A l’issue de ce premier semestre 2020 totalement inédit, alors qu’il y a des signes inquiétant de reprises de l’épidémie notamment dans la région ile de France, l’AMIF (Association des maires d’ile de France) a dréssé un premier bilan des conséquences de cette crise sanitaire pour les 1268 Maires franciliens dans un rapport d’activité Spécial Covid
Ce document démontre à quel point les maires ont été en première ligne pour gérer la crise et combien ils ont fait preuve d’une incroyable agilité qu’il s’agisse de l’organisation du (télé)travail pour leurs agents, de la fourniture de masques et de protections aux personnels de santé et à leurs habitants, avec encore une distribution à la Palestre voilà prés d’une semaine, de mener des actions de communication - envoi dernièrement aux associations vanvéennes du protocole sanitaire d’utilisation des salles minicipales, courrier aux parents d’éléves pour la Rentrée scolaire - pour expliquer, rassurer ou encore de coordonner des initiatives départementales et régionales. «Jamais la notion de service public local n’aura été aussi essentielle, d’autant que cette crise a mis en évidence une autre réalité, les solutions viennent du terrain !» déclare Stephane Beaudet, président l’AMIF
Cette association de maires franciliens a dû s’adapter à ces circonstances exceptionnelles afin de maintenir un lien étroit avec l'ensemble des élus. Des outils innovants ont été mis en place afin de répondre aux demandes et aux besoins spécifiques des élus franciliens pendant cette crise dont la gestion au quotidien a été une première pour tous, rendant cette période particulièrement éprouvante. Son rôle a également consisté à faire remonter auprès des pouvoirs publics, les préoccupations des maires, notamment sur la reprise scolaire de Juin, ou leur souhait d’obtenir l’ouverture dérogatoire des marchés qui faisait l’objet d’un traitement trop différencié entre les départements d’Ile-de-France, mais pas dans les Hauts de Seine, où le préfet l’a toujours refusée pendant le confinement, la protection des personnels et des résidents des EHPAD, l’accès aux masques avec plusieurs distributions organisées par la mairie de Vanves, ou encore le soutien à l’activité économique, la ville de Vanves relayant les aides régionales départementales et de GPSO notamment vis-à-vis des commerces, mais des particuliers lorsqu’ils achetaient un vélo électrique
L’AMIF s’est associée à l’initiative de la Région IDF, afin de permettre aux personnels soignants de la région (médecins libéraux, infirmières, pharmaciens, dentistes, professions para médicales…) d’accéder aux 150 000 tests sérologiques de dépistage rapide achetés par la Région. Elle a adressé un courrier aux maires franciliens que notre maire a reçu, afin qu’ils proposent aux personnels soignants de leur ville de venir se faire tester gratuitement dans les structures communales. L’AMIF a également relayé une autre initiative consistant à permettre aux communes d’accèder aux avantages de la centrale d’achat régionale afin de mutualiser l’achat de tests sérologiques. «La contribution de l’AMIF à ces opérations s’inscrit dans une démarche volontariste de sortie de confinement. Tout comme les maires ont su anticiper l’achat de masques pour leurs habitants, ils ont su anticiper les opérations de dépistages massifs à venir» indique le document de l’AMIF.
Pour Stéphane Beaudet, président de l’AMIF, il s’agissait de mettre en place un dispositif de crise suffisament souple afin de répondre aux urgences d’une situation qui évoluait chaque jour, voire heure par heure, à ce moment là, et de donner des outils nécessaires à la lutte contre la propagation du virus. «Par la suite, les échanges avec l’AMIF ont été constants afin d’informer sur l’évolution de l’épidémie, élaborer et transmettre des kits de communication auprès des maires et du grand public, transmettre les conduites à tenir élaborées par nos médecins de veille, répondre aux questions – nombreuses - posées par les maires. Cela nous a permis, tout au long de la crise, de partager l’information, selon l’état des connaissances, sur ce virus inconnu et sur les mesures à prendre» indique Aurélien Rousseau directeur générale de l’ARS (agence régionale deSanté dans ce rapport d’activité qui ajoute : «Le travail avec les maires s’est aussi concrétisé, en lien avec les préfets, autour des mesures à prendre dans les cas de clusters qui pouvaient concerner des écoles. Des situations toujours très sensibles, où la proximité qu’ont les maires avec les parents d’élèves et les équipes pédagogiques est essentielle pour que les mesures sanitaires adaptées à chaque cas de figure soient comprises et appliquées ».