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SANTE - Page 20

  • VANVES ET LE CONVID-19 : VERS UN NOUVEAU CONFINEMENT APRES DEUX MOIS DIFFICILE

    Après les remontrances du premier Ministre sur France Infos, le nouveau conseil de défense (sanitaire) mardi, et l’interview du président de la République ce soir sur TF1 et France 2 les vanvéens s’attendent à un nouveau renforcement des mesures de prévention, un couvre-feu même ou un nouveau confinement mais régional ou plus local…avec un sentiment d’injustice, à les entendre lors de rencontres et de conversations ces dernières heures. Car la plupart pensent avoir respecté les gestes barrières, les règles de prévention, les consignes et les réglements édictés par les autorités publiques, et notamment la maire de Vanves, limités leurs contacts. Le célébre infectologue Didier Pittet, co-inventeur du gel hydroalcoolique et qui préside la mission sur l'évaluation de la gestion de la crise sanitaire raconte qu'en se promenant à Paris, il a constaté que 80% des passants portent correctement lers masques, en revanche seuls 15% des clients des cafés/restaurants se ettoient les mains au gel hydroalcoolique    … Et les vanvéens risquent d'être de nouveau mis en quasi confinement à cause d’un certain relâchement comme l’a dit le premier Ministre, et d’irresponsables qui ne respectent rien surtout à Paris, et qui sont, à leurs yeux, à l’origine (en partie) de l’augmentation des hospitalisations en Ile de France. Ce que certains redoutent car ils s’étaient retrouvés isolés,  sans parler de ses chefs d'entreprises, et notamment les restaurateurs qui avaient fermés,  et l’avaient mal vécus.   

    Les résultats d’une enquête trés intéressante commanditée par L’Institut Paris Region auprès de Médiamétrie et menée entre le 4 mai et le 19 mai auprés de 3028 individus âgés de 18 à 75 ans, représentatif de la population d’IDF par département monte que si la majorité d’entre eux affirme avoir bien vécu cette période de confinement du 17 Mars au 11 Mai 83%), un sur six déclare néanmoins l’avoir mal vécue soit 19%. 24% des Franciliens vivant en situation de surpeuplement déclarent avoir mal vécu cette expérience,  tout comme 28% des artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Les femmes ont déclaré plus souvent que les hommes avoir moins bien vécu le confinement (18% contre 15%). Les chômeurs (19%), les étudiants (23%) et les autres inactifs (25%)  sont ceux qui ont moins bien vécu cet épisode. Comme les retraités(11%), les actifs occupés (16%) semblent avoir moins mal vécu le confinement.

    La situation est extrêmement hétérogène selon les professions : les artisans/ commerçants (28%) et les chefs d’entreprise (20%), les ouvriers et les employés (18%) ont plus souvent mal vécu la période que les cadres et les professions intermédiaires (13 %). De fait, l’appréciation des conditions de vie reflète la diversité des situations professionnelles pendant le confinement: du côté des salariés, poursuite de l’activité pour certains, filet de protection du chômage partiel pour les autres ; tandis que les artisans-commerçants voyaient leur activité fermée et, à l’image des indépendants et de beaucoup de chefs d’entreprise, leur chiffre d’affaires stagner et l’horizon économique s’assombrir. Le télétravail, largement pratiqué chez les cadres, et dans une moindre mesure chez les professions intermédiaires, a constitué un facteur protecteur au cours du confinement, tandis que le chômage partiel a joué ce rôle pour les salariés des secteurs d’activité à l’arrêt.

    Pendant cette période, les trois quarts des Franciliens interrogés ont cohabité dans un lieu de vie composé de trois pièces ou plus, disposant d’un jardin ou d’une cour individuelle (33 %) ou d’un balcon/terrasse (42 %), 12% seulement ayant mal vécu cet épisode, notamment parcequ’iols vivaient dans un logement en situation de surpeuplement, d’autant plus si chaque personne présente disposait de moins de 25 m² ou était dans  l’impossibilité de pouvoir s’isoler dans une pièce. Pour ceux à qui le confinement a permis de dégager du temps libre, ils ont également mieux supporté cet épisode. Ils en ont majoritairement profité pour s’occuper de leur domicile (bricolage, jardinage, rangement…) et de leur famille, contribuant ainsi à améliorer leur bien-être.

    Enfin, l’enquête montre que près d’un tiers des Franciliens seraient prêts à déménager en raison de leurs conditions de vie pendant le confinement (31%), mais plus de la moitié  (57%) avouent cependant qu’il s’agit d’un projet irréalisable. Les Franciliens vivant dans un logement «surpeuplé» expriment davantage l’envie de déménager, même s’ils avouent à 49% que ce projet est irréalisable. Par contre, 18% d’entre eux attendent que les pouvoirs publics mènent en priorité des actions visant à améliorer les conditions de logement (contre 9% pour les autres).

  • COVID-19 : VANVES EN ZONE D’ALERTE MAXIMALE AVEC UN PLAN BLANC RENFORCE

    Si 40,1% des lits de réanimation de la région sont occupés par des patients atteints du coronavirus,  ce chiffre pourrait grimper dans les 10 à 15 prochains jours si les nouvelles restrictions n'ont pas l'effet escompté, ont prévenus les autorités publiques en début de semaine, alors que la préfecture de police annonçait les nouvelles mesures accompagnant le classement du Grand Paris en zone d’alerte maximale en début de semaine, et qu’hier, l’agence régionale de Santé (ARS) d’Ile de France (IDF) déclenchait le «plan blanc renforcé » dans l’ensemble des établissements de santé franciliens. Il s’agit de «mobiliser toutes leurs ressources, en prévision d'un «afflux important» de malades du Covid-19 dans les prochaines semaines, et ainsi d’anticiper les jours à venir». Il leur permettra de  déprogrammer des activités, «une décision lourde» qui «veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille» a-t-  prévenu son directeur. « Ce n'est pas banal, ça doit alerter chacun sur le fait que l'impact hospitalier est déjà là en réanimation et qu'il va être très puissant sur les autres services d'hospitalisation» a-t-il insisté

    Ainsi 455 personnes admises en services de réanimation, sur 2 439 patients Covid-19 hospitalisés dans les huit départements d'IDF.  «On pense qu'on atteindra les 50% de lits de réanimations occupés par des patients Covid d'ici 10 à 15 jours si les mesures qu'on prend aujourd'hui n'ont pas l'effet qu'on escompte» a affirmé Aurélien Rousseau, directeur de l’ARS-IDF.  Sachant que la plupart des établissements hospitaliers se heurtent à d’importantes difficultés de recrutement en IDF comme dans la France entière où il faudrait enrôler jusqu’à 24 000 infirmiers et 10 500 aides-soignants supplémentaires. A Paris, l’AP-HP indiquait qu’il lui manquait 450 infirmières, toutes disciplines confondues pour accueillir 400 patients atteints du Covid-19 en Réa. De surcroît, selon les témoignages, la motivation n’est plus la même qu’au printemps. «Aujourd’hui, on a des soignants qui ne veulent pas retourner sur le Covid, pour continuer à soigner leurs patients» confiait Djillali Annane chef de service en réanimation de l’hôpital de Garches dans le Monde. «C’est très différents  de Mars, où tout le monde voulait aider. De nombreux soignants en ont marre. Ils sont épuisés, la première vagie les a cassés,  On voit la lassitude» ajoutait son collégue de l’hôpital Avicenne de Bobigny

    Dans la capitale, le taux d'incidence poursuit sa hausse et se hisse aujourd'hui à plus de 260 pour 100.000 habitants. Sur les 20-30 ans, l'incidence à Paris est au-delà de 500 pour 100.000 personnes (et 200 en proche banlieue)  tandis qu'il se situe au-dessus de 100 pour les personnes âgées. Ce qui voudrait dire qu’à Vanves plus de 60 à 70  de vanvéens seraient touchés. Heureusement que les vanvéens sont respectueux des consignes comme ils peuvent s’en apercevoir autour d’eux, notamment sur le port du masque, très important. Même s’ils ont dû changer leurs habitudes, beaucoup regrettant l’absence d’animations d’événements culturels reportés, la limitation des activités associations à cause de tout ce protocole sanitaire que chacun respecte. En s’exprimant quelquefois sur les réseaux comme sur les transports, la ligne 13 et les terrasses de cafés (Voir VAQ d’hier).  

    Après les annonces de lundi dernier, le préfet de police de Paris et le directeur de l’ARS IDF avec la Maire de Paris,  ont donné rendez-vous dans quinze jours, le 19 Octobre,   pour faire le point et annoncer soit un renforcement des mesures ou un allégement en fonction de l’évolution de la situation. «Quinze jours c’est le délai pour que des décisions comme la fermeture des bars, produisent de premiers effets mesurables dans les statistiques sanitaires. Cela parait le bon rythme pour réévaluer les mesures prises» selon la préfecture de Police qui aura une réunion de coordination chaque lundi avec l’ARS…     

  • OVID-19 : VANVES AVEC L’ILE DE FRANCE EN ALERTE RENFORCEE

    Valérie Pécresse, en ouvrant hier matin, la session de deux jours du Conseil Régional auquel assistait le conseiller régional-maire de Vanves, a dit quelques mots sur le classement de la région Ile de France en «alerte renforcée, en appelant les jeunes à faire preuve de solidarité avec les ainés dans cette période». Elle implique  l'interdiction de vente d'alcool à partir de 20h,  de tout rassemblement au-delà de dix personnes, ainsi que la baisse de la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements de 5000 à 1000 personnes, ce qui devrait concerner le tournoi de Roland Garros qui débute ce week-end,  de la location de salle pour des fêtes, y compris pour des mariages, de la fermetures des salles de sports, des gymnases,  de l’annulation de toute inauguration, ou manifestation locale comme se devrait être pour le cas pour coktail des présidents qui suit le forum des associations, l’inauguration de la librairie « Le cheval vapeur » sur le Plateau qui vient d’ouvrir mardi dernier, peut être, un plus loin dans le temps de la Coupe de l'Amitié du CIV,  du village des Terroirs et de la kermesse de Saint Remy etc….à moins que la situation s'améliore, mais l'ensemble de ces manifestions localres qui se déroulent durant l'automne ont du plomb dans l'aîle..

    Aucune mesure n’a été en revanche envisagée pour les Ehpad de la région parisienne, les transports, ni de fermetures pour les bars/restaurants comme à Marseille,  mais ils devront fermer à 22h. D’ailleurs valérie Pécresse  a regretté comme beaucoup d’élus, le manque de concertation avec les collectivités locales» en déplorant n'avoir pas été associée à la décision la plus douloureuse pour notre tissu économique qui est la fermeture des bars à partir de 22 heures, alors que l’Etat met en avant le couple Maire-préfet.  «Or l’échelon régional a montré tout sa pertinence. Il a été beaucoup plus agile que l’Etat , en matière de masques,  de soutien aux entreprises avec son plan de relance inédit . Et on le voit aujourd’hui avec les tests : 8000 ont été réalisés dans 40 communes, 3000 dans les territoires ruraux francilien. Et la Commission permanente vient de voter 20 000€ pour aider les communes à mettre en place des tests » expliquait-elle hier.

    Avant le conseil de Défense de mercredi, une réunion s'était tenue lundi entre l'ARS d'Ile-de-France, la mairie et la Préfecture de police de Paris où leurs responsables avaient envisagé les mesures annoncées par Olivier Véran ministre de la Santé mercredi soir suscitant de multiples réactions : La mairie de Paris a mis en garde contre des mesures trop contraignantes qui handicaperaient la vie économique et sociale.  «Nous, nous appelons à la vigilance : nous allons vivre longtemps avec ce virus, il faut faire quelque chose de vivable. L'objectif c'est de se protéger mais il faut laisser une vie sociale se faire» ajoutait Anne Souyris, adjointe de la maire de Paris chargée de la Santé. D'autant que dans des villes comme Vanves, leurs habitants respectent les consignes données, port du masques, respect des régles de distanciation, des consignes données par les autorités municipales ou publiques, aucun incident notoire n’ayant été relavé, ou de rassemblement comme on l’a vu à Paris sur les bords du Canal Saint Martin, même si quelques jeunes font moins attention lors des soirées « tampas » organisée au pavillon de la Tourelle  

    Mais les maires sont furieux «Cette méthode autoritaire, solitaire et non concertée porte en elle un risque d’ajouter à la crise sanitaire une crise de confiance…Alors que le gouvernement a mis en avant depuis plusieurs mois l’importance du bon fonctionnement du binôme Préfet-Maire, le ministère de la Santé choisit de mettre les maires devant le fait accompli. Les maires ne sont pas des supplétifs que l’on siffle ou que l’on sonne pour qu’ils entérinent en silence des décisions dont la pertinence mérite au moins d’être questionnée au préalable. Le gouvernement a besoin de rassembler autour de lui pour traverser cette crise qui est certes d’abord sanitaire, mais aussi économique et sociale. La méthode choisie hier est mauvaise» réagissait l’association des maires de France