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Sport - Page 47

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    FOOTBALL : UN ECRAN POUR LA FINALE DU MONDIAL ?

    Le débat sur un écran pour la finale de la Coupe du Monde à Vanves n’est pas terminé, car s’il a commencé au sein même de la majorité lors de sa dernière réunion, l’opposition a commencé à s’intéresser à la question. « Il est inimaginable, le soir de la finale, le 13 Juillet, veille de la fête nationale où les vanvéens se retrouvent dans le parc Frédéric Pic pour le feu d’artifice et le bal, qu’il n’y ait pas d’écran pour la restransmettre. Quel que soit le résultat de la France, et même si elle n’est pas présente ! » expliquait l’un des conseillers municipaux socialistes. « D’autant plus que le thème du feu d’artifice est le Brésil ». Le maire ne veut pas en entendre parler pour l’instant, avec un argument irréfutable en ces temps d’économies drastiques pour les collectivités locales  qui doivent participer aux réductions de la dépense publique : Cela coûterait trop cher ! Et bien les passionnés de football resteront chez eux ou envahiront les cafés-bars avec écran, et déserteront le parc F.Pic surtout si la France est en finale. Comme le lui a encore expliqué l’un de ses plus proches adjoints au maire vendredi soir aux trophées des sports  

    DES VANVEENS SUR LES TRACES DE SISSI

    Un groupe de vanvéens sont à Vienne depuis hier matin, sur les traces de Sissi l’impératrice immortalisée par Romy Schneider, grâce au syndicat d’Initiative. Dés leur arrivée avant de déjeuner, ils ont eu droit à une visite panoramique sur la fameuse « Ringstrasse » boulevard qui entoure le centre historiquen puis après, la cathédrale Saint Etienne, centre de la vie et de l’histoire de Vienne et l’anciene bibliothéque nationale avec sa salle d’apparat. Aujourd’hui, ils visitent la crypte impérale où reposent la plupart des Habsbourg, le palais de la Hofburg, le musée Sissi, et après déjeuner, le château du Belvédére.Lundi, ils seront à l’école d’équitation espagnole et assisteront à une séance d’entrainement dans la plus ancienne école d’équitation du monde où le dressage classique est toujours pratiqué, et l’après midi au château de Schönbrunn avec le musée des carrosses. Ils termineront mardi par le pac Prater, l’un des plus impressionnants et anciens parc d’attraction de toute l’Europe. 

    UN NOUVEAU DGS A GPSO REMPLACE UN FONCTIONNAIRE D’ELITE

    Raymond Loiseleur qui s’est beaucoup occupé des questions d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Issy les Moulineaux puis de l’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) est le nouveau directeur général des services de cette communauté d’agglomération. Il a inauguré ses fonctions avec sa première réunion du bureau de GPSO jeudi matin et était présent le soir même pour le pot de départ de Christian Camara qu’il remplace. Pierre Christophe Baguet son président (maire de Boulogne)  et André Santini (député maire d’Issy les Moulineaux) ont rendu hommage à la carrière professionnelle exceptionnelle de ce fonctionnaire territorial en présence de nombreux fonctionnaires de l’agglomération et d’élus comme Bernard Gauducheau,  Isabelle Debré, Jean Cyril Le Goff pour Vanves. Christian Camara avait commencé voilà 42 ans à la mairie d’Issy les Moulineaux comme appariteur du cadastre et de l’urbanisme et « il a gravi ou plutôt escaladé à grand pas, une à une les marches  pour en atteindre très vite le sommet ». Grâce à André Santini, qui l’avait très vite repéré, comme beaucoup d’autres jeunes dont certains après avoir été ses collaborateurs, dirigent une ville (PC Baguet, H.Marseille, B.Gauducheau), ou continuent de travailler auprès de lui dans sa mairie (Michel Rainerie, Marc de Hert) ou au SEDIF (Philippe Kussmann qui est aussi maire adjoint). Il l’avait nommé chef du service jeunesse et sport. « A chaque que je le rencontrais c’était pour lui proposer un nouveau poste ! » raconte le député maire d’Issy. « Et il m’a renvoyé à la fac, à Paris I où il enseignait le droit » raconte Christian Camara qui obtenait un  DESS de gestion et administration des collectivités, et un diplôme supérieur de l’administration municipale : Chef du service logement, puis des finances, Secrétaire Général adjoint –directeur des finances et de lagestion, et directeur général des services de la ville d’Issy les Moulineaux après 5 ans passé au Syndicat des eaux. C’est à ce poste qu’il a participé à la fondation des deux communautés d’agglomération Arc deSeine et GPSO dont il a été le DGS pendant 4 ans. « Les jeunes fonctionnaires le regardent comme un exemple »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DU FOOTBALL : SOUS EQUIPE ET SANS GRANDES EQUIPES

    « Le  retard du Grand Paris en matière de grands équipements sportifs est indéniable. Cette situation est régulièrement soulignée lors des candidatures françaises à l’organisation de grands événements. Pour autant ce constat suffit il à lui seul pour justifier l’ensemble des projets de rénovation ou de construction affichés dans la Région» se sont interrogés les responsables de l’IRDS (Institut Régional du Développement du Sport) dans une étude passionnantes et truffées de chiffres sur « les enjeux et les stratégies autour des stades et Arenas en Ile de France », à un moment où les projets foisonnent. Qu’en est il notamment pour le football en cette veille de coupe du monde. Revue de stades et d’équipes

    La Région dispose de 4 stades de  plus de 20 000 places (Jean Bouin, Charlety, le Parc des Princes, le Stade de France) et devrait en compter 7 à l’horizon 2020/25 avec la rénovation du Parc des Princes – « Quatar Sports Investisments »  souhaitant aboutir à 60 000 places (48 000 pour l’instant) - et du Stade de France en prévision de l’euro 2016 de football. 3 sont en constructions : Arena 92 à Nanterre derrière l’Arche avec le Racing Métro 92 comme club résident et le stade de la FFB (fédération Française de Rugby) à Ris Orangis pour le rugby, qui accompagne le développement de ce sport réservé au sud ouest de la France et dans le Nord du pays,  avec la reconstruction de Jean Bouin qui héberge le Stade Français, et un nouveau stade pour le foot dans le 9.3 dans le quartiers des Docks  qui remplacerait le stade de Paris ou Bauer (Saint Denis)  où l’équipe du Red Star est localisé. Cette étude ne cache pas que si le projet de stade de la FFR voyait le jour, il  pourrait mettre dans une posture délicate le Stade de France qui fonctionne selon un modèle économique fragile du fait qu’il n’ait pas de club résident. Mais cette FFR souhaite être propriétaire de son stade en ayant en tête le modèle économique de Twickenham Stadium. Elle estime « qu’il sera toujours plus rentable que le stade de France dans sa configuration actuelle », et « qu’elle n’aura plus à composer avec un concessionnaire qui, à ses yeux, tire beaucoup de profits du contrat actuel ». 

    « Si le Grand Paris n’arrive pas à développer de grandes équipes (une seule de foot en ligue 1 avec le PSG et une seule en ligue 2  avec l’US Créteil Lusitanos Football contre 6 et 3 pour le Grand Londres) nécessitant de grands équipements, cela tient aux pratiques culturelles et à l’histoire du déploiement de certains sports professionnels notamment football et rugby en France » constatent ils en prenant l’exemple du football où Paris est souvent posé comme une énigme géo-économique : « Selon les modes de localisation de spectacles sportifs développés par les géographes et économistes du sports, la capitale devrait disposer d’au moins deux clubs de football performants à l’échelle européenne ». Selon les explications, il y a le modèle du foot professionnel – Une ville, une équipe – des parisiens cols blancs plus spectateurs que supporters contrairement aux classes ouvrières plus portées à soutenir une équipe de foot, la localisation du Parc des Princes dans les beaux quartiers et non ouvriers, des franciliens venus de province qui restent fidèles à leur équipe de leur crû … 

    REVUE DES GRANDES EQUIPES

    Cette étude dresse un constat sévère en matière de football francilien avec deux clubs de haut niveau : Le PSG en Ligue 1 bien sûr, mais aussi l’US Créteil Lusitanos Football (USC) en ligue 2 depuis la saison 2012-13, qui fait figure de « petit », avec un budget de 6 à 7 M€. Il se situe à la 17éme place de la ligue 2, ayant obtenu de justesse la licence club de la Ligue de Football professionnelle ce qui lui permet de toucher l’intégralité des droits TV réservés au Club Professionnels par la LFP  (au lieu de 80% sans la licence). Il évolue au stade Dominique Duvauchelle (12 000 places dont 8000 assises) qui n’est pas du tout adapté à cause d’une piste d’athlétisme, malgré des travaux pour les médias (plateforme TV, grile de sécurité…)

    Le Paris Footbal Club résidant de Charlety (18 000 places) qui n’est pas du tout adapté, avec visibilité moyenne du fait de la piste d’athlétisme, a déménagé au stade Dejérine ( 1000  places)) mais il n’est pas homologué pour le niveau national, même s’il a otenu en  2013 l’homologation de niveau 3 nécessaire pour évoluer à ce niveau de compétition.

    Le Red Star FC, club mythique de la banlieue parisienne créé en 1897 et connu de nombreuses saisons en ligue 2 et 1, évolue en D3 comme Paris FC depuis qu’il a connu des difficultés dans les années 90. Le Stade de Marville (93) qui est sans club résident, a servi à des clubs franciliens dont l’enceinte n’était pas conforme  pour évoluer dans leur divison (Paris FC, Red Star, UJA Alfortville…).

    Enfin, deux clubs féminin de football évolue en 1ere ligue féminine,  PSG  qui évolue à Charlety et FCF Juvisy Essonne au stade départemental Robert Bobin (18 000 places)  à Bondoufle qui est trop grand pour elle (héritage de la candidature à l’organisation des Jeux de la Francophonie qui ne se  sont pas déroulées  en 1993, qualifié « d’éléphant blanc ») préférant le stade Georges Maquin de Viry-chatillon. Le club d’Isssy les Moulineaux joue dans son PMS J.Bouin (659 places).

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES : LE SPORT PRIVILEGIE L’ENTRETIEN…DES EQUIPEMENTS

    Après ce week-end sportifs, il  était intéressant de voir ce qu’il en est pour le budget « sports » en 2014 qui se monte à 296 524 € en fonctionnement (+3,26%) et 270 216 € en investissement (+57,20%) : Toute une série de travaux sont prévus cette année à la piscine tout d’abord :  remplacement des portes d’accès aux vestiaires (26 500 €), l’étanchéité du local plongée/natation (11 000 €),  l’acquisition de 4 vélos supplémentaires qui permettra d’en avoir 17  dont un pour l’animateur, pour l’Aquabike (6920€). C’est très important, vu le succès de cette activité, avec une liste d’attente de 160 personnes alors que ses 16 vélos permettent d’avoir  40 places par  semaine. Le Gymnase Maurice Magne ensuite  avec l’installation de miroirs pédagogiques pour la section Escrime (4 480 €) afin de permettre aux escrimeurs de corriger leurs postures. Le PMS A.Roche enfin : arrosage automatique (8200 €), 9568 € pour l’éclairage défectueux,  voire hors service du club house  du tennis/Boule Lyonnaise qui nécessite une rénovation complète. Il permettra de mettre en place des appareils moins énergivores. Occasion de constater que ce pavillon a été très mal conçu à l’origine, car chaque intervention entraîne des coûts excessifs.  Il faut ajouter la réfection de la main  courante ceinturant  la piste d’athlétisme  (19 435 €)  car les panneaux grillagés remplissant les intervalles entre chaque poteau se détériorent et nécessitent d’être remplacés,  la reprise d’affaissement sur la piste (7000€), l’achat de haies de saut (7800€) pour compléter celles acquises en 2009  et remplacer les plus anciennes, le remplacement de 8 chaises d’arbitres pour le tennis, l’achat de 3 vitrines d’affichages…

    Mais les plus gros investissements inscrits au programme de la majorité municipale concerne la reconstruction de la tribune du terrain de football d’honneur qui devrait êtte à terme en synthétique comme le terrain annexe, Jacques Saccard,  l’agrandissement ou la reconstruction du gymnase André Roche pour ce qui concerne le PMS A.Roche. Pas question de boulodrome couvert pour les boules lyonnaises (proposé par la liste un nouveau souffle pour Vanves) qui aurait pu être couplé avec un couverture des terrains de tennis en green set. Même si cela fera un jour, lorsqu’il s’agira de couvrir les terrains de tennis. L’un ne pourra pas se faire sans l’autre à moins de rééditer une erreur faite au cours des années 70 : Lorsque fut construit le gymnase Maurice Magne, sur le plateau, il n’a pas été prévu de tribune, tout simplement parce que le budget de la ville était serré à cause d’un autre investissement réalisé en même temps : l‘aménagement des terrains en green set actuel du tennis. La municipalité préfère privilégier l’intercommunalité avec le boulodrome d’Issy les Moulineaux près du Fort d’Issy sans vraiment se rendre compte qu’il n’a rien d’interco, uniquement construit pour le club de  pétanque qui a des visées très hautes… comme le Palais des Sports Robert Carpentier dont la destination était d’être « le palais des sports de GPSO (ex-Arc de Seine) » et  dont l’utilisation est strictement  isséenne, même s’il y a quelques exceptions pour l’équipe de basket de Vanves.