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VANVES ET LE GRAND PARIS - Page 43

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE MOINS ACCUEILLANTE POUR LES OISEAUX ?

    La Biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national selon les premiers indicateurs régionaux de son état de santé mis en place par la Région avec Natureparif : « Que ce soit en ville, dans les forêts ou les milieux agricoles, l’IDF se révéle moins accueillante pour la vie sauvage (chauve-souris, papillons, oiseaux) que des milieux de même nature ailleurs en France » avait conclu la première enquête en 2010. 

     

    « Plus qu’un état des lieux, c’est la capacité de reconquête du vivant que l’agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile de France – Natureparif - a souhaité analyser - pour sa seconde enquête -  en proposant quelques indicateurs de résilience soigneusement sélectionnés. Cette faculté de la nature à retrouver un fonctionnement et un développement normal après d’importantes perturbations a été explorée à travers  5 grands groupes d’espèces (les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux) » indiquent les auteurs de la seconde enquête en faisant part de leurs résultats : Tout d’abord, la situation des oiseaux se confirme avec une régression des effectifs constatée sur l’ensemble des groupes, notamment les espéces spécialistes des milieux forestiers, exceptés les espèces spécialistes du bâti qui voient leurs effectifs croître de 2001 à 2010  comme le Martinet noir ou la Pie bavarde. « Plus inquiétant encore, alors que les effectifs de l’ensemble des espèces observées en France augmentent au niveau national, ceux-ci baissent en Ile de France » notent ils  en s’aidant de plus de 62 000 données d’observations d’oiseaux collectées. Le Bruant Jaune est l’exemple typique d’une espèce souffrant à la fois fortement des facteurs locaux tels que les pratiques agricoles que des facteurs globaux tel que le réchauffement climatique.

     

    Ensuite, les milieux agricoles et forestiers franciliens se montrent moins accueillants pour les oiseaux (plus de la moitié des espèces menacées le sont dans ces deux types de milieux) et les végétaux que ces mêmes milieux au niveau national. « En ce qui concerne les chauves-souris, on s’aperçoit ici aussi que les pratiques et le paysage ont beaucoup d’influence : elles se développent mieux dans les boisements constitués d’arbres anciens (quatre fois plus de Noctules de Leisler dans les boisements avec des arbres de plus de 50 cm de diamètre) et sur les parcelles agricoles séparées physiquement par des haies (deux fois plus d’individus) ».

     

    Enfin, les données recueillies par les participants de l’Observatoire de la biodiversité au jardin ont permis de prouver que plus de naturalité (présence de « mauvaises herbes » comme l’ortie, le lierre et la ronce, et de friches ou d’espaces laissés libres), une offre nectarifère élevée et pas de pesticides, permettaient aux citoyens d’accueillir plus de papillons et d’escargots dans leurs jardins, même au cœur des villes. « Laisser faire c’est permettre à la biodiversité de l’installer » ont-ils conclus en constatant la différence entre parcs et friches -  les parcs, jardinés dans la très grande majorité des cas, se montrent moins accueillants pour les espéces sauvages et spontanées que les friches, espaces délaissés et sans activités. Ainsi, un « jardin sauvage et moins traité est un jardin plus accueillant ». Comme nos talus le long de la voie SNCF qui traverse Vanves et qu’entretient justement avec « savoir faire » l’association Espaces.

  • VANVES TRES CONCERNE PAR LES TRANSPORTS DU GRAND PARIS : DEUX VANVEENS SIEGENT DANS LES INSTANCES QUI DECIDENT DES TRANSPORTS DE DEMAIN

    Les vanvéens comme les franciliens vont bénéficier de quelques cadeaux – c’est l’époque – heureux et malheureux en 2012 dont il a été beaucoup questions ses dernières semaines et qui ont été évoquées lors de la séance budgétaire du Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau, maire de Vanves.

     

    La mauvaise nouvelle est  la hausse de 1,5% des tarifs des transports au 1er janvier, conséquence de la hausse de la TVA sur les transports, qui rapportera 50 M€ à l’Etat. « On a dû augmenter les tarifs en répercutant le coût de la TVA sur les transports en commun. A aucun moment la ministre du budget -  par ailleurs conseillère régionale et président du groupe UMP -   nous a posé la question alors que c’est un produit de première  nécessité pour les franciliens. Les transports auraient pu en être exonérés ! » constatait à juste titre,  Jean Paul Huchon, président PS de la Région .

     

    Ils vont bénéficier d’offres nouvelles avec la mise en service de nombreux projets notamment du  prolongement de la  ligne 4 (jusqu’à Montrouge),  du T2 (que les vanvéens peuvent prendre à la Porte de Versailles grâce à la navette de Vanves) jusqu’au pont de Bezons, du T3 (qui part de pont de Garigliano) jusqu’ à la Porte de la Chapelle…. « La RATP montre que la modernisation et l’extension de ses réseaux en IDF constituent pour elle, une priorité » expliquait Pierre Mongin, président de la RATP au lendemain du Conseil d’administration début Décembre où siége Isabelle Debré, Sénateur et 1ére adjointe de Vanves,  en parlant d’une forte haussse des investissements qui atteindront 1851 M€ (+25%) en 2012.

     

    Ainsi la RATP « poursuit et amplifie ses efforts »  de renouvellement de matériels roulant, d’aménagement des espaces avec la rénovation des stations Denfert Rochereau, Place d’Italie,  Miromesnil.., d’ouvertures de nouvelles lignes ou encore de modernisation des systèmes de transports comme le déploiement de l’automatisation de la ligne 1, d’entretien et de modernisation des infrastructures comme le renouvellement des voies dans le tronçon central du RER A. « la RATP n’a jamais autant investi en IDF avec plus de 7 milliards investis entre 2007 et 2012 au bénéfice des voyageurs. Jamais les réseaux de la RATP ne se sont autant modernisés et étendus » ajoutait il alors que Jean Paul Huchon, président de la Région rappelait lors de la session budgétaire : « Les budgets de la RATP et de la SNCF sont largement financés par le STIF. Pour lequel l’actionnaire Etat ne donne pas beaucoup de possibilités d’extensions ! »

     

    Mais l’affaire de cette fin d’année fut l’accord de la gauche régional sur le tarif unique et  le début de  la mise en place d’un Pass Navigo à tarif unique (62 €) qui pose de sacrés problèmes de financement.  Ainsi dès le 1er juillet 2012 il y aura une expérimentation avec la mise en oeuvre de la zone unique tous les week-end, puis à partir de 2013 toute la semaine. Mais cet accord ne se limite pas à cette tarification unique car il propose la mise en place de « forfaits de proximité » qui permettront de se déplacer sur de courtes distances à partir de tout point du réseau, ou à moindre fréquence sur l’ensemble du service. Il faut savoir que « 19% des franciliens utilisent le pass navigo alors que 36% utilisent des tickets ou des forfaits moins onéreux pour de multiples raisons, la précarité, leur style de vie ou de travail. Nous nous dirigeons vers de nouveau type de transports de proximité grâce à des forfaits calculés selon la distance parcouru, les horaires, l’offre, la qualité de service, des critéres sociaux… comme pour les portables selon la consommation des voyageurs » expliquait un spécialiste récemment.  

     

    D’ailleurs le STIF travaille depuis longtemps sur l’unité de transports, la modernisation et la simplification des modes de paiement des titres de transports, sur l’ouverture d’un paiement par Internet et le développement de la technologie NFC, sans parler du développement de l’inter-opératibilité des titres de transport avec les autres modes de déplacement (Vélos en libre service, Voguéo, parking relais, etc).

     

    Et c’est cela qu’il faut que les vanvéens retiennent de toute cette actualité qui a marqué le débat sur les transports ses dernières semaines, en dehors bien sûr du Grand Paris Express dont le projet « est désormais irréversible » selon Maurice Leroy, ministre du Grand Paris qui réagissait à un rapport parlementaire faisant état « d’incertitudes » dans son financement. Il indiquait dans un communiqué que le prolongement de la ligne 14 du métro « est sur les rails pour une mise en service en 2017, la rénovation des RER A, B, C et D est en marche, preuve que le Grand Paris se traduit dès à présent par des améliorations concrètes en terme de transport urbain, fruit du partenariat entre l’Etat et le Stif »… 

  • VANVES ET GRAND PARIS EXPRESS : AU CLOS MONTHOLON, UNE GARE « NOUVELLE CENTRALITE »

    Il est beaucoup question du Grand Paris ces jours-ci  avec le salon de l’Habitat des maires franciliens qui a fermé ses portes hier au parc Floral de Paris, avec lundi prochain le Forum de l’association Paris Métropole à Nogent sur Marne où il va être beaucoup question de gouvernance du Grand Paris ( ?), et surtout la Société du Grand Paris. Non seulement elle a inauguré, mardi dernier,  son nouveau siége à Saint Denis avec André Santini, mais elle a tenu un conseil de surveillance à cette occasion,  oet rganisé hier deux débats au SIMI (Salon de l’Immobilier d’Entreprise) dont un consacré aux gares du Grand Paris Express « accélérateur de dynamisme urbaine ». Il intervenait alors que la SGP lancera en décembre un appel d'offre international en conseil « architecture et design » sur les gares du Grand Paris Express pour « trouver l'équipe de créateurs qui offrira au métro Grand Paris ses signes identitaires, comme Hector Guimard l'avait fait pour le métro au début du XXe siècle »

     

    Ses gares du Grand Paris portent une grande ambition définie par une équipe pluridisciplinaire dédiée en interne à ce sujet qui associe dans cette démarche l’ensemble des partenaires concernés et fait appel à des compétences dans de nombreuses disciplines (urbanisme, ingénierie ferroviaire, tunnels, architecture, design…).  Elle  a ainsi définie 4 grands familles de gares : La gare de centre ville insérée dans un environnement urbain déjà constitué qui renforcera l’attractivité et le dynamisme existant ; la gare « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines ; la gare emblématique porteuse de l’image d’excellence et de dynamisme économique des pôles de développement du Grand Paris ; la gare porte de la métropole qui permettra l’accès national et international au Grand Paris, avec les gares aéroportuaires, TGV…

     

    La gare du Clos Montholon à Vanves se classera dans la deuxiéme catégorie de gares car elle est aux confins de plusuieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic). Un Comité de pilotage et un Comité de technique associant différents acteurs régionaux dont la SGP et les services techniques des collectiviçtés territoriales intéressés travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m jusqu’au printemps,  où ils commenceront à travailler sur les émergances à partir de Mai.

     

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares : Offrir aux voyageurs des espaces de transports à la fois efficaces, sûrs, et agréables, améliorer la qualité de vie des habitants dans tous les territoires desservis, en refusant d’être uniquement un simple endroit de passage, contribuer à l’émergence d’une métropole plus connectée, plus intense et plus durable. Elles devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité.

     

    Son émergence dans la ville devra constituer un repère urbain, porteur d’une image architecturale remarquable, passant du simple lieu de passage à un lieu d’expression culturelle et artistique, adaptées à l’accueil de commerces et de services non marchands variés…A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés. Mais il ne s’agit aucunement de répéter à 57 ou 72 exemplaires les mêmes gares, de faire la même « boite », mais des lieux très proche de ce que veulent les élus, d’autant plus constrastées qu’elles seront en milieu dense, ou entourées de friches, haut perché, aux portes de la Métropole

     

    En tous les cas, une chose est sûre après : Cela cogîte partout, chez les architectes, irbanistes, designers… comme dans chaque acteurs du Grand Paris des élus aux entreprises natiionales. La RATP, par exemple, a fait travailler ses équipes sur ses gares en leur demandant d’imaginer une « gare efficace », qui ont fécondé un cahier des charges, parlant de gare propre, facile, rentable, efficace…sans dogmatisme. Avec tout cela, les riverains du Clos Montholon, peuvent bien se demander ce qu’il va sortir comme gare de toute cette agitation intellerctuelle pour l’instant.