Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

SOLIDARITE - Page 29

  • VANVES PRIVILEGIE LE DIALOGUE INTER GENERATIONNEL POUR TRANSMETTRE L’HISTOIRE ET LA MEMOIRE

    A l’occasion des réunions publiques de quartier de ce premier semestre 2013 durant lequel le maire et ses colistiers vont présenter le budget 2013 de la Ville, comme ce sera le cas ce soir à l’école Marceau pour le lateau à 19H30, Vanves Au Quotidien revient sur des chapitres de ce budget à l’occcasion d’événements comme l’inauguration de l’EHPAD de la Compagnie ded Jésus à Vanves, et notamment les personne’s âgées et surtout le pôle intergénérationnel qui méne une animatin autour d’Edith Piaf, comme ce fut le cas hier après-midi à Arpage

     

    Ainsi le budget de l’Action Sociale  se monte  à 889 651 € en fonctionnement  (+26,39%) et à 22 166 € en investissement (- 14,98%). Si les dépenses de fonctionnement augmentent de 26,4% , c’est notamment à cause du  transfert de gestion de la résidence Danton qui va occasionner une dépense nouvelle : La ville s’est engagée à ce que la redevance que chaque résident aura à payer soit équivalente au montant de son loyer actuel. . Du coup, la différence sera remboursée à l’AREPA par le CCAS (soit 95 000 €).  475 500 seront consacrés au pôle Senior (78,05% du budget de l’action sociale), avec les ballotins au chocolat (25 000 €), le repas du nouvel au Pavillon Dauphine (60 000 €), l’attribution d’aides financières pour l’aide à domicile, le portage de repas à domicile ou l’allocation Vanves Seniors.

     

    L’une des actions originelle menée par la ville concerne le dialogue entre les générations. Il est réalisé par un Pôle Intergénération qui dispose d’un budget de 22 500 € en fonctionement  et 3000 € en investissemen. Son rôle est de développer des échanges entre générations en mettant en place des ateliers pour les aînés dépendants et sensibiliser les jeunes générations à rencontrer un public trop longtemps isolé. Sont ainsi  pérénnisés les partenariats avec les services municipaux (CCAS, Relais Maternelle, Biblio Club, Centres de Loisirs, Maisons de Retraites…) et les associations (Saint Vincent dePaul, Hemisph’Erik) en étant toujours présents et actifs sur le terrain lors de rencontres, manifestations (Téléthon, fêtes de la Musiques, Giga Senior…), expositions, après-midi festifs (chanson à  la Résidence Danton…), ateliers (poétique dans les Relais Maternelles)… « L’organisation d’activités communes se veut un maillon, un support de transmisson de l’histoire et de la mémoire de chacun par la pratique d’activités ludiques et d’échanges riches en épanouissement, valorisant le public concerné » explique t-on à la mairie.

     

    « L’objectif de ce pôle Inter Générationelle est de soutenir moralement et psychologiquement les seniors vanvéens dépendants qui par la pratique de ces activités d’art-thérapie se sentent valorisés et retrouvent bien être et plaisir de participer à la vie de la commune ».  Une exposition sur la vie de la chanteuse Edith Piaf pour le 50éme anniversaire de sa disparition a commencée à être présentée dans les maisons de retraite vanvéenne (Larmeroux, Arpage, Medicis) depuis Avril afin que les résidents puissent découvrir le parcours de cette icône de la chanson populaire française. Un spectacle réalisé par l’Atelier Mémoire du Pôle Inter Générationnel et les Ateliers d’Arts Plastiques du CITL a été ou sera joué au Club Murillo, à la maison de retraites médicis, dans les centres de loisirs et au Biblio Club. Un CD musical conçu avec le Relais Maternel Pistache et la chorale Murillo sera présenté en Mai dans les différentes structures d’animation de la commune.

  • LA SENATEUR DE VANVES, ISABELLE DEBRE, FAIT PRESQUE L’UNANIMITE SAUF CHEZ LES COMMUNISTES AU SENAT

    La proposition de loi d’Isabelle Debré, Sénateur UMP des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, membre du Conseil d’Orientation des Retraites, destinée à lutter contre la pauvreté d’un grand nombre de personnes retraitées, a été débattue et votée en moins d‘une heure jeudi matin entre 9H et 10H. Mais il a fallu s’y reprendre à deux fois parce que les groupes politiques ne peuvent le faire que dans le cadre de la niche parlementaire et ils ne disposent que d’un temps limité qui ne peut pas être dépassé. Ainsi le 12 Décembre 2012, Isabelle Debré a eu juste le temps de présener sa proposition de loi, et le gouvernement de répondre par la voix de Michéle Delaunnay, ministre délégué aux personnes âgées et à l’autonomie,  et le débat avec le vote a été reportée au mois suivant, c'est-à-dire le 31 Janvier 2013 « En application de la décision de la conférence des présidents, je dois interrompre la discussion de cette proposition de loi, qui sera reportée à une date ultérieure » avait déclaré le président de séance ». Du coup Isabelle Debré n’avait pu s’émpêcher de réagir : « Ce sont de mauvaises conditions de travail ! »

     

    Rappelons que ce texte a pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « . C'est une injustice, une aberration juridique même comme l’a qualifié un syndicat,  quand les autres retraités bénéficient du cumul emploi-retraite depuis 2003 et sous une forme libéralisée depuis 2009 » indiquait elle en dressant un constat : « Si le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse a décru de 2,5 millions en 1960 à 576 000 en 2010, il assure un rôle essentiel dans la couverture vieillesse des personnes pauvres, d'après la Cour des comptes. Surtout, le nombre de titulaires pourrait augmenter avec l'arrivée à la retraite de générations où les carrières incomplètes sont monnaie courante. La majorité des bénéficiaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 964 € par mois en 2010 ».

     

    Cette initiative était saluée par le gouvernement représenté par Michéle Delaunnay qui s’en remettait à la sagesse du gouvernement, et par l’ensemble des groupes qui ont soutenu cette proposition sauf les communistes. Tout d’abord ceux qui l’ont voté :  « Les allocataires du minimum vieillesse sont dans une situation d'iniquité dans la mesure où d'autres retraités peuvent bénéficier du cumul emploi-retraite depuis 2003, un cumul complètement libéralisé depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Un demi-million de retraités profite de cette possibilité. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), le droit à la retraite ne doit pas priver du droit fondamental au travail » déclarait Catherine Deroche, porte parole du groupe UMP,  en soutenant cette proposition « qui répare une injustice en donnant aux personnes âgées titulaires de l'Aspa qui le souhaitent et le peuvent,  la possibilité de compléter leurs ressources ». Hervé Marseille, sénateur Maire de Meudon pour le groupe UDI a reconnu « qu’il est des mesures dont on peut s'étonner qu'elles n'aient pas été prises plus tôt, et qui met fin à un archaïsme Ce texte est juridiquement inattaquable. Nous en partageons la philosophie. Autoriser des personnes âgées à travailler n'est pas neutre. Pour beaucoup d'entre elles, travailler est vital car cela leur permet de maintenir un lien avec la société ; et pour la société, l'expérience de ces personnes est un apport - les défenseurs du contrat de génération ne peuvent qu'en convenir ».

     

    Le groupe éclogique qui joue les trublions au Sénat a voté cette proposition, en donnant ces exemples par la voix de Jean Dessesard, qui illustrent tout à fait la réalité : « Celui d'un cadre de 60 à 70 ans qui a eu une carrière continue et a liquidé tous ses trimestres ; sa pension est de 1 955 €. Ensuite, celui d'une femme de plus de 65 ans qui est arrivée à l'âge de la retraite sans tous ses trimestres parce qu'elle s'est arrêtée de travailler pour ses enfants et a eu des périodes à temps partiel ; elle touche l'Aspa, soit 777 € par mois, Le premier a choisi de continuer à travailler, il a encore des contacts dans l'entreprise, il cumule ses revenus d'activité avec sa retraite. La seconde donne un coup de main à son fils dans l'exploitation agricole qu'il a reprise sans pouvoir profiter d'un surcroît de revenus alors que sa pension est beaucoup plus faible. On me dit qu'il faut attendre des lendemains meilleurs, je ne le crois pas même si la question est plus large. L'Igas elle-même recommande pareil mécanisme d'intéressement ».

     

    Le groupe PS a préféré l’abstention comme l’a expliqué René Teulade  : « Cette solution unique est séduisante, d'autant que nombre de ces personnes cumulent de fait en travaillant au noir » en constatant que « la majorité ont plus de 75 ans, et qu’un tiers seulement ont, entre 60 et 75 ans. L'objectif de la proposition de loi est louable. Cela dit, le Gouvernement agit : il a rétabli l'allocation équivalent retraite (AER) par décret, et présenté un plan de lutte contre l'exclusion et la pauvreté qui mobilisera entre 2 et 2,5 milliards par an - dont une majoration de 10 % du RSA-socle, la création de contrats d'insertion et l'extension du bénéfice de la CMU à 750 000 personnes supplémentaires. Le groupe socialiste qui  ne s'opposera pas à l'ouverture d'un droit,  estime que la seule solution viable est de revaloriser les minima sociaux ». Tout comme le groupe des radicaux de gauche (RDSE) : «  Mme Debré entend arrondir les fins de mois des titulaires de l'Aspa et lutter contre le travail au noir. L'objectif est juste, comment ne pas y adhére »… « ce texte doit engager à une vraie réflexion. Que vont dire les jeunes qui paient les retraites de leurs aînés et voient les personnes âgées travailler alors qu'elles bénéficient d'une allocation ? » a déclaré Jean Pierre Placarde en pronant une abstention positive   

     

    Enfin, le groupe PC (CRC au Sénat) qui a voté contre, en  considérant que « ce texte est l'exemple même d'une mauvaise réponse à une bonne question. La proposition de loi part du postulat que la seule façon pour un titulaire de l'Aspa d'améliorer son pouvoir d'achat est de reprendre une activité. On voit mal comment un retraité déclaré inapte au travail souvent à cause de son activité antérieure, pourrait le faire... Cette proposition de loi est donc une réponse simple, voire simpliste.  Il y aura d'un côté les travailleurs détruits par le travail qui devraient survivre avec l'Aspa et de l'autre ceux, en meilleure santé, qui pourront continuer à s'user au travail... La reprise d'une activité serait un moyen de survie plus qu'un choix. Ce texte est inspiré par une philosophie profondément libérale qui ne met jamais en cause la responsabilité sociale des entreprises et s'appuie sur une analyse erronée du marché du travail. Les employeurs se défont de plus en plus des personnes âgées de plus de 55 ans, jugées peu productives et trop chères. De plus, 23 % des ruptures conventionnelles concernent des personnes de plus de 58 ans.... »  a expliqué Dominique Watrin qui a ajouté : « Le Gouvernement doit répondre à l'urgence sociale que ce texte a le mérite de soulever. Serait-ce pour lui un défi trop ambitieux de revaloriser les minima sociaux, quand il a trouvé 20 millions pour accorder un crédit d'impôt aux entreprises ? ». Ce qui lui a valu cette réplique cinglante d’Isabelle Debré : « J'ai un principe : je crois qu'on ne perd jamais à donner plus de liberté. En revanche, il faut que ces libertés soient encadrées et les abus sanctionnés. Mesure libérale, dites-vous ? Je l'assume ! ».

     

    « Ce texte pose donc une bonne question. En revanche, la réponse n'est peut-être pas aussi simple, comme en témoignent les inquiétudes et les interrogations qui se sont exprimées dans ce débat. Le Gouvernement répondra « sagesse »a déclaré Michèle Delaunnay, ministre délégué. Isabelle Debré espére maintenant que « l’Assemblée nationale s’approprie très rapidement cette proposition de loi », ajoutant « qu’une première étape a été franchie et qu’il faut sans tarder aller de l’avant et agir pour faire reculer la pauvreté des personnes retraitées ».

  • VANVES , VOISINS SOLIDAIRE ET LA POSTE LANCENT AVEC LES GARDIENS D’IMMEUBLES LA PROCURATION DE PROXIMITE

    Prés d’une cinquantaine de gardiens d’immeubles étaient présents hier en milieu d’après-midi à la mairie pour lancer l’opération « Procuration de proximité » avec Voisins Solidaire et le Groupe La Poste. Il s’agissait aussi de  les mettre à l’honneur pour les remercier d’être un lien social, de jouer les « anges gardien » comme l’a rappelé Françoise Saimpert, maire adjoint chargé de la Participation qui s’est énormément mobilisé sur cette opération

     

    « Le travail de gardien n’est pas simple. Nous avons les mêmes clients, car nous faisons finalement le même travail. Ils sont sympathiques, grognons souvent, grincheux, râleurs…On aimerait bien leur dire ce que l’on a sur le cœur quelquefois, mais on se retient, on ne le fait pas. On aime notre travail car on aime les gens, car certains sont quand même charmants. On a aussi la satisfaction du travail bien fait, car vous vous sentez responsable de ce qui se passe dans votre immeuble comme les maires pour leur ville » leur a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves. « C’est une façon d’exprimer la reconnnaissance de la ville aux « anges gardiens. C’est l’occasion de de se retrouver pour faire le point, avec chacun de vous  dans votre immeuble, votre quartier, afin d’améliorer le cadre de vie, nous aider dans nos décisions, car on ne voit pas tout ! ». Les élus ont toujours mis en avant ses gardiens d’immeubles, car ils sont véritablement un lien social, qu’a mis en avant l’opération Voisins Solidaires. Certains ont même insisté voilà très longtemps, sur la nécessité de leur présence pour lutter contre l’insécurité, lorsque syndics et gestionnaires d’immeubles avaient tendance à les supprimer…pour faire des économies.

     

    Justement Atanase Périfan, le créateur de la fête des Voisins et de Voisins Solidaires, président de la Fédération Européenne des Solidarités de Proximité, était présent hier après midi avec les responsables du groupe La Poste pour lancer l’opération « Recommandé de proximité » : « Nous vivons dans une société où nous avons peur de l’autre. L’idée de lancer Voisins solidaires est une réponse à la question « Est-ce que l’on a envie de vivre les uns avec les autres » a-t-il expliqué en ne revenant pas sur les différentes opérations lancées grâce à Voisins Solidaires depuis deux ans dont la dernière : « Recommandé de Proximité ». « Nous avons peu de pays avec un  tel service qui fait un super bon boulot, où une lettre mis à la poste arrive dés le lendemain dans une boîte au lettres au bout de l’hexagone, même si elle est critiqué. Et nous avons des gardiens d’immeubles que beaucoup ne voient pas. Or vous êtes les derniers à mettre de l’humain dans les immeubles. La fête des voisins est en quelque sorte votre fête ». D’où l’idée de lancer ce dispositif dont ils font partie naturellement « afin de développer cette « bonne pratique de voisinage »  et en « ajoutant le mot « réciprocité » à « solidarité »

     

    Les représentants du Groupe La Poste ont expliqué le dispositif simple  à mettre en place grâce à une procuration postale dite de « proximité » qu’il faut remplir et remettre à son facteur qui valide la souscription, « car la lettre recommandée à une valeur juridique et que la personne qui la reçoit s’engage à la donner à son destinataire » ont-ils expliqué.  Elle lui permet de ne pas se déplacer au bureau de Poste pour la retirer, puisqu’elle aura été déposée chez son voisin ou son gardien.  La Poste et l’association Voisins Solidaires ont testé un dispositif astucieux et très pratique dans le XVIIème arrondissement à Paris. « Avec ce nouveau service, un voisin que vous avez mandaté peut prendre, à son domicile, votre recommandé. La Poste vous prévient ensuite par SMS de la remise de votre lettre recommandée ». A Vanves, c’est parti grâce aux gardiens que la ville vient de mobiliser.