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URBANISME - Page 42

  • A VANVES, LES PAVILLONS AU COEUR DU DEBAT SUR LA DENSIFICATION DU GRAND PARIS

    La réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, Jeudi soir à l’école Larmeroux,  a été quelque peu perturbée lors de la présentation d’un projet de petit immeuble à l’angle des rues Mansart et du Docteur Arnaud face à l’entrée du PMS André Roche lorsqu’a déboulé l’une des  voisines du  projet, prévenue par téléphone de cette présentation dont elle n’avait pas été informée, ni d’ailleurs les autres participants qui n’étaient pas au courant des sujets abordés, comme à l’habitude. Les échanges qui ont tournées au vinaigre, sont tout à fait symptomatiques de ce qui se passe à Vanves actuellement, et devrait toucher plus particulièrement ce quartier du clos Montholon comme en a prévenu le maire, quel que soit la qualité du projet en lui même.

    « C’est le premier projet qui apparaît dans ce quartier du Clos Montholon, et ce ne sûrement pas le dernier ! On a des contraintes d’urbanismes qui empêchent de faire n’importe quoi en matière de hauteur. Là, il s’agit d’une petite opération  mais on en aura d’autres, plus importantes, à l’emplacement de pavillons qui disposent de plus de terrains » a prévenu Bernard Gauducheau après la présentation du projet de résidence de 11 logements (de 3/4 piéces)  par le promoteur L&P Immobilier représenté par M.Lurette et l’architecte Chesnay à l’emplacement d’un pavillon à l’angle des rues Mansart et du Docteur Arnaud : D’après les photos et les plans présentés, sa façade sera constituée d’un jeu de terrasses en espaliers comme si 3 petites maisons avaient été mises l’une sur l’autre, avec d’un côté, un triplex et de l’autre un petit bâtiment rappelant un atelier d’artiste.  Un soin particulier a été apporté aux matériaux. Les travaux seront réalisés entre Septembre 2017 et Janvier 2019.

    « Je suis triste de voir que mon quartier se dégrade ! » déclare alors la voisine de ce futur immeuble qui est arrivée entretemps. « Je ne peux rien faire. Ce sont les propriétaires qui déclenchent l’opération ! Ce n’est pas moi ! » tente de répondre le maire face à cette femme qui lui dit alors « que la propriétaire de ce pavillon l’a prévenu » - « Mais elle m’a informée de rien du tout » assure alors le maire. « Le probléme n’est pas le projet en lui-même, mais ce que je vais vivre pendant deux ans. Lorsque j’ai acheté cette maison, on a dû construire un radier pour stabiliser le sol sur lequel repose la maison. J’espére ne pas voir glisser ma maison dans un trou que je viens justement terminer de payer » a-t-elle alors expliquée face à Pacal Vertanessian, maire ajdoint à l’urbanisme qui constate que dans ce quartier beaucoup de maisons ont peu de fondations. Il est vrai qu’il le connait bien pour avoir habité un des pavillons justement de la rue Mansart. « Ma vie s’est arrêtée lorsque ma voisine m’a prévenu qu’elle avait vendu à un promoteur ! » confie t-elle. « Et bien vous allez la voir et vous lui proposez de racheter son pavillon ! » répond alors le maire. « Densifier ! Densifier ! Mais que va devenir Vanves » commence alors à réagir certains participants à cette réunion         

    Et ils ne sont pas les seuls à réagir comme les Amis de la gare de Vanves/Malakoff qui se déménent actuellement pour préserver de la destruction, ce fameux pavillon du 21 rue René Coche, une petite merveille architecturale de style « Art Nouveau » inspirée de l'école Guimard. « Un projet immobilier (voir la photo) prévoit la démolition de cette maison qui présente une co-visibilité avec le clocher de l'église Saint-Rémy inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Cette maison figure non seulement sur la liste du patrimoine de Vanves dans l'inventaire général des monuments et richesses artistiques des Hauts-de-Seine, mais  aussi dans l'inventaire général du patrimoine culturel d'Ile-de-France. Elle est l'un des derniers témoins des lotissements de la fin du XIXème siècle construits au moment de l'ouverture de la gare de Vanves-Malakoff en 1882. Elle est construite dans le prolongement du vieux centre à la même époque que la reconstruction du clocher de l'église Saint-Rémy daté de 1871 à 1874. Ces édifices (le clocher, la gare, la maison) appartiennent à une même période d'extension urbaine. Ces architectures témoignent de l'élan bâtisseur de nos sociétés au tournant du XXème siècle avec l'arrivée du chemin de fer. Elles constituent aujourd’hui le patrimoine de la ville dont l'église et son clocher restent l'élément repère, dominant les perspectives que l'on ne peut masquer ou anéantir en niant la composition urbaine de l'époque » explique cette association sur son site internet

    Elle appelle d’ailleurs  à signer une pétition contre « l’autorisation donnée par la ville de Vanves pour démolir cet édifice par un promoteur, au détriment de l'histoire de notre quartier et de notre ville » soutenu  par l’association Agir Pour le Plateau: « Même s'il faut bien que chacun voit ses affaires profiter y compris les promoteurs immobiliers et les particuliers qui leur concèdent un bien, il est toujours regrettable qu'un morceau de l'histoire commune, communale, disparaisse. Nous sommes donc émus à l'idée que cet immeuble, témoin de notre Histoire, notre culture,  puisse disparaître ou tellement déformé » indiquent ses responsables en appelant les vanvéens à signer cette pétition . D’ailleurs les Amis de la gare de Vanves Malakoff ont précus de déposer un recours gracieux

  • A COTE DE VANVES : LA TOUR TRIANGLE VICTIME DE L’ARMEE OU DU BREXIT ?

    L’armée sera-t-elle plus efficace que le collectif d’associations  « Contre la Tour Triangle » (ADAHPE, SOS Paris, Monts 14, ACTEVI, Touche pas à mon ciel, Issy Ecologie, Jeunes Parisiens de Paris)  pour obtenir la peau de la tour Triangle, prévu d’être construit porte de Versailles à côté de Vanves

    Ce building de 180 m de haut à quelques centaines de mètres du « Pentagone Français », dont le projet est porté par le promoteur Unibail-Rodamco vient de faire l’ibjet d’une enquête publique qui s’est achevé le à la mi Octobre, son permis de construire déposé le 24 décembre 2015 à la direction de l’urbanisme de Paris étant en cours d’instruction. La question s’était déjà posé,  lors du choix de ce terrain entre 2007 et 2009 et de son chantier, de savoir si l’ex-hôtel Sofitel Sévres qui surplombait le futur nouveau ministère de la Défense tout comme l’Aquaboulevard et l’héliport pouvait représenter un risque et une cîble, bien avant ls attentats et l’Etat d’urgence.  La question avait été résolue par sa destruction car des travaux de réhabilitation auraient coûté trop cher.

    Le sujet est étudié de près par les services du ministre de la Défense, comme l’a constaté Jean-François Lamour (LR) député du XVéme, qui a interrogé le ministre Le Drian  sur la sécurisation des parcelles du ministère. « Le site de Balard constitue de fait une cible potentielle, dans un contexte caractérisé par un risque terroriste très élevé » s'inquiétait il. Le projet « fait l'objet d'une analyse approfondie de la part de l'ensemble des services concernés de mon département ministériel, afin d'évaluer les risques éventuels que pourrait entraîner l'édification d'un tel bâtiment sur la sécurité de l'Hexagone Balard » lui a répondu le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui  précisait que  « La Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense est chargée de cette étude ».

    Le commissaire enquêteur dans le cadre de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique)  a indiqué au collectif d’association que les résultats de cette étude serait prise en compte et mentionnée dans ces conclusions. «Ce qui donnerait un argument de plus à l’exécutif parisien et à  Unibail pour abandonner ce projet dont l’image se dégrade jour après jour.  Et Unibail pourra l’abandonner sans avoir à payer de pénalités lourdes jusqu’en 2019 » indique Olivier Rigaud, porte parole du collectif d’associations, en indiquant qu’il a engagé en procédure d’appel contre la révision simplifiée du PLU de Paris permettant cette construction, et attaquera par la suite le permis de construire. « Par ailleurs le conseil d’administration d’Unibail doit prendre en compte les conséquences financières possibles sur l’immobilier du Brexit  auxquels se rajoutent les risques liés à la bulle spéculative immobilière de bureau avec 4 millions de m2 de bureaux vides sur Paris et la petite couronne ». De leur côté, le  cabinet d’A.Hidalgo assure que « Nous n'avons jamais été saisis d'une quelconque interpellation de la part du ministère sur des questions de sécurité liées à la tour Triangle ». Et le promoteur Unibail précise que  « Nous avons travaillé avec la préfecture de police sur toutes les questions de sécurité et de sûreté ».

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : VISITE DU CHANTIER DU HALL 7 PAR DES RIVERAINS

    Les riverains du parc des expositions  ont pu visiter  jeudi dernier en fin d’après midi le chantier de rénovation du parc. Et notamment les travaux impressionnants réalisés sur le Palais Sud dont une partie de la façade est terminée, et surtout au dernier étage, le site de la future grande salle des congrés du futur Paris Convention Centre, avec ses 5200 places, dont le plafond sans poutre, transparent, est terminé. Une prouesse architecturale et technique que l’on doit aux architectes  Valode et Pistre .