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  • VANVES ET LE GRAND PARIS DU FOOTBALL : SOUS EQUIPE ET SANS GRANDES EQUIPES

    « Le  retard du Grand Paris en matière de grands équipements sportifs est indéniable. Cette situation est régulièrement soulignée lors des candidatures françaises à l’organisation de grands événements. Pour autant ce constat suffit il à lui seul pour justifier l’ensemble des projets de rénovation ou de construction affichés dans la Région» se sont interrogés les responsables de l’IRDS (Institut Régional du Développement du Sport) dans une étude passionnantes et truffées de chiffres sur « les enjeux et les stratégies autour des stades et Arenas en Ile de France », à un moment où les projets foisonnent. Qu’en est il notamment pour le football en cette veille de coupe du monde. Revue de stades et d’équipes

    La Région dispose de 4 stades de  plus de 20 000 places (Jean Bouin, Charlety, le Parc des Princes, le Stade de France) et devrait en compter 7 à l’horizon 2020/25 avec la rénovation du Parc des Princes – « Quatar Sports Investisments »  souhaitant aboutir à 60 000 places (48 000 pour l’instant) - et du Stade de France en prévision de l’euro 2016 de football. 3 sont en constructions : Arena 92 à Nanterre derrière l’Arche avec le Racing Métro 92 comme club résident et le stade de la FFB (fédération Française de Rugby) à Ris Orangis pour le rugby, qui accompagne le développement de ce sport réservé au sud ouest de la France et dans le Nord du pays,  avec la reconstruction de Jean Bouin qui héberge le Stade Français, et un nouveau stade pour le foot dans le 9.3 dans le quartiers des Docks  qui remplacerait le stade de Paris ou Bauer (Saint Denis)  où l’équipe du Red Star est localisé. Cette étude ne cache pas que si le projet de stade de la FFR voyait le jour, il  pourrait mettre dans une posture délicate le Stade de France qui fonctionne selon un modèle économique fragile du fait qu’il n’ait pas de club résident. Mais cette FFR souhaite être propriétaire de son stade en ayant en tête le modèle économique de Twickenham Stadium. Elle estime « qu’il sera toujours plus rentable que le stade de France dans sa configuration actuelle », et « qu’elle n’aura plus à composer avec un concessionnaire qui, à ses yeux, tire beaucoup de profits du contrat actuel ». 

    « Si le Grand Paris n’arrive pas à développer de grandes équipes (une seule de foot en ligue 1 avec le PSG et une seule en ligue 2  avec l’US Créteil Lusitanos Football contre 6 et 3 pour le Grand Londres) nécessitant de grands équipements, cela tient aux pratiques culturelles et à l’histoire du déploiement de certains sports professionnels notamment football et rugby en France » constatent ils en prenant l’exemple du football où Paris est souvent posé comme une énigme géo-économique : « Selon les modes de localisation de spectacles sportifs développés par les géographes et économistes du sports, la capitale devrait disposer d’au moins deux clubs de football performants à l’échelle européenne ». Selon les explications, il y a le modèle du foot professionnel – Une ville, une équipe – des parisiens cols blancs plus spectateurs que supporters contrairement aux classes ouvrières plus portées à soutenir une équipe de foot, la localisation du Parc des Princes dans les beaux quartiers et non ouvriers, des franciliens venus de province qui restent fidèles à leur équipe de leur crû … 

    REVUE DES GRANDES EQUIPES

    Cette étude dresse un constat sévère en matière de football francilien avec deux clubs de haut niveau : Le PSG en Ligue 1 bien sûr, mais aussi l’US Créteil Lusitanos Football (USC) en ligue 2 depuis la saison 2012-13, qui fait figure de « petit », avec un budget de 6 à 7 M€. Il se situe à la 17éme place de la ligue 2, ayant obtenu de justesse la licence club de la Ligue de Football professionnelle ce qui lui permet de toucher l’intégralité des droits TV réservés au Club Professionnels par la LFP  (au lieu de 80% sans la licence). Il évolue au stade Dominique Duvauchelle (12 000 places dont 8000 assises) qui n’est pas du tout adapté à cause d’une piste d’athlétisme, malgré des travaux pour les médias (plateforme TV, grile de sécurité…)

    Le Paris Footbal Club résidant de Charlety (18 000 places) qui n’est pas du tout adapté, avec visibilité moyenne du fait de la piste d’athlétisme, a déménagé au stade Dejérine ( 1000  places)) mais il n’est pas homologué pour le niveau national, même s’il a otenu en  2013 l’homologation de niveau 3 nécessaire pour évoluer à ce niveau de compétition.

    Le Red Star FC, club mythique de la banlieue parisienne créé en 1897 et connu de nombreuses saisons en ligue 2 et 1, évolue en D3 comme Paris FC depuis qu’il a connu des difficultés dans les années 90. Le Stade de Marville (93) qui est sans club résident, a servi à des clubs franciliens dont l’enceinte n’était pas conforme  pour évoluer dans leur divison (Paris FC, Red Star, UJA Alfortville…).

    Enfin, deux clubs féminin de football évolue en 1ere ligue féminine,  PSG  qui évolue à Charlety et FCF Juvisy Essonne au stade départemental Robert Bobin (18 000 places)  à Bondoufle qui est trop grand pour elle (héritage de la candidature à l’organisation des Jeux de la Francophonie qui ne se  sont pas déroulées  en 1993, qualifié « d’éléphant blanc ») préférant le stade Georges Maquin de Viry-chatillon. Le club d’Isssy les Moulineaux joue dans son PMS J.Bouin (659 places).