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hervé marseille (udi)

  • A VANVES, DIRE CLAIREMENT SOUTENIR ET VOTER MACRON, FAIT MAL !

    Que se passe t-il  sur le terrain à Vanves à quelques jours du 2éme tour où la majorité municipale donne l’impression d’avoir sauté le second tour de l’électon présidentielle pour se  préoccuper déjà des élections législatives et savoir  si ses élus vont ou non soutenir et faire campagne pour   Jeremy Coste désigné par André Santini pour défendre les couleurs de l’UDI et de LR. Beaucoup  des leaders de la droite à Vanves sont restés très vagues – LR appelle à voter contre Le Pen – ou très clairs,  mais malheureusement sans vraiment le faire savoir très clairement,  c'est-à-dire sur Facebook plutôt que par un communiqué de presse . On se demande bien pourquoi, comparé à d’autres municipalités dans les Hauts de Seine

    Heureusement, Bernard Gauducheau  a fait un discours lors de la cérémonie place de l’insurrection pour la journée Nationale  des déportés, que certains vanvéens présents ont salué, et même jusqu’à son opposition  : « Ce 30 avril doit être pour nous l’occasion de rassembler nos forces et de réaffirmer notre indignation contre l’ignominie ayant frappé des femmes et des hommes ; humiliés, meurtris, rabaissés pour ne pas avoir été considérés comme humains, exterminés pour la seule raison d’avoir existé, d’avoir résisté ou de s’être opposés.Se souvenir et surtout dénoncer avec véhémence l’horreur des machines odieuses à brûler les destinées, voici le sens profond de notre présence ici » malheureusement à un moment où « l ’actualité française et européenne est malheureusement marquée par le retour en force de ces idéologies pourvoyeuses de haine et de violence » a-t-il déclaré en ajoutant : «  En affirmant le sacrifice et le calvaire d’une génération, nous rendons hommage à leur courage et à leur dignité. Plus encore, nous préparons des lendemains meilleurs. Pour cela, jamais notre indignation et celle des générations futures ne doivent perdre en intensité. Il en va de notre humanité.Dépassons nos différences et restons unis, toujours. La République, nous la chérissons ardemment. Elle nous protège et nous rassemble autour d’idéaux à portée universaliste.Restons-en fiers et dignes. Nos choix nous engagent, ils traduisent notre volonté et notre nature. Ils sont ce que nous sommes, nous honorent, ou parfois nous déshonorent.Choisir c’est s’engager ; c’est aussi éliminer. Dans quelques jours nous aurons toutes et tous à choisir, sans ambiguïté possible. De ce choix dépendra notre avenir commun et celui de nos enfants.Il y en aurait qui doutent entend-on de-ci de-là. D’autres resteraient neutres. Que la majorité d’entre nous, dont le seul titre de gloire est d’avoir eu la chance de vivre libre depuis 70 ans, n’oublie pas, en allant voter dimanche prochain, ce qu'elle doit à toutes celles et à tous ceux, parents et grands-parents, qui ont fait le sacrifice suprême pour qu'aujourd’hui nous puissions vivre la vie qu’ils n’ont pas eu le bonheur de vivre. Ce choix c’est celui de la Liberté, de l’Egalité et de par-dessus tout de la Fraternité ! »

    Mais voilà les élus vanvéens de la majorité départementale n’ont pas très clairement fait savoir leur choix à contrario ded leurs leaders départementaux :   « Dans notre département, d’une manière générale, à quelques exceptions prés, Emmanuel Macron arrive en tête, avec François Fillon nettement derrière, en même temps avec un score honorable. Les résultats sont équilibrés même si nous n’avons pas été bien clairs » constatait Patrick Devedjian qui a appelé  à voter Emmanuel Macron contre le FN, dés le soir du 1er tour. Le président du conseil départemental  ne veut pas que son pays quitte l’union Européenne, qu’il abandonne l’Euro qui est le seul succès de la politique depuis 30 ans en Europe, en constatant que dans le département, ses habitants ont des origines très diverses. « D’ailleurs le FN dans les Hauts de Seine ne fait pas grand-chose. C’est peut être pour cela que les altoséquanais ont compris avant les autres, ce qu’était l’intégration, le monde demain où il y a un métissage… C’est pourquoi je ne peux vraiment accepter que l’on fasse machine arrière en adhérant, en soutenant, en donnant la moindre chance au FN qui n’a effectivement rien compris ! » a-t-il expliqué

     « Avec Patrick Devejian, avec l’UDI, on fera en sorte de voter pour Macron, non pas pace qu’on le soutient politiquement, on a beaucoup de différences avec lui, mais à choisir entre Le Pen et Macron, il n’y a pas photos ! Nous soutiendrons Macron ! »  a déclaré Hervé Marseoille au nom de l’UDI  en ajoutant : « Mais cela ne s’arrête pas là, parce que c’est l’élection présidentielle, car après, il va falloir préparer les élections législatives. Et là, nous allons rebattre les cartes. Et c’est là qu’il faut que nous nous préparions. IL faut rassembler ceux qui se reconnaissent dans les valeurs que nous défendons et que nous soutenions les candidats que nous présentons ensemble dans les circonscriptions de ce département. Notre conviction est que la mosaîque de ceux qui soutiennent Macron ne sera pas en mesure d’avoir une majorité. Entre Robert Hue, Alain Madelin et les autres qui se sont recyclés là bas, il y a de fortes chances qu’il aura beaucoup de difficultés à obtenir une majorité.  A partir de là, il faut que nous soyons les plus forts possibles, que nous ayons le plus de députés pour défendre les idées que nous n’avons pas réussi à faire prévaloir lors de l’élection présidentielle ».  

    En tous les cas, les deux leaders de la majorité départementale LR et UDI ont le mértite d’avoir été très clair dés le soir du 1er tour.  André Santini leur a emboité le pas en  appellant à voter Macron,  car la République est l’unique voie d’espérance : « Au cours de mes 40 ans d’engagement politique au service de l’intérêt général et de la République, je n’ai jamais transigé avec mes valeurs humanistes et progressistes, je n’ai jamais mégoté avec l’extrémisme venimeux et dissimulateur. Être patriote aujourd’hui, à l’image de tous ceux qui, dans nos familles, ont combattu pour la Liberté, c’est refuser la haine ordinaire, la hiérarchisation des citoyens, la manipulation des peurs et des misères, le piétinement de nos principes constitutionnels, la trahison de la vérité historique. Avec le cœur et avec la raison, le 7 mai prochain nous devrons faire un choix de société fondamental, dans un moment où nous assistons à un « basculement historique » comme l’a parfaitement qualifié Jean-Louis Borloo. Je crois fermement que la République est l’unique voie d’espérance, parce que la France n’est grande que lorsqu’elle défend le progrès social, l’esprit d’entreprendre, qu’elle porte des valeurs universelles, qu’elle protège et respecte tous les individus.Face à l’obscurantisme, je fais donc le choix de préserver la République. Sans lui donner de blanc-seing, j’appelle à voter et je voterai pour Emmanuel Macron ».

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : Les Hauts de Seine fer de lance sur la Métropole du Grand Paris pour faire durer ?

    Comme il a été beaucoup question de Grand Paris sur le blog cette semaine surtout avec ce projet de métro automatique  GPE (Grand Paris Express),  avec sa gare de Fort d’Issy/Vanves/Clamart au Clos Montholon, il n’était pas inintéressant de faire le point en ce début d’année 2015 sur la Métropole du Grand Paris (MGP) qui fait l’objet d’un dossier dans le magazine l’Express paru cette semaine. A un moment où justement les Hauts de Seine se retrouvent au premier plan de la construction de cette MGP avec l’élection à la tête de Paris Métropole, syndicat mixte d’études, regroupant plus d’une centaines de communes du Grand Paris, de Patrick Devedjian (UMP) qui co-préside avec le préfet de Région, le conseil des Elus de la mission de préfiguration chargée de la mettre en place. Mais aussi la désignation comme président d’une commission permanente « Grand Paris » au sein de l’AMF (Association des Maires de France) d’Hervé Marseille, sénateur maire UDI de Meudon - qui parle d’un « grand bazar territorial » à propos de la MGP - avec à ces côtés, François Pupponi, député maire socialiste de Sarcelles, comme rapporteur

    Quel retournement de situation depuis le vote de la loi MATPAM sur les métropoles,  où c’était plutôt la gauche qui avait la main avec la Seine Saint Denis et son patron, Claude Bartolone (PS), Président de l’assemblée Nationale. Mais la vague bleue des élections municipales, a changé la donne. Depuis son élection le 19 Décembre dernier, Patrick Devedjian a cherché à rassurer en indiquant de nouveau, dans Le Journal du Grand Paris,  sa volonté de s’inscrire dans « le consensus du Conseil des élus ». Le dépôt au Sénat de l’amendement du gouvernement à la loi NOTRe réécrivant l’article 12 de la loi MATPAM sur la MGP était attendu pour la fin  de cette semaine. Il devrait reprendre les termes de la résolution votée à 94% par les élus de Paris Métropole qui demandaient que les territoires aient un statut, et une fiscalité propre en gardant une autonomie financière avec  une répartition de la CFE aux territoires et la CVAE à la MGP, la création d’un fonds d’investissement pour venir en aider aux territoires qui en ont besoin, la possibilité d’arrêter un PLU pour chaque territoire….   « Cette réécriture de l’article 12 de la loi refuse le centralisme du texte primitif. Elle laisse aux collectivités locales de premier niveau -  que sont les communes et les intercommunalités - les compétences de proximité et l’autonomie de l’administration de proximité » indique Patrick Devedjian

    « Nous savons que nous avons à l’Assemblée Nationale une difficulté majeure que le gouvernement essaiera peut être de nous aider à franchir, mais qu’il aura du mal à régler parce qu’il a peu d’autorité actuellement sur sa majorité, et surtout avec les députés de province qui se fichent éperdument de la métropole ! » expliquait l’un des parlementaires siégeant à Paris Métropole en se référant à ces jeunes députés socialistes dont certains comme Alexis Bachelay, député des Hauts de Seine, sont à l’origine de cet article 12 de la MATPAM qui créait une MGP intégrée, ce dont ne veulent pas entendre parler les maires. Ils ont signé une tribune libre sur le site jdd.fr cet  automne, en ne cachant pas leur volonté de revenir au texte initial malgré l’accord entre Manuel Valls premier Ministre et les élus de Paris Métropole. « Si au Sénat, cela devrait bien se passer, ce n’est pas le cas à l’Assemblée Nationale où ils ont pourtant, tous les éléments pour que cela se passe le mieux du monde. Mais les risques de dérapage  existent » s’inquiétait ce parlementaire UMP à juste raison, comme ses collègues maires l’ont exprimé lors du dernier conseil syndical de Paris Métropole. En tous les cas, cette affaire de la MGP risque encore de durer longtemps sans que les franciliens y comprennent quoi que ce soit, puisqu’ils n’y sont pas associés. ce qui fait l'affaire de nombreux élus de la majorité départementale.

  • LA SENATEUR DE VANVES, ISABELLE DEBRE, FAIT PRESQUE L’UNANIMITE SAUF CHEZ LES COMMUNISTES AU SENAT

    La proposition de loi d’Isabelle Debré, Sénateur UMP des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, membre du Conseil d’Orientation des Retraites, destinée à lutter contre la pauvreté d’un grand nombre de personnes retraitées, a été débattue et votée en moins d‘une heure jeudi matin entre 9H et 10H. Mais il a fallu s’y reprendre à deux fois parce que les groupes politiques ne peuvent le faire que dans le cadre de la niche parlementaire et ils ne disposent que d’un temps limité qui ne peut pas être dépassé. Ainsi le 12 Décembre 2012, Isabelle Debré a eu juste le temps de présener sa proposition de loi, et le gouvernement de répondre par la voix de Michéle Delaunnay, ministre délégué aux personnes âgées et à l’autonomie,  et le débat avec le vote a été reportée au mois suivant, c'est-à-dire le 31 Janvier 2013 « En application de la décision de la conférence des présidents, je dois interrompre la discussion de cette proposition de loi, qui sera reportée à une date ultérieure » avait déclaré le président de séance ». Du coup Isabelle Debré n’avait pu s’émpêcher de réagir : « Ce sont de mauvaises conditions de travail ! »

     

    Rappelons que ce texte a pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « . C'est une injustice, une aberration juridique même comme l’a qualifié un syndicat,  quand les autres retraités bénéficient du cumul emploi-retraite depuis 2003 et sous une forme libéralisée depuis 2009 » indiquait elle en dressant un constat : « Si le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse a décru de 2,5 millions en 1960 à 576 000 en 2010, il assure un rôle essentiel dans la couverture vieillesse des personnes pauvres, d'après la Cour des comptes. Surtout, le nombre de titulaires pourrait augmenter avec l'arrivée à la retraite de générations où les carrières incomplètes sont monnaie courante. La majorité des bénéficiaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 964 € par mois en 2010 ».

     

    Cette initiative était saluée par le gouvernement représenté par Michéle Delaunnay qui s’en remettait à la sagesse du gouvernement, et par l’ensemble des groupes qui ont soutenu cette proposition sauf les communistes. Tout d’abord ceux qui l’ont voté :  « Les allocataires du minimum vieillesse sont dans une situation d'iniquité dans la mesure où d'autres retraités peuvent bénéficier du cumul emploi-retraite depuis 2003, un cumul complètement libéralisé depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Un demi-million de retraités profite de cette possibilité. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), le droit à la retraite ne doit pas priver du droit fondamental au travail » déclarait Catherine Deroche, porte parole du groupe UMP,  en soutenant cette proposition « qui répare une injustice en donnant aux personnes âgées titulaires de l'Aspa qui le souhaitent et le peuvent,  la possibilité de compléter leurs ressources ». Hervé Marseille, sénateur Maire de Meudon pour le groupe UDI a reconnu « qu’il est des mesures dont on peut s'étonner qu'elles n'aient pas été prises plus tôt, et qui met fin à un archaïsme Ce texte est juridiquement inattaquable. Nous en partageons la philosophie. Autoriser des personnes âgées à travailler n'est pas neutre. Pour beaucoup d'entre elles, travailler est vital car cela leur permet de maintenir un lien avec la société ; et pour la société, l'expérience de ces personnes est un apport - les défenseurs du contrat de génération ne peuvent qu'en convenir ».

     

    Le groupe éclogique qui joue les trublions au Sénat a voté cette proposition, en donnant ces exemples par la voix de Jean Dessesard, qui illustrent tout à fait la réalité : « Celui d'un cadre de 60 à 70 ans qui a eu une carrière continue et a liquidé tous ses trimestres ; sa pension est de 1 955 €. Ensuite, celui d'une femme de plus de 65 ans qui est arrivée à l'âge de la retraite sans tous ses trimestres parce qu'elle s'est arrêtée de travailler pour ses enfants et a eu des périodes à temps partiel ; elle touche l'Aspa, soit 777 € par mois, Le premier a choisi de continuer à travailler, il a encore des contacts dans l'entreprise, il cumule ses revenus d'activité avec sa retraite. La seconde donne un coup de main à son fils dans l'exploitation agricole qu'il a reprise sans pouvoir profiter d'un surcroît de revenus alors que sa pension est beaucoup plus faible. On me dit qu'il faut attendre des lendemains meilleurs, je ne le crois pas même si la question est plus large. L'Igas elle-même recommande pareil mécanisme d'intéressement ».

     

    Le groupe PS a préféré l’abstention comme l’a expliqué René Teulade  : « Cette solution unique est séduisante, d'autant que nombre de ces personnes cumulent de fait en travaillant au noir » en constatant que « la majorité ont plus de 75 ans, et qu’un tiers seulement ont, entre 60 et 75 ans. L'objectif de la proposition de loi est louable. Cela dit, le Gouvernement agit : il a rétabli l'allocation équivalent retraite (AER) par décret, et présenté un plan de lutte contre l'exclusion et la pauvreté qui mobilisera entre 2 et 2,5 milliards par an - dont une majoration de 10 % du RSA-socle, la création de contrats d'insertion et l'extension du bénéfice de la CMU à 750 000 personnes supplémentaires. Le groupe socialiste qui  ne s'opposera pas à l'ouverture d'un droit,  estime que la seule solution viable est de revaloriser les minima sociaux ». Tout comme le groupe des radicaux de gauche (RDSE) : «  Mme Debré entend arrondir les fins de mois des titulaires de l'Aspa et lutter contre le travail au noir. L'objectif est juste, comment ne pas y adhére »… « ce texte doit engager à une vraie réflexion. Que vont dire les jeunes qui paient les retraites de leurs aînés et voient les personnes âgées travailler alors qu'elles bénéficient d'une allocation ? » a déclaré Jean Pierre Placarde en pronant une abstention positive   

     

    Enfin, le groupe PC (CRC au Sénat) qui a voté contre, en  considérant que « ce texte est l'exemple même d'une mauvaise réponse à une bonne question. La proposition de loi part du postulat que la seule façon pour un titulaire de l'Aspa d'améliorer son pouvoir d'achat est de reprendre une activité. On voit mal comment un retraité déclaré inapte au travail souvent à cause de son activité antérieure, pourrait le faire... Cette proposition de loi est donc une réponse simple, voire simpliste.  Il y aura d'un côté les travailleurs détruits par le travail qui devraient survivre avec l'Aspa et de l'autre ceux, en meilleure santé, qui pourront continuer à s'user au travail... La reprise d'une activité serait un moyen de survie plus qu'un choix. Ce texte est inspiré par une philosophie profondément libérale qui ne met jamais en cause la responsabilité sociale des entreprises et s'appuie sur une analyse erronée du marché du travail. Les employeurs se défont de plus en plus des personnes âgées de plus de 55 ans, jugées peu productives et trop chères. De plus, 23 % des ruptures conventionnelles concernent des personnes de plus de 58 ans.... »  a expliqué Dominique Watrin qui a ajouté : « Le Gouvernement doit répondre à l'urgence sociale que ce texte a le mérite de soulever. Serait-ce pour lui un défi trop ambitieux de revaloriser les minima sociaux, quand il a trouvé 20 millions pour accorder un crédit d'impôt aux entreprises ? ». Ce qui lui a valu cette réplique cinglante d’Isabelle Debré : « J'ai un principe : je crois qu'on ne perd jamais à donner plus de liberté. En revanche, il faut que ces libertés soient encadrées et les abus sanctionnés. Mesure libérale, dites-vous ? Je l'assume ! ».

     

    « Ce texte pose donc une bonne question. En revanche, la réponse n'est peut-être pas aussi simple, comme en témoignent les inquiétudes et les interrogations qui se sont exprimées dans ce débat. Le Gouvernement répondra « sagesse »a déclaré Michèle Delaunnay, ministre délégué. Isabelle Debré espére maintenant que « l’Assemblée nationale s’approprie très rapidement cette proposition de loi », ajoutant « qu’une première étape a été franchie et qu’il faut sans tarder aller de l’avant et agir pour faire reculer la pauvreté des personnes retraitées ».