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  • LES PROJETS IMMOBILIERS DANS VANVES FONT COULER BEAUCOUP D’ENCRES ET DE SALIVES… AINSI QUE DES RECOURS

    Depuis que le maire de Vanves est décidé à prendre le taureau par les cornes, les délinquants de tout poil et les individus qui rendent la vie infernale aux vanvéens par leurs incivilités ont intérêt à se méfier. Ainsi que les auteurs professionnels de recours judiciaires  contre des projets de constructions pour se faire de l’argent sur le dos des villes et des  propriétaires comme il l’a expliqué lors de  la réunion publique du quartier Saint Remy-Centre Ancien de lundi soir à l’hôtel de ville, à la veille de la première pierre de la résidence Niwa, mardi matin  

    Et il a pris l’exemple de ce pavillon du 21 rue René Coche qui « fait couler beaucoup d’encres et de salives » acquis par le promoteur Novim Promotion pour y édifier un immeuble de 21 logements (R+3 et R+4). Il s’agit d’un immeuble au gabarit léger. « Des personnes se sont inquiétés de la disparition de ce pavillon. D’autres ont subis le même sort. Il y a une réalité et personne ne s’en est ému ! Peut être y a-t-il une autre motivation que protéger un pavillon qui n’a bénéficié d’aucune protection. Je ne cache pas que cette construction puisse contrarier quelques voisins qui n’osent pas le dire. En tous les cas, tout est fait pour laisser penser que ce pavillon est classé. Et cette construction  va modifier le paysage dont ils ont l’habitude » a constaté Bernard Gauducheau  dans un premier temps. « On est partit du principe qu’on avait un tissu dense. On a réussit à faire valider un PLU qui est plus restrictif que d’autres en petite couronne parce que notre ville est déjà très dense. 3 à 4 étages semblent raisonnables pour maintenir un certain cadre de vie urbain. On a réussit à garder un contrôle dans le cadre de nos régles actuelles du PLU » a-t-il indiqué dans un second temps. Enfin, il n’a pas caché que « les propriétaires de ce pavillon le vivent très mal, alors qu’ils ont pris en compte les riverains avec un projet qui impacte le moins possible le voisinage » a-t-il ajouté. Une  habitante de la rue Victor Basch  s’est inquiétée de certains projets dans ce secteur de Vanves : « Ce secteur est resté calme ses dernières années. Il y a eu un peu plus de souplesses qui a provoqué des mouvements ! » a-t-il fait constater en citant le promoteur First Logement qui a un projet de  construction de  40 logements qui fait l’objet d’un recours contentieux sûrement par le même procédurier qui a suscité l’ire du maire.   

    En dehors de la sécurité et de la navette municipale avec les travaux de la ville et de GPSO, cette réunion a été consacré principalement aux projets immobiliers prévus dans ce quartier : Immobilière 3 F qui gère les 100 logements de cet immeuble remarquable en brique le long de la rue Larmatine entre Sadi Carnot et Victor Hugo, a  prévu  sur une place disponible devant cet édifice,  38 logements dans 3 petits bâtiments en quinconce aux deux extrémités et au milieu de ce terrain en jouant sur les différences de niveau.  Legendre Immobilier avec son immeuble de 34 logements  face à la mairie à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015 : Le promoteur avec l’architecte après la présentation au Conseil Municipal de Juin et une concertation avec les riverains, a amélioré la façade avec beaucoup de végétalisation sur le toit et sur les grandes terrasses, qui est le troisièmé élément avec la pierre et le verre de cet édifice, et bien sûr les accès parkings. La commune  prévoit sur  500 m2 au rez-de-chaussée d’aménager une extension de la bibliothèque municipale. Enfin, le Groupe Arcueil doit construire un immeuble de 36 logements sur 3 niveaux (R+4) à l’emplacement du pavillon (sur la photo) face au projet Legendre Immobilier et à l’hôtel de ville, à l’architecture contemporaine, avec toiture végétalisée mais pas de commerces au rez de chaussée.