Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

département des hauts de seine - Page 25

  • ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LENDEMAINS DE SECOND TOUR (Suite et Fin) ET DEJA LES MUNICIPALES EN LIGNE DE MIRE

    Aux lendemains de ses élections législatives dans les Hauts de Seine, chacun est resté sur ses position : « Les socialistes nous avaient annoncés, avant les élections, que le PS prendrait 4 siéges à la droite. En réalité, il ne voulait pas nous dire qu’ils en prendraient déjà 2 au PC dés le 1er tour, qui se voit amputé des 2/3  de ses parlementaires. On est sans pitié avec les alliés ! A droite, nous avons perdu deux siéges…parce que nous n’avons pas toujours été suffisamment vigilant dans nos campagnes. Contrairement à ce que l’on a dit, il n’y a pas de tremblement de terre dans les Hauts de Seine » qui « subissent le courant politique qui s’est déployé sur l’ensemble de la France » a déclaré Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général  qui veut jouer maintenant au patron de l’UMP 92,  en préconisant d’accepter « de se rassembler dans nos diversités. La droite est diverse, et de plus en plus. Nous devons l’accepter parce qu’elle correspond au corps électoral qui veut à côté de ses grandes forces, qu’il y ait place pour l’expression d’autres sensibilités. A l’UMP, nous n’avons pas été assez précautionneux de ce point de vue pour laisser s’exprimer davantage les autres sensibilités à côté de nous ! Je souhaite qu’à l’avenir dans ce département qui est tellement observé, jalousé, critiqué souvent même vilipendé, nous ayons la sagesse de nous rassembler en acceptant nos différences ». Pascal Buchet, secrétaire fédéral du PS 92 réagissait de son côté en expliquant que « Les socialistes qui n’avaient aucun député depuis 1993, en ont quatre (Alexis Bachelay, Julie Sommaruga, Sébastien Pietrasanta et Jean Marc Germain). C’est une victoire impressionnante des socialistes et une défaite toute aussi impressionnante de Sarkozy dans son fief. Au-delà des succés des socialistes, nous voyons à quel point dans de nombreuses circonscriptions, les écarts sont très faibles. C’est la sarkozie et sa ligne dure qui a été battu (Guéant, Pemezec, Aeschlimann) »

     

    Deux leçons ont été tiré du scrutin tant du côté  des gaullistes que des centristes à travers les réactions de nos édiles locaux ses derniers jours. JF Copé, secrétaire génaral de l’UMP,  lors de son déplacement à Levallois pour soutenir Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois,  avait déjà annoncé ce qu’il a déclaré sur les plateaux TV Dimanche : Lancer une grande campagne de mobilisation à la Rentrée.  Selon les derniers chiffres, le militantisme UMP est resté très fort dans les Hauts de Seine : 13 500 militants au 31 Mai 2012 (+41% par rapport à Mai 2011) et 15 à 16 000 prévus pour Juillet 2012. « Depuis le 6 Mai, nous enregistrons 1000 adhésions par jour au niveau national : l’UMP devrait compter 280 à 290 000 adhérents fin Juillet » indiquait Roger Karoutchi, sénateur et Secrétaire Départemental UMP. Mais ce n’est pas suffisant  comme il l’a bien expliqué ses derniers temps : « La formation unifiée créée en 2002 permet d’assurer la présence au sdecond tour, mais elle n’a pas les réserves nécessaires pour dépasser ses objectifs. Le vrai sujet maintenant, c’est de savoir s’il peut y avoir une grande famille centriste non intégrée à l’UMP organisée à nos côtés ».

     

    Dans le même temps, Chantal Brault, maire adjoint à Sceaux,  qui a été une responsable du Modem 92 et a pris ses distances avec François Bayrou lorsqu’il a pris fait et cause pour François Hollande, expliquait lors de la soirée électorale du Conseil Général dimanche : « Les cartes vont être rebattues, nous allons nous réorganiser, car nous ne pouvons pas continuer comme cela, car il y a un problème de gouvernance au Mouvement Démocrate. Si nous pouvons rassembler le centre, lui donner une visibilité dans ce département, re-constituer les troupes, les rassembler et peser dans le débat départemental et national, c’est mon espérance. Je sais que ce sera compliqué, un peu long. Mais il faut y arriver sans perdre son âme et son identité. Patrick Devedjian a dit « on se rassemble avec nos diversités ». Nous avons aussi des diversités. On essayera de les rassembler pour être une force qui  compte dans le département »... avec le NC, avec la Majorité Départementale (?) qui restent très discret sur ce point là      

     

     

    Enfin, ils ne  cachent pas que ses élections législatives annoncent les municipales : « Il y a des villes où on peut avoir une stratégie pour 2014. Et des villes où il y a besoin de rajeunir les équipes pour les garder ! » constatait, en autre, JJ Guillet président de l’UMP 92 et député de la 8éme circonscription (Meudon). Vanves est concerné bien sûr comme toutes les autres villes. André Santini (NC) insistait lundi soir lors d’une soirée UMP/NC de remerciements aux militants qui avaient participé à sa campagne, sur la nécessité de travailler  en union pour 2014, de parler du bilan (extraordinaire) de la municipalité de Vanves, de revoir certaines méthodes etc…. « On n’a plus la possiblité de faire des guerres d’égo, ni d’avoir d’état d’âmes » ajoutait Bernard Gauducheau (NC). « Je ne suis pas inquiet pour les municipale. Nous avons un bon bilan, une bonne équipe. Nous allons travailler ensemble. Et nous allons retrouser nos manches ! » expliquait Isabelle Debré (UMP). Histoire de poser le débat à droite : Une liste d’union ou deux listes pour ratisser large !      

     

    Du côté de l’opposition municipale, c’est encore l’inconnu, dans la mesure où il n’est pas sûr que Guy Janvier (PS) conduise la liste en 2014. Un nom circule sous le manteau, Nicolas Chaigneau  (PS) qui a été le directeur de campagne de Guy Janvier en 2008. La section PS a un nouveau secrétaire avec Antonio dos Santos depuis la démission de Fabian Estellano nommé en Province dans la Région du Chabichou. Enfin du côté des Verts, il en est de même à moins que Lucile Schmid  ne décide de prendre la tête des Verts en 2014 dans la foulée des élections législatives. Car tous ont bien remarqué que « Vanves fait partie des villes qui ont subis de plein fouet la progression de la gauche » à l’occasion de ses élections législatives. Socialistes et écologistes veulent en profiter alors qu’à droite ils se rassurent en expliquant « Il n’y a pas qu’à Vanves qu’on a voté à Gauche ». Quant à faire des prévisions, laissons cela à ces fameux commentateurs du dimanche soir et éditorialistes du Lundi matin qui font des plans sur la cométe.

  • VANVES PARTICIPE A LA SCIENCE SE LIVRE SUR LE THEME DE « ILLUSIONS »

    Vanves participe à ce rendez-vous annuel de la cuulture scientifique organisé par le Conseil Général des Hauts de Seine qui explore le théme de l’Illusion en 2012. Trois expositions seront organisés à partir du 20 Janvier jusqu’au 8 Février par la Bibilothéque municipale : Tout d’abord, « Le Cabinet des illusions » qui permettra d’entrer dans le monde mystérieux du Cabinet des Illusions… « Ouvrez l’œil : les illusions d’optique auront raison de votre cerveau ». Ensuite « le Monde merveilleux des magiciens » avec des affiches originales, hautes en couleurs, et des objets anciens, utilisés dans les tours d’illusions, qui recréent l’atmosphére des grands magiciens et illusionnistes des temps passés. Enfin « Jeux d’illusions » pour le jeune public : « Figures géométriques, taches de couleurs, lignes droites ou courbes, personnages cachés…l’œil s’affole, le cerveau se trompe : le grand jeu des illusions commence ». Des ateliers « Ecole de la Magie » sont prévues les Mercredi 25 janvier et samedi 4 février à 14h, 15h15 et à 16H30

     

    Cette manifestation qui rassemble chaque année plus de 10 000 participants et a pour objectif,  une meilleure diffusion des connaissances scientifiques auprès du public, usagers ou curieux, mettra en avant plusieurs champs scientifiques comme les illusions d’optique, auditives, la médecine, les mathématiques, l’art, la physique, la philosophie…  Cette thématique permet de croiser les différents champs scientifiques comme la biologie, la physique, les mathématiques (des illusions d’optique, perception rétinienne, exobiologie aux hallucinations), et de prolonger le dialogue « arts et sciences » commencé lors de la précédente édition. Depuis longtemps, artistes et scientifiques sont fascinés par les phénomènes des « Illusions ». Dans certaines situations, ce que nous voyons ou ce que nous entendons ne correspond pas à la « réalité ». Plus récemment, les « illusions » ont été utilisées comme outils d’investigation par les scientifiques s’intéressant au fonctionnement du cerveau.

     

    28 structures culturelles (bibliothèques, musées départementaux, théâtres, etc.), dans 23 communes des Hauts-de-Seine, présenteront au public près d’une centaine d’animations gratuites : des rencontres avec des scientifiques, des débats, des expositions, des ateliers, notamment pour les enfants et des séances de projection en 3D. A ne pas manquer : des ateliers Enfants sur les thémes de la magie, des illusions d’optique, du camouflage des animaux, des objets invisibles, des lectures d’ouvrages scientifiques, des jeux d’illusions dans l’art d’André Le Nôtre, des projections de film et des lectures théâtralisées.

  • VANVES BIEN REPRESENTE AU FORUM DE CAMPAGNE LOGEMENT 92

    Les 17 associations de solidarité  qui ont lancée la Campagne Logement 92 et organisé un Forum à Asnières Samedi dernier, ont réussi leur coup, en réunissant de très nombreux altoséquanais et non des moindres avec Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, les maires de Sceaux (Philippe Laurent, NC), deNanterre (Patrick Jarry FdeG) et Jacques Bourgoin (FdeG/PC), des représentants de grandes associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique… qui sont intervenus dans le débat, sans compter tous ceux qui sont venus de tout le département dont de nombreux vanvéens de différentes associations.

     

    Une déclaration commune a été lu en fin d’après midi dans laquelle elles souhaitent promouvoir 4 objectifs : La Mixité sociale  tout d’abord : « Nous attendons que les communes et les intercommunalités du département appréhendent le problème de la mixité sociale de manière globale et locale, qu’elles agissent de manière efficace en mutualisant les moyens sur des bassins de population importants tout en favorisant des mixités de proximité dans chaque commune, quartier immeuble ». Elles souhaitent que la loi évolue vers un seuil obligatoire 30% de logements sociaux par commune qui doivent laisser une part significative aux plus fragiles, ce qui suppose de fixer des seuils par catégorie de logements (PLAI, PLUS, PLS). Ensuite construire plus de logements, attendant que les collectivités territoriales se donnent les moyens de faire appliquer et soutiennent les engagements inscrits dans le cadre du Grand Paris, ainsi que le maintien et l’évolution des dispositifs d’hébergement pour répondre à l’urgence sociale. Enfin, créer un observatoire citoyen dans chaque commune pour observer les évolutions et la mise en œuvre des objectifs.

     

    Mgr Gérard Daucourt, Evêque de Nanterre en a profité pour préciser les choses surtout aprésc l’article du Parisien de Samedi: « L’Evêque ne méne pas le combat, mais envoie les gens au front. Ce sont les associations qui ont lancée cette action. Je suis fier d’une Eglise qui ne s’occupe pas de ses petites affaires, mais de toutes les autres. C’est bien plus productif que des discussions oiseuses sur la laïcité » a-t-il déclaré en se félicitant de la présence des élus. « Il n’est pas possible qu’un Chrétien dise ne pas être concerné. Il y a quelque chose qui bouge dans ce département ».  De même, le délégué du Secours Catholique a précisé que « c’est bien 17 mouvements qui ont décidé de s’unir pour faire avancer le logement et la mixité sociale. Ce chemin de crêtes est le seul possible face aux défis ! Nous appelons à nous engager dans ce chemin là ».

     

    Le débat qui s’est déroulé sur une heure et demi a été très dense. Un maire adjoint de Saint Cloud n’a pas caché que « ces changements doivent se faire avec la population » car « elle n’est pas d’accord (pour densifier). Il faut du temps et de la pédagogie pour construite ». Philippe Laurent (Sceaux) a reconnu rencontrer les mêmes difficultés pédagogiques à Sceaux : « Les 20% de la loi SRU étaient important et unanimement partagé par les élus locaux, avec des conditions sur la pédagogie – tenir un discours commun vis-à-vis des populations- et sur les aspects juridique – le foncier n’est pas une marchandise comme les autres ! ». Jacques Bourgoin (Gennevilliers) a bien posé la question : « Doit on laisser le logement aux lois du marché ou est-ce un droit fondamental ? » en donnant l’exemple des Grésillons où « nous avons dû créer une ZAD pour éviter que les prix montent depuis l’annonce de la création d’une station du Grand Paris Express ». Ce qui ne devrait pas manquer de se passer du côté du Clos Montholon à Vanves.

     

     « Les restrictions financières des collectivités locales empêchent les communes de construire (du logement social), sans compter le gel des crédits bancaires qui va restreindre les constructions » a constaté Patrick Jarry (Nanterre) considérant que la loi SRU est arrivé trop tard : « une partie des élus ont pensé qu’ils pouvaient ne pas l’appliquer et même l’arrêter avec l’élection de Nicolas Sarkozy ». Il a rappelé que « l’on a demandé à toutes les communes adhérantes de Paris Métropole de s’engager sur ce qu’elles sont prêtes faire dans les 5 ans à venir en matière de logements sociaux, intermédiaires ».

    Patrick Devedjian a défendu les efforts du département  - Il construit le plus en IDF avec 5,24 logements pour 1000 habitants (4,82 en ID, 4,11 en petite couronne) entre 2008 et 2011 – qui a 26% de logements sociaux « peut être mal répartis » et ceux des 14 villes altoséquanaises en dessous du seuil : « La loi leur a donné 20 ans pour se mettre à niveau. Elles font ce qu’il faut, certains oscillant de 600 à 15000% d’efforts. 4 vont passer la barre des 20%. Ville d’Avray est passé de 4 à 11% en 4 ans. Notre souci est d’aider au rattrapage ses 14 villes. Mais c’est compliqué, car il faut respecter leur densité, le choix urbain de chaque ville… ».