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banque alimentaire - Page 6

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (suite et fin) : Secours, aides, subventions en tout genre…mais sans unanimité

    De nombreuses délibérations à l’ordre du jour de ce conseil municipal de la semaine dernière, ont suscité des questions, des débats et de nombreuses prises de positions

     

    PAVILLON TSVETEAVA : Ce projet a pris du retard et a nécessité de renouveler la demande de subvention de la ville, suite à une erreur d’évaluation  du chiffrage par la maîtrise d’œuvre. « L’enveloppe paraissait très haute, par rapport aux priorités de l’équipe municipale » a-t-on répondu à une question de Jean Cyril Le Goff (PS). Ce qui nécessite tout de même un nouveau permis de construire

     

    LOCAL DE QUARTIER : La ville de Vanves a acheté pour 19 000 € un local  de 68,30 m2avenue de Verdun occupé par une entreprise de peinture,  pour en faire un espace semblable à Latapie ou La tuilerie. « La ville qui gère bien ses biens, devrait récupérer des places de parkings tout à côté qu’elle devrait louer et dont le produit financera cet achat » a annoncé le maire

     

    RESTAURATION : L’ensemble des élus vanvéens, sauf les Verts, est favorable à une délégation  de service public en la matière, confié jusqu’au 31 Août 2014 à la société ELIOR/ELRES, dont le conseil municipal a lancé la procédure de renouvellement, et l’appel à candidature, car « il apparaît pertinent  et adéquat de confier ce service à un prestataire spécialisé et aguerri à ce type d’exploitation afin d’offrir aux usagers un service public de qualité exploité dans des conditions optimales de qualité, d’hygiène et de sécurité. De surcroît, il permet la prise en charge par le délégataire des investissements nécessaires à l’exploitation optimale du service et la prise en charge totale de la prestation (maintenance, fourniture..) ». Le groupe EELV a préconisé  « une organisation plus intercommunale de cette restauration », et « qu’une action forte soit menée contre le gaspillage alimentaire ». Le groupe PS a souhaité que soit organisé une concertation avec la communauté scolaire en amont de la rédaction du cahier des charges et que soit mieux pris en compte le bio. « Vanves se situe dans le haut du classement des prestations » a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff (UDI) maire adjointe (Ecoles) en rappelant que 341 242 repas sont confectionnés par an dont 321 660  dans les écoles, 6258 pour le portage de repas à domicile, 7 167 à Danton, 6 157 dans les structures petite enfance». « C’est une grande responsabilité » pour le maire qui a insisté sur « la nécessité de relations étroites entre les parties prenantes. Nous avons un haut niveau de prestations au regard de l’investissement et de la participation financière ». 

     

    NOTRE DAME DE FRANCE : La participation de la commune aux dépenses de fonctionnement de cet établissement scolaire privée a fait débat comme d’habitude. Bernard Gauducheau (UDI) a expliqué que « cette participation financière est un choix qu’a fait Vanves et qu’elle n’est pas énorme par rapport au coût de scolarisation des enfants ». MF Goloubtzoff (UDI)  a indiqué qu’il accueille 28 enfants en maternelle, 52 en élémentaire et 30 au collège, réfutant l’argument d’une augmentation des effectifs.  Lucile Schmid (EELV) a regretté de voir que « les parents mettent leurs enfants dans le privé jusqu’en seconde, pour les faire entrer ensuite dans le public, en visant le lycée Michelet » qui est surbooké. « La question est de voir le nombre d’isséens qui se sont domicilié à Vanves pour pouvoir aller à Michelet » a noté David Mahé.

     

    STADE DE VANVES : Le Conseil Municipal a voté une subvention exceptionnelle au Stade de Vanves notamment parce que cette association qui emploie un agent permanent pour s’occuper de questions administratives, comptables, réglementaires de toutes sortes liées à son fonctionnement, avait besoin de renforcer sa structure grâce au recrutement d’une seconde personne capable de prendre en main ses problématiques et  de gérer les relations avec les acteurs du monde sportif (fédérations, CNDS…). La prise en charge de cet emploi constituait toutefois une charge importante (23 484 € de Sept 2013 à Mars 2014) qu’a pris en compte la ville. Mais ce n’est pas tout, car elle versera une subvention de 25 000 € à la section Tennis dont les bons résultats ont permis son maintien en division nationale. Et de 15 000 € à la section Hand Ball afin d’aider son équipe première à remonter en Nat.3, car sa montée durant la précédente saison  avait entraîné une dynamique extrêmement positive consacrant le travail de fond mené depuis plusieurs années par ses dirigeants. « Il serait tout à fait dommageable que la rétrogradation de l’équipe première nuise à cette dynamique »

     

    SECOURS : Cette association caritative a fait une demande de subvention exceptionnelle de 1000 € pour pouvoir assurer le renouvellement de son stock d’urgence et  de secours alimentaire. D’autant plus qu’il assure, sur demande des travailleurs sociaux de la commune, un accueil  avec aide alimentaire d’urgence. Et que ses colis sont réalisés avec le quota de denrées provenant de la collecte annuelle de la Banque alimentaire que le Secours Catholique peut garder. Cependant la collecte de Novembre 2012 a été en nette diminution par rapport à 2011 (-17%). Ainsi la ville lui permettra d’assurer les approvisionnements nécessaires aux distributions de colis alimentaires prévus jusqu’en Novembre 2013 grâce  à des achats de produits venant à manquer. Le groupe PS dans une question orale s’est étonné surtout que cette association soit énormément sollicité par les travailleurs sociaux de la CVS (circonscription  de la vie Sociale) du département alors qu’ils pourraient plutôt se retourner vers le CCAS et le Libre Service Social

     

    CONSEIL DE QUARTIER : Quelques modifications ont été apportées au règlement intérieur des 3 conseils de Quartier à l’initiative de celui des Hauts de Vanves afin de leur donner « une base de représentativité plus large ». Elles donnent la possibilité de créer des commissions communes à plusieurs conseils de quartier. Elles suppriment la parité homme/femme et l’équilibre entre anciens et nouveaux vanvéens « afin de pouvoir les ouvrir davantage aux administrés souhaitant s’investir ». Elles permettent de créer des fiche-navette afin d’assurer un suivi entre les doléances des administrés. Le groupe EEELV a voté contre : « La démocratie de proximité est importante pour nous. Il y a des difficultés à les faire fonctionner. Leur rôle n’a pas été assez réfléchi » a expliqué Lucile Schmid (EELV). Claudine Charfe (FdeG/PC) s’est abstenu en regrettant qu’il n’y ait que « des élus de la majorité au sein de ces conseils de quartiers » et que Bernard Roche ait refusé son entrée au Conseil des Seniors

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : SAINT VINCENT DE PAUL 70 ANS DE PRESENCE ET DE SOLIDARITE DE TERRAIN

    Le blog Vanves Au Quotidien  continue notre voyage dans le temps en s’intéressant à la genése des plus anciennes associations de Vanves : Nous nous intéressons ce week-end à la société Saint Vincent de Paul, et non l’amicale des anciens éléves du Lycée Michelet comme prévu, pour deux raisons : Tout d’abord cette association organise ce week-end sa quête annuelle à la sortie des messes, ce qui lui permet de financer ses animations, ses soutiens financiers à ceux qui sont âgés, seuls, malades… ou dans l’incapacité de payer loyers et charges. Ensuite parce qu’elle célébre en 2011 ses 70 ans de présence à Saint François et à Vanves comme le Stade de Vanves. A l’époque elle se dénommait « conférence Saint Vincent de Paul » et beaucoup se sont demandés pourquoi : Tout simplement parce que cette société créée en 1833 par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin,  et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

     

    Elle avait choisi pour siége une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’est la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décide de réagir pour aider les familles qui se débattent au milieu de nombreuses difficultés. Il convoque quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur propose de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité »,  pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son régement.

     

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

     

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretient d’excellent rapport. Et aujourd’hui, elle participe à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle est membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles et une excursion par an sous la houlette de l’infatigable Geneviéve Poupardin