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politique - Page 45

  • HUBERT VEDRINE A VANVES POUR PARLER DE L’EUROPE CHRETIENNEPE CHRETIENNE

    L’église Saint Remy était bien remplie pour écouter l’ex-ministre des affaires étrangères, Hubert Védrines parler d’Europe (Chrétienne), jeudi dernier, au lendemain des élections européennes.

    Comme il l’a reconnu, après avoir été accueilli par le pére curé Bertrand Auville, à l’initiative de cet échange et salué le maire de vanves, la députée de la 10e circonscriptuion (Vanves/Issy), mais aussi l’Evêque des Hauts de Seine, cette invitation qu’il a acceptée, le changeait de ses interventions devant des aéropages de spécialistes des relations internationales, de la Défense etc…. «Cette élection au parlement européen, n’est qu’une élection, pas un réferendum sur l’Europe. Il ne faut pas en tirer des leçons exagérées. L’abstention a été moindre. Le populisme est loin d’avoir obtenu la minorité de blocage. La droite et la gauche européenne ne contrôlent plus rien, et devront passer des accords avec le centre. Enfin, la poussée des écologistes a surtout été forte dans les pays de l’Europe de l’Ouest, pas dans ceux du Sud et de l’Est » expliquait il en élevant le débat et ces échanges avec ce journaliste de LCI qui ont passionné les vanvéens présents. Dommage qu’à cause de la sono, certains de ses propos étaient inaudibles.

  • ELECTIONS EUROPEENNES A VANVES : COMMENTAIRES DE LENDEMAINS DE SCRUTIN

    Les vanvéens ont voté puisque comme ont pu le constater les présidents des 19 bureaux de votes : 10 829 sur 17 962 inscrits sur les listes électorales soit 60,28% de participation  (+ 9% par rapport à 2014 où Vanves avait voté à 51%  comme ce dimanche 26 Mai en France ). Il est vrai que la mairie avait prévu un service automobile pour accompagner les seniors au bureau de vote. Mais les vanvéens sont venus par vague, en fin de matinée et en fin d’après midi, avec toujours des électeurs plus clairsemés dans les périodes calmes du déjeuner et de la sieste.

    Vanves comme dans les Hauts de Seine et le Grand Paris, a résisté face au Rassemblement National : la République a remporté ces élections tant à Vanves (30,23%) que dans les Hauts de Seine (33,57%) avec des scores importants à Boulogne (40,86%), Courbevoie (35,94%), Antony (33,5%). «C’est la confirmation que les électeurs des Hauts-de-Seine sont pro-européens et adhèrent projet d’Emmanuel Macron» soulignait le secrétaire d’Etat (LREM) Gabriel Attal dans le Parisien (sur la photo avec sa collégue Sophie Cluzel dans le bureau de vote de l'école maternelle Lemel).  «C’est aussi un énorme désaveu pour un certain nombre de maires du département qui soutenaient les listes LR mais aussi UDI» ajoutait il. A Issy-les-Moulineaux, justement, la liste de la majorité présidentielle totalisait 34,29 % des suffrages, contre 10,46 % pour celle de François-Xavier Bellamy (LR) et  4,2% pour celle de Jean Christophe Lagarde (UDI)  qui a fait 3,7% à Vanves. Les centristes faisaient grise mine dimanche  soir à l’hôtel de ville de Vanves alors que les marcheurs jubilaient autour de Florence Provendier député avec Jean Cyril Le Goff, Guy Janvier, Jullien Segura etc…

     «C’est une extrêmement lourde défaite»  estimait Philippe Juvin président de la fédération LR 92 dans le Parisien.   «J’ai le sentiment d’un énorme gâchis. Nous avions deux ans pour tout reconstruire et finalement c’est une véritable démolition. Il y a une très grande responsabilité de la direction du parti » ajoutait il après avoir tweeté dans la soirée de dimanche  : «Depuis 2 ans @laurentwauquiez et d’autres répètent en boucle que la droite doit se reconstruire.  Ils ont raison. Mais ce soir leur reconstruction a des airs de démolition. Pour reconstruire, nous devons ns rassembler. Et faire revenir ceux, trop nombreux, qui nous ont quittés».

    «Nous sommes naturellement déçus par ce résultat, même s’il est à deux fois supérieur à celui que les sondages ont matraqués pendant des semaines dissuadant sans doute une partie de nos électeurs de voter pour nous. Nous avons porté les valeurs de l’Europe, fait campagne sur un vrai projet européen, mais nous sommes victimes du piége qui a été tendu aux Français du soi-disant référendum entre M.Macron et Mme Le Pen. Ce piége a fonctionné et il s’est renfemé sur M. Macron qui en sort affaibli. Nous le regrettons car c’est la France qui en est affaiblie, d’autant que nous sommes le seul pays d’Europe occidentale où la vague de l’extrême droite a été endigué» tweetait Jean Christophe Lagarde (UDI) dimanche soir . «La campagne portait en elle les germes de cette défaite : nous n’avons jamais aussi peu parlé d’Europe que durant celle-ci.Toutefois, l’espoir peut être de mise. Les forces politiques françaises se disant pro-européennes rassemblent environ 47% des suffrages exprimés alors que les opposants à l’UE atteignent les 38%. Malgré les divisions, les Françaises et les Français ont manifesté leur attachement au projet européen. La vision qu’ils en ont est plurielle. C’est la loi de la démocratie» optimisait Bernard Gauducheau (UDI) sur Facebook.

    Finalement, la grande surprise est le score des écologistes : 13% en France, 15,88% en Ile de France, 15,67% dans les Hauts de Seine,  19,54% à Vanves. Ainsi la mobilisation de la jeunesse depuis plusieurs mois avec ces manifestations, certaines décisions du gouvernement, la démission de Nicolas Hulot, l’enjeu environnemental qui était pointée par la quasi-totalité des formations, a profité à ceux qui paraissent incarner le mieux l’écologie politique dans ce pays et sur le terrain. «Alors qu’en Février/Mars 2018, les intentions de voter étaient à 2 ou 3% pour EELV, ils ont fait 13% en France. C’est  un signal important adressé au président de la République et au gouvernement, mais aussi au plan local comme dans les Hauts de Seine où ces thématiques ont été un peu trop négligé depuis plusieurs décennies» réagissait un observateur averti de la vie politique écologistes.

    Et Vanves n’a pas échappé à la vague avec sa lente densification en cours et surtout l’absence d’une véritable politique pour « re-naturer la ville ». Mais comme l’expliquait toujours cet observateur averti «les résultats d’une élection européenne ne peuvent être calqué ou projeté sur un territoire municipal. Mais on a noté une mobilisation assez exceptionnelle pour cette élection européenne, peut être dû au retour à une circonscription unique, donc à un mode de scrutin plus juste dans la détermination des siéges et qui est le seul qui permette de nationaliser le débat européen»

  • ELECTIONS EUROPEENNES : UNE CAMPAGNE ATONE A VANVES

    A deux jours du scrutin européen, le constat et simple à Vanves : Il n’y a pas eu pratiquement de campagne. Les écologistes, les marcheurs,  les Républicains, les communistes vanvéens sont les seuls à avoir agi, se retrouvant même ensemble à tracter samedi dernier devant la Poste au carrefour de l’Insurrection, avec Isabelle Debré pour LR, Boris Amoroz pour le PC, Jean Cyril Le Goff pour LREM comme élus.

    Seuls le FG/PC, EELV et LREM ont organisé une réunion publique, pas LR, ni l’UDI. Ils étaient plus à afficher sur les 34 Panneaux électoraux : 13 depuis leweek-end dernier : Le PC a été le premier dés l’ouverture de la campagne officielle, LFI, LREM, Urgence écologique, UDI, PS, Debout la France, Lutte Ouvriére, Génération deB.Hamon, LR, EELV et le parti animaliste.  3 Vanvéens sont candidats : Stephane Séjourné (LREM), Catherine Sibilla (UDI) et Lucile Schmid (Urgance Ecologie). Les militants et sympathisants de LREM sesont retrouvés hier soir à Il gardino pour assister au débat organisésur BFM,  avec Gabriel Attal, secrétaire  d'Etat et Florence Provendier, députée.

    Des élus et personnalités des Hauts de Seine ont signé une tribune soutenant la liste Renaissance de Nathalie Loiseau (LREM) dont les ministres Gabriel Attal et Sophie Cluzel,  les conseillers municipaux Antoinette Girondo, Jean Cyril Le Goff,  tout comme des maires principalement LR qui ont signé une tribune dans le JDD pour soutenir la liste conduite par François-Xavier Bellamy (LR) dont certains des Hauts de Seine. Isabelle Debré, vice Président du Conseil Départemental des Hauts de seine et Conseillére départementale du Canton de Vanves/Clamart confiait avoir été impressionné par la prestation de cet élu Versaillais lors des meetings

    Malgré tout, on ne peut pas dire que cette campagne a passionné les vanvéens, comme les français qui avaient bie d’autres préoccupations. Les élus, militants, sympathisants dont certains se sont mobilisés pour tenir les bureaux de vote, sortiront leurs calculettes dimanche soir. Mais avec la circonscription unique, ce sera trés simple : Avec un nombre d’Euro-députés français à élire, 79, il faudra obtenir 1% pour gagner un siège. Ils sauront très vite combien de députés aura  tel ou tel parti à un ou deux prés, si les plus forts restes le favorisent. Sachant qu’il faut obtenir au moins 5% pour avoir des élus (4 ou 5).

    Mais du fait qu’il y ait 34 listes le nombre de français qui auront voté pour une liste qui représente moins de 5% des voix, n’étant pas susceptible d’obtenir un siége, va être très élevé ! S’il était de 14/15%  de bulletins exprimés en 2014  qui n’ont pas servis à élire des eurodéputés – le record étant de 18% des bulletins exprimés en 1994 – selon les instituts, ce chiffre de déperdition des voix devrait osciller entre 19 et 26%.