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  • REUNION PUBLIQUE SUR LA FIBRE A VANVES : Les vanvéens à la recherche de tuyaux sur une technologie prometteuse

    Beaucoup de vanvéens s’étaient déplacés lundi soir pour la réunion publique sur le déploiement de la fibre optique sur la commune, remplissant au trois-quart la salle des fêtes Henri Darien. Les responsables de Sequalum, société créée par numéricâble, SFR et Effiage, chargée par le département de réaliser et d'exploiter ce réseau THD Seine, et des fournisseurs d’accés Internet (FAI), Orange et SFR étaient présents. « Les gens qui ne sont pas des professionnels, ont besoin de s’y retrouver, de  comprendre, parce qu’il y a beaucoup de partenaires et d’intervenants. L’objectif de cette réunion est d’être pratique et de comprendre » a déclaré le maire de Vanves entouré de ses responsables et du conseiller municipal délégué aux NTCIS.

     

    Le représentant de Sequalum a présenté les enjeux du THD (Très Haut Débit), du réseau THD Seine – un réseau neutre, passif, mutualisé que le Blog a présenté le week-end dernier – avec ses 872 900 prises prévues dans les 36 000 communes à équiper sans aucune distinction. « Notre mission est de déployer et d’apporter la fibre, et permettre aux opérateurs de proposer leurs offres ». Il a parlé de l’architecture de la fibre dans l’habitat : « Pour les immeubles, on ne peut pas intervenir en tant qu’opérateur sans l’autorisation du syndic, sans avoir le feu vert de l’assemblée générale et la signature d’une convention » a-t-il expliqué en précisant que moins de la moitié des immeubles vanvéens (49%) avait décidé de connectés les colonnes techniques montantes pour arriver au palier de chaque logement, ce qui représente 3300 logements sur les 45 400 vanvéens « Le raccordement ne sera effectué que si le résident le décide, par le  FAI dont il aura retenu l’offre, à la condition bien sûr qu’il ait déployé son réseau ».

     

    Cette présentation a suscitée les premières questions sur les petites copropriétés, sur les pavillons, notamment lorsque plusieurs sont regroupés dans une rue privée (ou villa) comme il en existe plusieurs à Vanves – Ils seront  raccordés à la fibre grâce à un PM (Point Mutualisation) après accord ou autorisation de tous les riverains concernés – sur le coût – « cela dépend de l’offre commerciale faîte par les FAI » - sachant que ces FAI pratiquent les mêmes tarifs d’abonnements. Les participants en ont eu la preuve lors de la présentation faîte par Orange qui propose son offre via son réseau et SFR ou sur leurs stands installés danns le hall de l’hôtel de ville. Sachant que SFR et Boyugues  ont signés des partenariats avec Sequalum et Orange pour utiliser leurs réseaux.  

     

    Un participant à cette réunion n’a pas manqué de poser une question sur le réseau câble installé à Vanves au milieu des années 1990 : « Sequalum déploit son réseau à côté de ce réseau câblé géré maintenant par Numéricâble » a indiqué le représentant de Sequalum qui n’a pas caché être en concurrence avec cet opérateur, « car nous proposons une solution fibre à 100% de bout en bout ». Il faut rappeler que le Plateau avait été l’un des premiers quartiers de Vanves et de France avec d’autres situés notamment autour de la Défense, à être câblé aux frais de TDF qui avait alors le monopole de la réception TV. Tout simplement parce que certains secteurs, constitués de pavillons et de petites résidences, étaient victime de zones d’ombres crées  par les IGH (Immeubles de grande Hauteur) et les tours qui empêchaient de recevoir les signaux hertziens de la TV du principal émetteur, la Tour Eiffel pour Vanves.      

     

    « Le plus important dans ce déploiement de la fibre dans notre habitat est de bien expliquer à leurs habitants les usages qu’elle permettra et de ne pas trop insister sur la technique, pour justement faciliter la décision : le confort de navigation sur Internet, grâce à une fibre à 100 Mbits,  des services beaucoup plus importants, TV  en haute définition, possiblité de regarder la TV sur plusieurs écrans, la domotique.  On dit toujours que la technologie est en avance sur les usages parce que l’on sait que cela nous ouvre un vaste champ d’application, et on va voir arriver de très belles choses dans les prochaines années » confiait un spécialiste dans la salle, à la fin de la réunion.  

  • La chapelle Larmeroux de Vanves sauvée de l’abandon et de l’oubli

    Deux trésors du patrimoine vanvéens seront mis à l’honneur durant ce début d’année 2013. Tout d’abord l’orgue de l’église Saint Remy dont les travaux de restauration devraient commencer cette année et dont le blog Vanves au Quotidien avait traité lors du dernier article de l’année 2012. Ensuite, l’inauguration de la chapelle Larmeroux restaurée, véritable grand puit baigné de lumière, coloré de hauts vitraux que les riverains ou les passants ont pu découvrir durant les fêtes puisque le maire avait demandé d’éclairer l’intérieur chaque soir

     

    Rappelons que c’est tout d’abord la chapelle de la maison de retraites Larmeroux (ex-maison des vieux travailleurs) conçues et construites toutes les deux avec la créche voisine, par l’architecte Paul Marme à la fin des années 30 dans le style Bauhaus et inaugurée le 14 Juillet 1939. Personne ne peut la râter car l’hémicycle du chevet de cette chapelle se dresse à l’angle des rues Aristide Briand et Diderot qu’il domine. De petites dimensions, le parti choisi avait été celui de la simplicité : l’ossature est constituée d’une succession de piliers en béton. Le décor est marqué par les nervures du ciment, avec des briques d’un jaune clair et des hautes fenêtres qui avaient fait débat, certains considérant qu’il y en avait une sur deux de trop, qu’elles devaient être munis de vitraux assez sombre, alors d’autres insistaient sur la lumière… Preuve qu’à l’époque de sa construction, les bâtisseurs étaient à la période des recherches et des essais.

     

    « La sobriété du vaisseau aux lignes épurées est dûe à une structure métallique régulière qu’habille sans fioriture un béton revêtu de brique rose. L’austére espace intérieur de dimensions modestes se trouve littéralement dilaté par l’éclairage régulièrement diffusée de baies traitées en meurtrière, en une formule qui n’est pas sans rappeler les églises « en éventail » qu’Otto Bartning (1883-1959) réalise en Allemagne durant l’entre-deux guerres, notamment la « Pressa-Kirhen » élevée à Rissen-Altendorf en 1928 selon les principes qu’il développa en 1928 dans son ouvrage « Von Nueeuen Kirchabau » paru en 1919 » expliquent les auteurs du livre « Vanves » dans la collection « Images du Patrimoine » qui ont relevé et retenu les 4 peintures murales du peintre Theureau au seuil de la chapelle sur le théme des saisons associé à celui des âges de la vie, avec une discréte allusion aux thémes eucharistiques du pain et du vin.

     

    Mais cette chapelle recele et recelait d’autres richesses, selon les descriptions de l’époque : les socles des statues (d’Emile Bachelet), les supports des autels et tables de communion en briques brunes avec joints blancs dans le passage de l’allée centrale, la grande croix s’élevant derrière l’autel entre le tabernacle et le mur rétable, les septs piliers à droite et à gauche de  la chapelle ayant une croix marquant une station du Christ. Elle a énormément souffert ses dernières annnées, à l’abandon, servant de débarras à la maison de retraites, encombrée de cartons et de vieux meubles… jusqu’à ce  que la mairie réagisse, peut être sous l’amicale pression de riverains, de visiteurs bénévoles  des paroisses aux personnes âgées qui souhaitaient que l’on sauve ce petit joyau.

     

    Mais le coût des travaux était  disuassif (700 000 €) la mairie recherchant des aides qu’elle a finalement trouvé dans le mécénat privé grâce  à deux promoteurs/constructeurs présents dans la villes, Bouygues et Cogedim qui ont contribué à hauteur de 300 000 €, et la Réserve parlementaire (30 000 €). Les travaux ont duré partiquement un an entre les automnes 2011 et 2012 pour la restaurer (ravalement des façades extérieures, murs intérieurs et petit balcon repeints en blanc et gris perle, remplacement des vitraux…)  et la rendre accessible aux personnnes à mobilité réduite grâce à des rampes, d’un accés supplémentaire. Elle devrait servir de lieu de culte pour les différentes maisons de retraites du quartier  et d’animations culturelles.

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».