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SOLIDARITE - Page 31

  • VANVES A LA POINTE DE L’ACTION DE LA LIGUE NATIONALE CONTRE LE CANCER

    A l’occasion du Congrés annuel des Etablissements d’Accueil pour familles d’hospitalisés organisé par sa fédération nationale (FNEAFH) qui s’est déroulé Jeudi et Vendredi au Rosier Rouge, celle-ci a signé une convention avec la Ligue Nationale Contre le Cancer (LNCC). Elle permettra de mieux faire connaître aux malades ou leurs proches,  qui appellent le dispositif téléphonique  de cette association (qui rend beaucoup de services : écoute, permanence juridique et bancaire, informations...) ces établissements – encore mal connus de beaucoup de CHU et autres centres hospitaliers -  qui peuvent accueillir tant les malades que leurs proches, lorsqu’ils sont d’origine modeste, éloignés géographiquement. Cette signature est intervenue Jeudi dernier au Rosier Rouge  alors que le Comité des Hauts de Seine de la Ligue National Contre le Cancer organise Dimanche à Vanves  son action annuelle « Nager contre le cancer » à la piscine Roger Aveneau. Une occasion de montrer sur le plan pratique qui parle à tous, l’action de cette ligue nationale de Lutte Contre le Cancer dans notre ville et notre région.

     

    Deux responsables de cette association, le Délégué Gébéral et le responsable de la plateforme téléphonique ont présenté cette association créée en 1918, présent sur l’ensemble de l’hexagone à travers ses comités départementaux. Elle méne des actions de soutiens  tant pour les malades que la Recherche, financées par la générosité du public. Elle a ainsi recueillie 100 M€ de dons en 2011 provenant pour moitié de dons grâce à 750 000 donateurs (40 € en moyenne) et de legs. Elle agit grâce à 20 000 bénévoles réguliers au sein de l’ensemble de ces comités hexagonaux.

     

    Trois actions sont privilégiés : Financement de la recherche (40 M€) donc de chercheurs, d’équipes labelisées (110) pendant 5 ans, de projets à travers plusieurs thématiques. Prévention qui est sa mission clef et historique, avec notamment les despitages qui sont devenus une politique publique dans de nombreux domaines (lutte contre le tabac…). Soutien aux malades qui est un vaste champ d’actions à travers des aides, des accompagnements, des soins… avec la création d’un observatoire sociétal du cancer.

     

    L’hébergement tant des patients que de leurs proches, est une question pressante qui a émergée et a été  pris en compte par cette association d’autant plus qu’elle a toujours été en avance sur de nombreux thémes et actions sur la prise en charge des patients, la problématique de l’éloignement des centres de soins etc…Cette convention entre cette fédération et cette ligue permettra de mieux faire connaître ces foyers et maisons d’accueil, la permanence téléphonique de la LCC orientant les appelants, patients et proches vers les foyers les plus proches et les plus adaptés. « C’est concret, pratique et opérationnel » constataient les signataires de cette convention jeudi matin. N’est-ce pas ce que demandent les donateurs (de toutes associations).      

  • VANVES ACCEUILLE LE CONGRES DES MAISONS D’ACCUEIL POUR FAMILLES D’HOSPITALISES

    Le Congrés annuel des Etablissements d’Accueil pour familles d’hospitalisés organisé par sa fédération nationale (FNEAFH) se déroule à Vanves aujourd’hui et demain. Les 60 représentants de la  trentaine (de 15 à 110 places) d’établissements de ce type sur 60 en France  vont plancher pendant deux jours au Rosier Rouge sur de mutiples questions touchant à leurs projets immobiliers (financement et partenariat), à la bientraitance, à l’hygiéne et la sécurité…et signer une convention avec la Ligue Nationale Contre le Cancer. Ce Congrés intervient à un moment où ses responsables s’interrogent beaucoup sur le devenir de ses établissements qui développent, en dehors de l’accueil des familles d’hospitalisés aux revenus modestes, l’hospitalisation à domicile. Et notamment sur les perspectives de financements par la CNAMTS (Caisse Nationale d’assurance Maladie des Travailleurs Salariés) de leurs activités. 

     

    « Le Rosier Rouge accueille en moyenne 5500 personnes, à l’année avec un turn over assez important, venant des DOM-TOM, de province, voire un peu de l’étranger, pour des séjours qui varie de 2 nuits à 2 ans, la durée moyenne étant une semaine » indique Emma Canatar, directrice du Rosier Rouge qui est l’établissement pionnier dans ce domaine, ouvert voilà prés de 40 ans à Vanves grâce au Secours Catholique. « Ces accueils sont destinés en priorité aux personnes aux revenus modestes dont le domicile est éloigné de l’hôpital. Ils ont fait la preuve de leur efficacité thérapeutique grâce au rapprochement qu’ils permettent entre aidants et personnes malades ».

     

    Mais depuis 2001, ils ont la possibilité d’accueillir des malades en soins ambulatoires dont le nombre augmente sans cesse – «  Nous ne pouvons pas refuser cette population, car ses malades passent moins de temps à l’hôpital où cela coûte cher »-  en devant respecter un quota de 25% de l’effectif total des résidents. Ainsi, le Rosier Rouge a accueilli 20 à 30 malades du cancer en 2011, qui n’ont plus de raisons d’être à l’hôpital,   entre deux cures et radiothérapies, avec  soutien de l’INCA (Institut National du Cancer). Il accueille même  des malades (8)  au traitement lourd qui bénéficient de l’hospitalisation à domicile, les soins étant apporté par l’association Santé Service, avec le concours d’une infirmière et d’un médecin traitant qui assurent le lien avec l’hôpital et le contrôle de l’évolution de la santé du malade pendant son séjour.

     

    « Nous permettons en même temps à des gens qui ne nécessitent pas de soins permanent, de vivre un cadre plus stimulant, ouvert à une vie collective, et qui n’auraient pas la possibilité de le faire à l’hôpital. Mais cela un coût ! » reconnait Pierre Nicolas, secrétaire général de la FNEAFH qui pose les termes du débat qui dure depuis 20 ans :« Privilégie t-on l’action social (accueil des familles) où est-ce que l’on considére que cette expérimentation peut contribuer à diminuer certaines dépenses de l’assurance maladie. Et la CNAMTS fait semblant de ne pas savoir. Nous voudrions profiter de la création des agences nationales de santé pour faire justement le lien entre le sanitaire et le médico social, pour essayer de dégager un budget permettant un financement de cette activité, indépendamment de l ’accueil des familles qui restent d’actualité ».

     

    La FNEAFH a d’ailleurs rédigé un manifeste à l’occasion de son congrés qu’elle remettra aux pouvoirs publics, parce que non seulement les besoins augmentent pour de multiples raisons – optimisation des moyens de l’hôpital qui réduit la durée de séjour au strict minimum, développement des soins ambulatoires et de l’hospitalisation de jour, territorialisation et spécialisation des établissements de santé et création de centres de référence éloignant les patients de leur hôpital de référence… -  alors que la loi HPST ouvre des perspectives de développement des besoins d’accueil et d’hébergement des personnes malades  et de leurs aidants à proximité de l’hôpital, mais surtout parce que leurs perspectives de financement à travers le FNAS (Fonds National d’Action Social) et la CNAMTS s’assombrissent dans la mesure où ces établissements devront passer à un autre mode de financement en 2013.

     

    Ces deux organismes permettaient de pratiquer 4 tarifs dégressifs (jusqu’à 10 € pour le plus bas)  en fonction des revenus des personnes hébergées dans la mesure où le tarif des frais de séjour varient de 25 à 43 € la nuitée avec le petit déjeuner. Des conventions de partenariats avaient même été signées pour formaliser la collaboration entre l’hôpital et la maison d’accueil pouvant aller jusqu’au financement total des frais de séjour restant à la charge des familles. Des pistes existent : finaliser avec le ministère de la santé et les ARS une « convention cadre nationale », créer une prise en charge spécifique du malade financée dans le cadre des MIGAC (Maisons d’Intérêt Général et d’aide à la contractualisation).  La campagne présidentielle peut être l’occasion pour ses associatifs de se faire entendre.   

  • EST-CE RAISONNABLE POUR UN LIBRE SERVICE SERVICE SOCIAL INTERCOMMUNAL DE VANVES ET ISSY LES MOULINEAUX D’ETRE A L’AUTRE BOUT D’ISSY ?

    L’événement depuis ce début d’année est le déménagement du libre service social de la rue de Vanves (au petit Séminaire) à  la rue Jean Pierre Timbaud à côté d’Auchan à l’autre bout d’Issy les Moulineaux dénommé « La Ferme » par les connaisseurs et initiés. Tout cela parce que la « Catho » doit récupérer des locaux car cette faculté Catholique de Paris est maintenat trop à l’étroit dans ses bâtiments de la rue d’Assas. 

     

    Ce qui a inévitablement posé d’énormes problèmes pour les vanvéens qui bénéficiaient de ce service, et qui doivent faire des allers-retours lointains chargés de vivres, en utilisant des transports en commun, c'est-à-dire le TUVIM ou les bus de la RATP. Ce qui n’a pas l’air de gêner les élus concernés qui ne se sont même pas posés la question de trouver un lieu plus approprié géographiquement, proche d’Issy et de Vanves, puisque ses bénéficiaires habitent ses deux communes, que prés de Meudon et de Boulogne. Ainsi au niveau local, malgré les belles déclarations des uns et des autres sur l’asphyxie des transports et des routes parce que l’on pas su raprocher l’habitat du lieu de travail, avec des franciliens qui se croisent tous les jours ente l’Est et l’Ouest, Le Nord et le sud, on réedite la même bêtise au niveau local avec  de surcroît des gens qui n’ont pas beaucoup de moyens pour vivre et qui vont devoir en plus se payer un ticket de bus et faire des aller-retour lointains chargés. Comme le disait un élu vanvéen  dont il vaut mieux taire le nom, « ils ont le temps ! »

    Mais voilà, sa fréquentation a augmentée de 10% depuis quelques mois. Heureusement, quelques élus à gauche ont soulevé le probléme. Evidemment, il n’est pas question d’organiser un transport spécifique, ce qui serait stigmatisant. Ni d’ouvrir une antenne vanvéenne du Libre Service Social (LSS) car ce serait revenir en arrière et empêcher ses bénéficiaires de bénéficier de l’ensemble des services proposés. Des élus ont suggérés de distribuer des chéques LSS permettant à ces bénéficiaires de faire des achats à Intermarché, Super Market ou Lidl. Le maire aurait décidé de faire le point un mois après ce déménagement pour prendre une décision. Pourquoi ne pas trouver un local plus proche et à proximité de Vanves ?