REUNION DE FAMILLE POUR LE FRONT DE GAUCHE A MAX FOURESTIER
Après la réunion publique à l’école Larmeroux des candidats UMP le 12Mars, le café politique des candidats PS au Tout Va Mieux le 14 Mars, le Front de Gauche tenait sa réunion publique, Mercredi soir, à l’école Max Fourestier, un jour et une date symbolique, puisque le 18 Mars, c’est l’anniversaire de la proclamation de la commune de Paris, cher au cœur des communistes
Elle tenait plutôt de la réunion de familles, avec assis, derrière la table, dans l’ordre de la photo sur leurs tracts et affiches, Françoise Bacqué, Boris Amoroz, Lucie Heurtier, Gérard Aubineau, et debout, l’animateur de la soirée, Benjamin Bennequin, secrétaire de la section PC de Vanves, qui était sur la liste FdeG/PC aux Municipales à Vanves, face à des militants et sympathisants du PC mais aussi du Parti de Gauche vanvéens avec quelques clamartois. Françoise Bacqué, remplaçante vanvéenne du Parti de Gauche, a certes parlée des propositions en matière de jeunesse et d’écologie, mais surtout du traité transatlantique sur lequel insistent beaucoup le Parti de Gauche, tout simplement parce qu’il donnerait la possibilité aux firmes internationales d’attaquer le département. « Ce ne sont pas ces partis là, PS, UMP, UDI, qui permettront de lutter contre ce traité ! ». Boris Amoros (PC), conseiller municipal, a surtout parlé des suppressions des services publics, qui pourraient justement être l’une des conséquences de ce traité, mais qui sera l’un des résultats de l’application de la loi Macron. En donnant l’exemple du guichet Grandes lignes de la gare Vanves/Malakoff : « Elle va poser un problème aux personnes qui ont du mal à se déplacer ! », approuvé par Gérard Aubineau, cheminot à la retraite qui a mis en cause la Loi Macron. Boris Amoroz est revenu aussi sur les suppressions opérés par la majorité départementale (Subvention à Airpatif, et station de mesure à Issy les Moulineaux), sur la gare de Clamart avec Grand Paris Express : « Certains candidats de droite en profitent pour en faire une opération de spéculation foncière ».
Ce fut au tour des clamartois, tous les deux, conseillers municipaux d’opposition : Lucie Heurtier (Parti de Gauche), candidate, étudiante en médecine qui est revenu sur l’action sociale du département qu’il faut remettre au cœur de ses compétences. Mais elle a surtout expliqué que « vu la politique menée par le PS et la montée du FN, c’est une autre façon de s’engager en se présentant à ces élections ». Son collége Gérard Aubineau (PC), remplaçant, a enfoncé le clou : « Ces élections départementales ont un caractère politique. Il n’y en a que pour Le Pen. On ne parle du Front de Gauche. Mais il n’y a que nous sur lesquels on peut compter, surtout lorsqu’on regarde le contexte : La gauche est quelque peu démobilisée. Le PS fait une politique de droite. Le FN monte. Et le FdeG a la responsabilité d’écrire une nouvelle page de l’histoire. Car il est possible de faire quelque chose. L’enjeu est immense pour construire une alternance avec des gens de gauche ». Quelques questions notamment sur la future gare du Grand Paris Express et la réunion s’est terminée autour d’un verre comme c’est de tradition au sein de la section PC de Vanves.
VISITE MINISTERIELLE POUR LE PS DANS LE HAUT CLAMART SANS BLING-BLING
Les candidats socialistes étaient à Clamart et ont préféré emmener la ministre de la ville sur le terrain, au cœur du quartier de la Plaine, dans la petite salle Michel Colucci, plutôt que dans une grande salle pour une réunion « bling-bling ». Mais voilà Myrian El Khombi avait pris quelques retards dû à l’agenda chargé de ministre. Yannick Geoffroy qui fait tandem avec Guy Janvier, était finalement la « communale » de l’étape, en a profité pour parler de son enfance passée dans ces quartiers du Haut Clamart en rappelant l’évolution, qu’ils ont connu ces dernières années, avec le projet de destruction des 700 logements de 3F. Elle a également parlé de son engagement personnel au service des clamartois et notamment sur l’un des grands enjeux de ces élections départementales : « Rappeler à la droite qu’elle ne peut pas faire l’économie des citoyens ». Guy Janvier présenté par Remi Carton, a insisté sur les 3 valeurs de la République en rappelant pourquoi « chacune de ces valeurs, est mise à mal dans notre département : La liberté de vivre où on le souhaite, que ce soit dans son logement ou en maison de retraite, les deux étant toujours plus inaccessibles. L’égalité qui reste à faire dans les territoires. La fraternité première exigence de notre échelon local, pourtant négligée par la droite ». Enfin, la Ministre Myrian El Khombi a conclu en revenant sur l’action du gouvernement en faveur des solidarités et des plus fragiles, et son action dans le domaine de la politique de la ville : « Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas » ou encore : « L’ordre Républicain, c’est appliquer toutes les lois de la République. La loi SRU comme les autres ! »… Elle n’en a pas moins constaté que « dans les Hauts de Seine, ce sont 30% de baisse des investissements dans les collèges. Alors qu’investir dans l’éducation, c’est moins de coûts pour l’avenir »… « On le voit dans les 11 villes qu’a remporté le FN en Mars 2014 : Il ne combat pas la pauvreté, il s’en nourrit et l’entretient ».