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conseil municipal - Page 94

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Lorsqu’un vert dérape lors d’un vif débat sur la vidéoprotection

    Le Blog de Vanves revient cette semaine sur le Conseil Municipal du 6 Février qui a étudié de nombreux dossiers importants comme la sécurité et la prévention, avec la question de Valérie Mathey (PS) sur les incidents qui seccouent depuis 9 Mois la rue de Châtillon et les suites de la réunion publqe du 31 Janvier 2013.

     

    Ainsi le Conseil municipal a autorisé le maire à faire toute demande de subvention de subvention pour financer la vidéoprotection dans les rues de Vanves. Dix caméras ont été installées depuis 2005 sur la voie publique : placces de la République, du Président Kennedy, rues Auguste Comte, Jean Jaurés, Carrefour Albert legris, rues Dardenne, Falret et au  Fun Park. Une onziéme caméra a été installé à l’angle des rues de la République et Dardenne, à la suite de plusieurs actes de vandalismes commis sur les vitrines de certains commerces de ce secteur et ede regroupements de personnes perturbant la tranquillité du quartier. « Nous vous avons demandé une évaluation de la vidéoprotection qui n’est qu’un outil qui doit s’additionner à d’autres  dispositifs » a réagit Valérie Mathey (PS) en demandant « combien d’actes de délinquance ont pu être empêché » tout en insistant. « Ce sont des caméras pour voir ce qui se passe. Surtout lorsqu’il y a des fautes graves. Elles font fuir les délinquants » a tenté d’expliquer Laurent Lacomére (UMP) maire adjoint chargé de la sécurité. « On peut très bien évaluer. Cela se fait dans d’autres villes » a surenchérit Jean Cyril Le Goff (PS). Du Coup, Pierre Toulouse (EELV) s’est énervé et a dérapé : « Pour que cela soit vraiment efficace, on pourrait mettre des armes à feu à côté des caméras. Allez jusqu’au bout de vos idées ! » - « La vidéoprotection est un outil de haute technologie qui ne permet pas d’avoir une évaluation scientifique. Mais nous avons réussi à faire cesser certains actes, vols, dégradations. Mais cela reste ponctuel » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI).  

     

    Dans le même temps, le conseil municipal a fait une demande de subvention de 67 300€ pour le financement des actions de présention de la délinquance au conseil Général des Hauts de Seine comme chaque année. Des actions de prévention réalisées par ESCAL, le pôle Jeunesse 16/25 ans, le service de l’éducation et de la prévention Santé : « La bourse au permis de conduire » (2800€) ; « la formation générale au BAFA » (1500 €) ; « Je(ux) jeunes citoyens- le labo des sciences (10 000 €) qui sont une réflexion sur les notions de citoyenneté, de démocratie, de la place des institutions, la portée des régles et de la loi à partir de jeux collectifs ; « Coup de pouce «  (10 000€) qui est une aide aux devoirs personnalisée d’enfant en élémentaire ; « Coup de pouce CLE » (5000 €) qui est un suivi individualisé par groupe de 5 éléves de CP repérés en difficulté d’apprentissage de la lecture ;  « Club santé (50000 €) ; « Jeux dangereux » (5000 €) ; « Club 11/17 ans » (10 000 €) qui est une nouvelle action ; « soutien à la parentalité » (8000 €) ; « Organisation de mini-séjours et en semi autonmie » (4500€) pour les 11/17 ans ; « Pôle création  nu^érique «  (1000 €), « interventions en milieu scolaire » (2500 €) avec des ateliers de prévention et de sensiblisation au bon usage usage d’Internet au sein des établissements scolaires ».  

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TRES INTERCO : « tour de passe passe », « aubaine religieuse » et j’en passe !

    Tous les élus municipaux ont commencé, Mercredi soir,  par rendre hommage à l’un de leurs prédécesseurs Raymond Deniau, qui est décédé le 23 Janvier dernier, et qui a siégé dans cette salle des fêtes de 1983 à 2001. « C’est un des notres qui s’en est allé. Un homme de conviction, engagé pour les vanvéens » a déclaré Bernard Gauducheau en rappelant la vie de cet ancien de Michelet, d’EDF qui a notamment travaillé dans son centre d’Etudes et de Recherche de Clamat, de cet homme qui « montrait une image du militantisme profond et intégre », qui aimait « sa ville, ce village et surtout son charme (du centre ancien) ». La haute tenue de ce conseil de plus de 3H où chacun a défendu ses positions, a été le plus bel hommage rendu à cet homme mais aussi à tous ceux qui ont servi, comme lui, leur ville. Et pourtant les sujets de division ne manquaient pas, avec l’exercice de style, répété à chaque conseil,  de quelques uns sur le thermique, les économies d’énergie,  les fluides, le théâtre et la culture, les services publics avec la Trésorerie et la CPAM,  GPSO et le personnel communal 

     

    Le débat d’orientation budgétaire a donné lieu finalement à un échange très vif à propos du tour de « passe passe » dénoncée par les Verts, et notamment Claire Papy (EELV) qui a utilisé ce terme,  et les socialistes,  à propos des impôts locaux : « Stabilisation au niveau local en 2013 comme c’est le cas depuis 4 ans, mais augmentationau niveau de l'interco  de 9% de la taxe d’habitation acccompagnée d’une hausse des bases de 3%,  et la création d’un nouvel impôt  avec la part communautaire de la taxe fonciére des propriétés baties (0 ,3%),  ce qui aura des conséquences sur les impôts des vanvéens » a déclaré Jean Cyril Le Goff (PS) qui a parlé de « matraquage fiscal pour 8 à 9 M€ » en « s’abritant derrière la loi fiscale, la péréquation, la solidarité. GPSO a bon dos. Au moins un tiers sera reversé aux vanvéens » en faisant allusion à la Dotation de Solidarité comunautaire et l’attribution de compensation versée par GPSO. « Et cela à un an des municipales » a-t-il conclu.  « On a déjà senti combien les choses se déplacent. L’essentiel des décisions sont prises à GPSO. C’est plus facile de faire comme cela. Ce sont les grandes communes (Issy, Boulogne) qui dictent la politique de GPSO, Vanves n’étant pas moteur dans ses choix stratégiques » a ajouté Lucile Schmid (EELV).

     

    Ces déclarations ont particulièrement excédés le maire qui a eu l’impression « d’assister à un dialogue de sourd : Depuis 2003, GPSO (ex-Arc de seine) a beaucoup apporté à Vanves » en revenant bien sûr sur l’affaire SFR qui représentait 50% des ressources fiscales de la ville lorsqu’il a succédé à Guy Janvier. « L’entrée dans l’Interco de Vanves a permis de faire face à son départ. Ou sinon Vanves aurait été dans de graves difficultés, et n’aurait pas connu le développement d’équipements importants. Je suis sidéré d’entendre parler de tour de passe passe. Alors que c’est la Gauche qui est championne en la matière : pression fiscale de plus en plus forte, dépenses nouvelles générées sans aucune concertation (rythmes scolaires), péréquation financière nationale et régionale soi disant parce que les communes des Hauts de Seine sont riches…Mais le tour de passe passe est de prendre de l’argent dans les Hauts de Seine, là où il y a soi disant de l’argent, de le donner ailleurs, c'est-à-dire à des villes dont on ne sait pas la façon dont elles sont gérées, pour arriver finalement à fragiliser tout le monde »

     

    D’autres échanges moins vifs mais tout aussi ferme ont marqué les débats : Tout d’abord sur le PLH (Plan Local de l’Habitat) de GPSO sur lequel le conseil municipal a donné un avis positif, la plupart des groupes politiques étant d’accord sur le constat et sur les actions sur Vanves : 99 logements à construire par an dont 25% de logements sociaux.  Anne Laure Mondon (PS)  a souhaité insister sur le parcours résidentiel pour acccompagner les vanvéens tout en s’inquiétabnt des effets de la territorialisation des objectifs qui impliquera des investissements important en équipement. Le PS n’en reste pas moins vigilant sur le devenir des terrains Aristide Briand où sont prévus 100 logements dont 25% sociaux. Claire Papy (EELV) a ironisé sur ce PLH car « l’effort de Vanves est limité, d’autant plus que si Vanves a 23,5% de logements, c’est grâce aux Congrégations religieuses » en citant les bénédictines et le Rosier Rouge. « Et les résidences étudiantes n’ont rien de social avec des loyers de 600 à 800 € » a-t-elle constaté comme ClaudineCharfe (PC) qui a ironé sur l’article paru dans V.I. De Février. « Contrairement aux témoignages dont il fait état, je connais des étudiants pour qui c’est cher, qui ont du mal à faire face ! ». Le maire a refuté le terme « d’aubaine religieuse ! » : « Qu’est-ce qui est religieux chez Simon de Cyréne  (avec sa maison relais pour adultes handicapés construit sur un terrain desBénédictines) ! Et le secours catholique n’est pas une insitution religieuse ! Le Rosier Rouge a souhaité construire 120 logements pour de jeunes travailleurs ».

     

    Ensuite sur les rythmes scolaires lorsque le Conseil Municipal a  demandé une dérogation pour son application à la Rentrée 2014. Jean Cyril Le Goff (PS) a indiqué que le PS était favorable à ce report en demandant quel était le choix de la demi journée, avec une préférance pour le mercredi matin, pour prendre en compte les familles éclatées, à la condition de consulter les deux parents. Marie France Goloubtzoff a indiquée que « la décision ne sera pas unilatérale » en donnant le calendrier de la concertation avec les enseignants, les parents d’éléves, animateurs… qui s’étalera jusqu’à l’été 2013  « Il est préférable que cela soit le Mercredi matin. C’est mieux pour les parents. Mais pour les communes, c’est plus compliqué avec un coût supplémentaire (entre 300 000 et 500 000 €). Voilà une réforme lancée sans étude d’impact » a réagit Isabelle Debré (UMP). « Ce qui serait sympa, c’est qu’il nous donne l’argent en même temps » a surenchérit Bernard Gauducheau (UDI). Enfin, sur l’adhésion de Marnes La Coquette et Velizy à GPSO,  tout le monde était d’accord, sauf Lucile schmid (EELV) : « Il faut se poser des questions sur les objectifs de GPSO ! Marnes La Coquette est à l’opposé de Vanves. Pourquoi ne pas solliciter Malakoff qui a beaucoup plus de liens avec Vanves ? »

  • LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : La Mairie demande une dérogation pour l’appliquer à la Rentrée 2014

    Le conseil Municipal qui se réunit Mercredi en fin d’après midi demandera une dérogation pour appliquer à partir de la Rentrée (de Septembre) 2014 et non 2013, la réforme des rythmes scolaires : « Il y a une tendance des villes à penser 2014 serait mieux approprié. Mais on ne va pas attendre de savoir quand. Nos services y travaillent avec l’inspectrice,  sur plusieurs hypothéses : Mercredi ou Samedi. La majorité va vers le mercredi matin. Mais nous ferons une consultation avant de prendre une décision » réponduait Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des écoles, lors d’une réunion publique de quartier en Décembre dernier.  Ce conseil municipal se déroule à un moment où  le décret sur les rythmes scolaires, vient d’être publié au Journal officiel. Il  prévoit que l’organisation de la semaine scolaire sera fixée par le directeur académique de l’éducation nationale pour une durée de trois ans sur proposition des élus locaux et du conseil d’école. Un fonds spécifique d’aide aux communes accompagnera cette réforme. Mais ce fonds n’est pas pérenne. Les changements de rythmes scolaires impliqueront l’organisation, notamment par les municipalités, d’activités périscolaires supplémentaires, et un surcoût pour les transports scolaires. Et c’est là que le bat blesse !

     

    Les élus locaux, comme à Vanves, sont très critique vu les conséquences financière d’une telle réforme qui risque d’affecter durablement les finances déjà fragiles des collectivités locales comme l’a constaté l’Association des Maires de France. « Il en coûtera en moyenne 150 € par enfant et par an, soit 600 M€ en année pleine (personnel encadrant, activités péri-scolaires, rammasages scolaires etc…) » selon les associations d’élus qui ont constatée que face à cela « le Premier ministe s’est contenté d’annoncer une prise en charge de 50 € par an » pouvant être portée « à 90 € dans les communes les plus en difficulté (entendre les communes gérées par la gauche )» ajoute le président UMP de l’Association des Maires Altoséquanais  (AM92), Jacques Gautier, Sénateur maire de Garches. « Encore faut il préciser que les communes qui ne se plieraient pas suffisamment vite et n’organiseraient la semaine de 4 jours et demi qu’en 2014, se verraient privés de cette aide ». Plusieurs associations d’élus ont commencé à demander le maintien, au-delà de la rentrée de septembre 2013, de l’aide de l’État prévue pour compenser partiellement le surcoût pour les collectivités du retour à la semaine de 4,5 jours en primaire. « Le fonds d’aide de 250 M€ doit être pérennisé car les dépenses induites par la réforme seront durables » 

     

    Ainsi pour une commune  comme la nôtre, il faut s’attendre à 1 à 2 points d’impôt supplémentaire soit plus de 300 000 €, voire 500 000 € pour certaines,  mais aussi des problèmes d’organisations entre écoles qui n’accueillent pas des centres de loisirs et celles qui en hébergent, sans parler du recrutement de nouveaux animateurs : « Les élus sont tous conscient qu’au-delà des 4 jours et demi, c’est le raccourcissement d’une heure à une heure et de demi de la journée des enseignants qui va obliger les villes à prendre en charge les enfants avec les animateurs municipaux. Rien n’a encore été précisé sur la formation de ces animateurs, et du nombre d’enfants qu’ils pourront encadrer (une classe pour un ensrignant ou yn animateur 8 enfants comme dans les centres de loisirs » s’interroge le Président de l’AM92.  « 100 personnes s’occupent des enfants et des jeunes dans les centres de loisirs. Des animateurs considérés comme des professionnels  qui prennent en charge les enfants plus longtemps maintenant que les enseignants. Des personnes sur lesquels on doit être exigeant. Et on ne parle pas assez  d’eux. Il y a encore une dimension qui n’a pas été prise en compte avec ses animateurs » notait d’aileurs Bernard Gauducheau.

     

    En attendant, les Conseils d’écoles de Vanves comme des communes riveraines de couleurs politiques différentes seront consultés avec des fortunes diverses. A Issy les Moulineaux, André Santini (UDI) qui a entamé une réflexion sur les rythmes scolaires depuis plus d’un an, pousse à sa mise en place dés la Rentrée 2013. Mais voilà, il a décidé de consulter tous les conseils d’école. Et le choix des enseignants qui sont contre cette réforme, risque de reporter son application à 2014. A Clamart le résultat risque d’être le même mais pour une autre raison : le parti socialiste avec ses groupes parlementaires font une très forte pression sur les maires socialistes pour qu’ils appliquent cette réforme dés la Rentrée 2013. Ce qui est le cas à Clamart, où son sénateur maire PS, Philippe Kaltenbach qui n’est pas très favorable à cette réforme, a décidé de consulter tous les conseils d’école. Ainsi il est à peu prés sûr,  que sa mise en  place sera reportée à la Rentrée 2014 à Clamart. Quant à Paris, tous les enseignants sont contre, comme l’ont montré les manifestations et les gréves de ces derniers jours : « Généralement les manifestations d’enseignants se terminent devant le Ministére de l’Education Nationale. Maintenant c’est place de l’hôtel de Ville sous les fenêtres de Bertrand Delanoë » expliquait un enseignant de Vanves.