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SANTE - Page 18

  • UN CENTRE DE DEPISTAGE A VANVES MAIS PAS ENCORE DE VACCINATIONS

    Grace à la Région ile de France alors que les chiffres de contaminations à la Covid19 augmentent en Île-de-France, un centre de dépistage a été ouvert à Vanves samedi à la Palestre (Cf la photo) et le sera de nouveau samedi prochain. 15 nouveaux patients en moyenne sont hospitalisés chaque jour, dont un en réanimation dans les Hauts de Seine . En tout, 100 personnes sont en réanimation dans le département, ce qui correspond à une occupation des lits de 48,3 % Les Hauts-de-Seine ne sont pas, pour le moment pas concerné par l'avancement du couvre-feu à 18 heures : le taux d'incidence est de 128. Or le gouvernement a fixé le seuil d'avancement du couvre-feu à 200 cas pour 100.000 habitants.

    Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine qui anime une concertation régulière avec les élus du département depuis le début de la crise, en particulier avec les maires, était en visio-conférence avec eux vendredi dernier pour les informer de la montée en puissance de la politique locale de vaccination dont il assure le pilotage en coordination avec l’ARS (Agence Régionale de Santé). La première phase, toujours en cours de cette politique vaccinale concerne les personnes âgées séjournant en EHPAD ou autre hébergement collectif et les professionnels de santé. Dans les Hauts-de-Seine, neuf sites sont opérationnels : CASH de Nanterre,  hôpital Antoine Béclère à Clamart, hôpital Ambroise Paré à Boulogne, centre hospitalier Rives de Seine sur les 3 sites de Neuilly, Courbevoie et Puteaux, hôpital Louis Mourier à Colombes, site ambulatoire à Rueil-Malmaison, centre hospitalier 4 Villes sur les sites de St Cloud et de Sèvres (déployé à compter du 11 janvier), et Corentin Celton à Issy les Moulineaux réservé aux professionnels de santé, de l’aide à domicile et aux pompiers âgés de plus de 50 ans, ou présentant des risques de comorbidité, pour le secteur Issy/Vanves  Il a indiqué qu’une deuxième phase importante va s’ouvrir le 18 janvier, avec l’élargissement de la population à vacciner en commençant par les personnes âgées de plus de 75 ans. Des centres de vaccination supplémentaires vont ouvrir dans cette perspective

  • TESTS GRATUITS A VANVES GRACE A UNE GRANDE OPERATION DE DEPISTAGE ORGANISEE PAR LA REGION

    Alors que les chiffres de contaminations à la Covid19 augmentent en Île-de-France, la Région  propose aux Franciliens de se faire dépister massivement dès ce week-end, afin d'éviter le risque d'une troisième vague, tout particulièrement après les fêtes de fin d'année et la récente rentrée scolaire. Les Franciliens pourront se faire tester dans 100 barnums mis à disposition par la Région Île-de-France (300 le week-end prochain), et notamment dans de nombreuses villes volontaires comme Vanves.

    Ce dépistage se déroule à la salle La Palestre (36 rue Antoine Fratacci) aujourd’hui de 10h à 13h et de 14h à 17h et salmedi prochain. L'accès au dépistage doit être égal à tous, pour Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional, sur l'ensemble du territoire francilien.

    Ces tests antigéniques sont gratuits (pris en charge à 100%), rapides (avec résultat sur place en 20 min), et ouverts à tous les Franciliens  Entre 200 et 300 tests antigéniques seront réalisés par ville, de 10h00 à 17h00. La Région indiquequ’elle se chargera de mettre à disposition les équipes de préleveurs ainsi que les tests antigéniques et les villes mettront à disposition de l'opération une salle des fêtes, une salle de la mairie ou un gymnase.

    L'opération est réalisée en partenariat avec les entreprises Medicalib, Juste à temps et AJAN, ainsi que  les équipes de la Croix-Rouge française

  • VANVES ET LA 2e ETAPE DE L’ALLEGEMENT DU CONFINEMENT : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes !»

    «Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!» confiait Jean Castex, au début de la semaine,  en marge d'un déplacement en Ile de France à quelques jours de son intervention d’hier soir. Alors qu’à Paris et en Ile de France,  le virus circule très peu par rapport à d’autres régions (Grand Est, Auvergne Rhône Alpes) parce que depuis la première vague, 20% de la population a été infectée. Vient alors le début d'une immunité collective. C'est aussi l'une des seules régions où il y a le dispositif Covisan qui permet d'isoler les malades. Le télétravail y est aussi beaucoup mieux respecté que dans les autres territoires.

    Mais les vanvéens comme beaucoup de français, ont constaté que la perspective d’un allègement des mesures de restrictions prévu le 15 décembre s’éloigne, car le nombre des contaminations quotidiennes reste trop important. L’objectif fixé par le gouvernement de passer sous la barre des 5.000 cas de Covid-19 recensés chaque jour est en effet loin d’être rempli. Selon les épidémiologistes, nous avons atteint un plateau autour de 10.000 nouvelles contaminations par jour et ces chiffres ne diminuent pas. Parmi les explications : le confinement ne serait plus vraiment respecté, alors qu'une partie de la population est gagnée par la lassitude face aux restrictions. Beaucoup de vanvéens ont constaté que  plus en plus certains d’entre eux ne portent pas de masques. «Pendant la première vague, on n'avait pas du tout cette situation-là ! » constatait un professionnel de la santé du bas de Vanves, comme beaucoup d’autres en Ile de France et en France

    «Le relâchement dans nos comportements peut d’abord s’expliquer par un sentiment de lassitude, après 10 mois à vivre en respectant les gestes barrières et les recommandations du gouvernement pas toujours très claires. Cette confusion a pu décourager certains. Et puis, il y a aussi eu toute une série de bonnes nouvelles annoncées fin novembre. Emmanuel Macron parlait d'un recul de l'épidémie, de perspectives de déconfinement et de l'espoir d'un vaccin également. Toutes ces annonces ont eu tendance à faire baisser la garde. La réouverture des commerces non-essentiels depuis le 28 novembre est aussi une des raisons de ce relâchement : Même si les commerçants font des efforts pour faire respecter le protocole sanitaire, les magasins restent des lieux clos où on est nombreux à s'agglutiner, chaque week-end, à l'approche des fêtes, surtout dans les grandes surfaces et les grands magasins. Enfin, autre constat : le télétravail est moins respecté qu'avant. Les syndicats donnent deux raisons : les salariés ont du mal à rester chez eux 5 jours sur 7 et les patrons leur demandent de revenir quand ce n'est pas toujours indispensable» indiquait un observateur attentif .

    D’où cet alerte d’infectologues comme Karine Lacombe, chef du service des maladies infectueuses à l’hôpital Saint Antoine que partagent nombre de médecins vanvéens : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression» demandait-elle alors que les chiffres du coronavirus suscitent l'inquiétude à l'approche des fêtes de fin d'année et de l’arrivée d’une troisiéme vague qui, selon elle, semble inévitable début Janvier, au retour des fêtes.  «C'est la peur qu'on a tous ! Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d'autant plus que l'on n'a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l'évolution de l'épidémie» indiquait elle. «La question que l'on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c'est l'intensité de cette troisième vague. On espère qu'elle sera peu importante, parce qu'on va maintenir une pression sur la dynamique de l'épidémie». Déjà un vœu pour la nouvelle année 2021