à l’UMP, son groupe ironisait, dans un communiqué sur ses élus  PS qui « n’ont pas souhaité prendre part au vote, englués dans les contradictions des candidats aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012 et les pressions des Verts à l’aube des échéances électorales à venir . D’ailleurs, Guillaume Balas, président du groupe PS, avait reconnu dans le quotidien Les Echos que « ce vœu n’était qu’une manœuvre des Verts pour piéger le Parti Socialiste ». Et de  dénoncer la posture du PS francilien qui « sous la pression de l’aile verte de sa majorité a été incapable d’affirmer une position claire et précise sur la question du nucléaire ».

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».