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URBANISME - Page 42

  • PHOTOS DE L’ETE 2016 A VANVES : LE CERCLE DES PAVILLONS DISPARUS

    Les gravats des pavillons se ramassent à la pelle à Vanves. La dernière destruction se déroule rue Victor Hugo dans cette montée dite de « l’enfer » face au lycée Michelet.  Un pavillon habitée dans le passé respectivement,  par deux élus de Vanves, Isabelle Debré et Françoise Djian, qui l’ont loué à son propriétaire qui a décidé de vendre ce terrain à un promoteur pour y construire un petit immeuble de 13 logements. Deux autres pavillons ont disparu cet été à l’angle des rues de la République et Raymond Marcheron face à l’école Larmeroux où le promoteur  MDH doit construire un immeuble de  38 logements en accession. Un troisième est menacé à l’angle de la rue René Coche et de l’allée du Progrés, mais dans ce dernier cas,  une pétition a été lancé « pour éviter de cette petite merveille architecturale de style « Art Nouveau » inspirée de l'école Guimard soit détruite, car elle est menacée par les visées d’extension immobilière du Grand Paris », et plus particulièrement pour le projet First, puisque plusieurs propriétaires ont décidé de vendre leurs pavillons à ce promoteur.

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES CHOISIT LEGENDRE IMMOBILIER POUR CONSTRUIRE UNE RESIDENCE SUR L’ANCIEN TERRAIN DU CONSERVATOIRE

    Le paysage urbain devant l’hotel de ville va être complétement modifié à l’occasion de la vente des terrains occupés par le Conservatoire de musique avant son déménagement à l’ODE rue de Solférino et du pavillon en face de l’autre côté de la rue Guy Mocquet (au 22 rue Mary Besseyre) qui s’étend sur une parcelle à peu prés semblable. Le conseil municipal de Mercredi a déclassé et désaffecté cette emprise de 989 m2 occupé par une boutique d’OGF et le pavillon derrière, le pavillon à l’angle Mary Besseyre/Guy Mocquet et le bâtiment le long de ctte rue qui méne au monument aux morts. Et il a désigné. Le promoteur Legendre Immoblier a été désigné par ce Conseil Municipal pour édifier un immeuble de 2890 m2 sur 5 niveaux (Un rezdee chaussée et 4 étages)  34 logements (2384 m2) de 2 à 4 pièces avec un espace extérieur (terrasse ou loggia) , 506 m2 de local commercial et un parking de 36 places

    Il a été préféré à Accueil Immobilier, Axe Promoteur, Emerige , OGIC qui s’étaient portés candidats, même si c’est le projet le plus  dense et le massif des 5 proposés, à cause de son architecte contemporaine soignée, sophistiquée. Le bâtiment apparaît comme une masse de pierre sculptée en fonction de l’orientation,  associant matérialité de la pierre et légéreté de grands volumes vitrés,  avec des logements de 2 à 4 pièces, terrasses ou loggias avec des jardinières intégrés dés la conception du projet. Le rez-de-chaussée est entièrement vitré et toutes les façades sont revêtues d’une pierre de Bourgogne collée. Les menuiseries extérieures sont en aluminium et les garde-corps sont réalisés en verre. Le cœur d’îlot est traité en jardin aluminium et les gardes corps sont réalisés en verre. La touture-terrasse est végétalisé. Enfin, l’enveloppe du bâtiment avec des façades et toitures fortement isolées avec mur béton, menuiseries extérieurs à rupture de pont thermique et vitrage à faible émissivité.

    L’avis des riverains présents dans le public était très réservé, ainsi que ceux des élus de l’opposition. « Nous étions réservé sur ce projet en terme d’équilibre et decadre  de vie  de ce quartier Avec un prix de ventre de 76600 € le m2, cela signifie qu’un 2 pièces coutera au minimum 305 000 €. R+3 c’était déjà beaucoup dans cette zone, mais R+4 !  On n’est pas contre les projets immobiliers nécessaires pour le bon développement de notre commune. Mais dans un quartier pavillonnaire, cette construction parait démesuré et risque de dénaturer cette zone. On aurait pu penser que la ville préserve à ce quartier son caractère pavillonnaire. Notre crainte s’est amplifiée lorsque nous avons appris que la parcelle du 22 rue Mary Besseyre avait été vendue, par un particulier, à un promoteur immobilier. Nulle doute que celui-ci construira au maximum de ce que notre PLU permet, densifiant et faisant disparaître le caractère vert et arboré de ce quartier Mais, nous direz-vous, vous n’êtes pas responsable de la vente par un particulier de son bien, certes, mais vous êtes responsable de ce qui ce qui se fera sur la parcelle que la Ville vend» constatait Anne Laure Mondon (PS) en s’interrogeant sur les impacts  sur le stationnement, le dimensionnement de la voirie, sur les propriétés adjacentes en termes d’ensoleillement, de luminosité, de valeurs de leurs biens –  « de telles constructions seraient bien mieux ailleurs que là » - sur le devenir de ce quatrtier- « la mairie aurait pu en profiter pour réaliser un équipement  dont auraient profité les vanvéens (médiathéque du futur, maison des associations) » – et en demandant un projet plus concerté et plus rassembleur. Mais le maire avait déjà répondu à Lucile Schmid en considérant que « la vie associative ne se plaint pas de l’insuffisance de locaux. L’espace Giner répond bien à leurs demandes, et on a le théâtre, La Palestre, Latapie, Danton, l’Escal, les écoles…. ».

    « Vous nous proposer à nouveau de privatiser un terrain public, appartenant à la commune de Vanves et donc à tous les Vanvéens, à un promoteur immobilier. Évidemment, la politique de réduction de la dépense publique du gouvernement soit-disant socialiste, qui se traduit pour les communes par la baisse drastique des dotations, a entre autre pour objectif volontaire de pousser les communes à privatiser et vendre leurs biens et leurs terrains pour équilibrer leurs budgets » a constaté Bopris Amoroz  (FG/PC) en portant le débat sur  le logement social « dont la construction doit être une priorité, car elle contribue à améliorer le vivre-ensemble dans chaque quartier, dans la métropole parisienne » en mettant en cause de département a pris la décision de favoriser la construction sur les seules communes soumises à des obligations de rattrapage en application de la loi SRU; la région qui a  pris la décision similaire de limiter l’aide régionale à la construction aux seules communes dont le taux de logement social est inférieur à 30%. ; et le gouvernement qui n’engage pas de véritable politique de défense et de promotion du logement social . « Et qu’est-ce que vous nous proposez monsieur le Maire ? Vendre à nouveau des terrains municipaux pour une opération immobilière avec des logements à 7600 €le mètre carré .C’est autre chose que méritait ce terrain municipal ! »

    « Ce projet ne sort pas d’un chapeau. Il fait a l’objet de longues discussions ! On a le mérite d’être clair. La municipalité était très préoccupée par le devenir de ce quarrtier et ce qui pourrait être fait. Nous avions annoncé nos intentions de traiter de manière intelligente ce secteur pavillonnaire, en tenant compte de l’hôtel de ville, de ses jardins  Avec R+4 on apporte une réponse à minima face à la pression foncière et au gouvernement qui nous invite à faire plus. On a proposé aux riverains de se rencontrer, d’en parler et voir ce qu’on peut apporter comme améliorations » a répondu le maire en constatant qu’il y a une demande importante de logements. «Nous aurons une cinquantaine de nouveaux logements sociaux derrière le conservatoire et face au cimetière, deux résidences sociales  au Rosier Rouge (100 logements au total), 22 logements sociaux repris par Hauts de Seine Habitat à l’ange Avenue de la Paix et rue du Docteur Arnaud…" a-t-il indiqué en revenant au projet de Legendre Immobilier : « 30 logements, c’est 100 personnes. Cela ne va pas révolutionner ce quartier. On a fait le choix de la modernité et pas de pasticher l’hôtel de ville. Et on ne le remettra pas en cause » at-il prévenu. « Même le projet en face, à la place du paillon du 22 Mary Besseyre,  sur une parcelle de même taille, devrait être de même nature et du même gabarit. On ne veut pas spolier les propriétaires qui ont envie de vendre leur pavillon et de réaliser une opération immobilière. Il faut s’inscrire dans la durée » a-t-il conclut

  • PROJETS IMMOBILIERS A VANVES : LORSQUE LES RIVERAINS NE SE LAISSENT PAS FAIRE

    Voilà prés d’un mois, le blog expliquait comment le maire de Vanves densifiait sa ville à l’insu de son plein gré. Mais certains riverains ne se laissent pas faire comme le Blog le rappelle aujourd’hui.  L’un des premiers quartiers touché par la densification se trouve dans les Hauts de Vanves autour finalement de l’axe tracé par la rue Aristide Briand entre la voie ferrée et la rue Raymond Marcheron, le secteur de la gare et la rue de Châtillon. La particularité des dernières résidences construites, est d’avoir toutes faites l’objet de réunions d’informations et de concertation quelquefois à l’ambiance assez chaude, pour présenter  le projet, le transformer et l’amender, puis expliquer les travaux avant  et pendant les chantiers, en nommant une « sentinelle » c’est à dire un référent servant d’interface entre les riverains et les promoteurs-constructeurs. Ce fut le cas avant les vacances de printemps pour la résidence Niwa de Bouygues Immobilier qui a fait l’objet de deux recours de riverains qui n’ont pas aboutis. Deux exemples ont été édifiants de l’action des riverains, dont une avec même l’aide du maire et de son adjoint à l’urbanisme d’alors Gérard Laubier, pour empêcher ou modifier certains projets.

    Tout d’abord la résidence Tandem construite par Vinci Immobilier : « Cette résidence est l’accomplissement d’un travail de longue haleine initiée en 2008. Il était prévu une résidence hôteliére et on se retrouve avec une résidence d’habitations qui s’intègre bien à son environnement,» constatait le directeur général de Vinci Immobilier Résidentiel lors de son inauguration voilà un an. Il est vrai que le premier projet avait provoqué une levier de bouclier : Une résidence hôteliére de 120 studios était prévu  à l’emplacement d’un ancien CAT (Centre d’Aide par le Travail), d’une usine et d’un vieux pavillon, sur un terrain qui s’étendait entre les  rues R.Marcheron et A.Briand avec une sortie de parking sur cette voie  dont ne voulaient pas  entendre parler les voisins les  plus proches. Il  avait été  abandonnée grâce à la mobilisation des riverains et remplacée par une résidence plus classique et acceptable, moins dense  et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière  avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron. « Ce projet montre un apport manifeste (par rapport au précédent) car les riverains se sont battus. Vous vous êtes imposé des contraintes supérieures au PLU. Nous apprécions les efforts faits » avait déclaré l’un des riverains lors d’une réunion de concertation

    Le second concerne le projet d’un immeuble de 22 logements avec un rez-de-chaussée commercial imaginé par l’architecte Archimat et porté par la SARL B3 et le groupe Le Bozec à l’emplacement du garage (voir photo). Le premier projet porté par le promoteur Sofiane avait fait  l’unanimité contre lui pour plusieurs raisons : le projet lui même de 2 immeubles, l’un sur la rue (12 logements en accession) avec 5 étages + comble, et un autre derrière avec 10 logements sociaux donnant sur une ruelle et des espaces verts. Il avait été  jugé trop dense et trop haut à côté de petits pavillons par les riverains qui n’arrivaient pas, lors des réunions de concertations, à avoir les bons plans et renseignements. Mais aussi les conditions de sa réalisation, car dans le même temps, il construisait la résidence étudiante à côté du commissariat dans des conditions déplorables ne respectant pas les régles de l’art,  qui avaient été dénoncées lors d’une réunion publique mémorable où le maire avait pris fait et cause pour les riverains malgré les corrections apportées au 1er projet :  « Je me suis associé aux remarques des riverains. Je préfère faire plaisir à mes administrés qu’aux promoteurs, contrairement à d’autres » avait il déclaré en promettant de s’opposer au permis de construire : « La réputation de votre entreprise est en cause. Nous avons des inquiétudes. C’est la première  fois que l’on voit un chantier réalisé dans de telles conditions » avait constaté le maire. Et il avait tenu parole puisque  ce sont maintenant d’autres professionnels qui se sont associé pour réaliser (enfon) ce projet: l’architecte Archimat,  la SARL B3 et le groupe Le Bozec