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politique - Page 49

  • LICRA DE VANVES : UNE SENTINELLE LOCALE QUI EVEILLE LES CONSCIENCES

    Bien évidemment, des vanvéens ont participé à la manifestation place de la République, dont le ministre Gabriel Attal, après les événements de ce week-end, avec le honteux déchaînement de haîne contre le philosophe Alain Finkielkraus, les multiples actes antisémites  dont les croix gammées sur les portraits de Simone Veil.

    A Vanves, depuis plus de 30 ans, la section de la LICRA animée par l’infatigable Monique Abecassis, avec ses adhérents, fait un boulot extraordinaire, en dehos du travail de ménoire vis-à-vis des jeunes, pour sensibiliser les vanvéens, face à ses dérapages. Comme le Blog l’avait titré voilà quelques années, cette section locale de la Licra est une véritable « sentinelle local qui éveille les consciences». Et notamment pour dénoncer les réseaux sociaux, où se développent  des discours racistes antisémitismes, homophobes, des incitations à la haine, à la violence, l’apologie du terrorisme et  parfois même appel au meurtre face auxquels les géants du web ne réagissent pas, tonnait encore sa présidente lors de la dernière assemblée générale le 17 Novembre dernier :   «Il faut savoir que chaque citoyen peut signaler des commentaires racistes, antisémites ou malveillants en saisissant l’Unité de lutte de la plate-forme PHAROS , il suffit de taper sur internet : internet-signalement.gouv.fr et que  la LICRA s’est investie dans la production de contre-discours. Une formation de militants est en préparation » indiquait elle  en rappelant que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme a été érigée en grande cause Nationale, avec la création d’une DILCRA (délégation ministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) sous la direction de Gilles Clavreul,  en charge de la lutte contre la haine et les discriminations

    «Alors que notre pays a vu de nouveau affleurer ces derniers jours, ces dernières semaines, les stigmates de l’antisémitisme, un front républicain de partis politiques, de droite, de gauche et du centre, a décidé d’appeller à un grand rassemblement place de la République ainsi qu’à la tenue d’événements de même nature dans l’ensemble du pays. Cette unité politique, au-delà des querelles partisanes et des divergences électorales, était attendue depuis longtemps. Elle est  enfin venue et il faut la saluer, la soutenir et l’encourager» expliquaient ses dernières heures les responsables de la LICRA dont Mario Stasi, son président. «Notre devoir est de marteler que la lutte contre l’antisémitisme n’est pas seulement l’affaire d’une communauté. C’est l’affaire de la nation tout entière. Quand les juifs sont désignés à la vindicte, la nation indivisible doit rappeler que c’est elle qui est visée et qu’elle fera corps, unie dans la fraternité, contre les fauteurs de haine».

  • GRAND DEBAT NATIONAL/GILETS JAUNES : LE MINISTRE DE VANVES MOUILLE SA CHEMISE

    Tous les vanvéens ont remarqué ces derniers jours, que le secrétaire d’Etat Gabriel Attal,  vanvéen siégeant au Conseil municipal, n’hésitent pas à mouiller sa chemise. Il était à Juvisy sur Orge avec le premier Ministre Edouard Philipe pour rencontrer une vingtaine de jeunes en service civique pendant une heure et demie. Et ce n’est pas une première pour Gabriel Attal qui a commencé dés décembre à aller sur le terrain et sur les plateaux TV

    Alors que les ministres commencent à remettre le nez dehors à l’occasion du grand débat national, après la tétanie du mois de décembre et début Janvier, le JDD faisait état dimanche dernier que « Macron s’était rendu vite compte vite que peu de marins étaient prêt à monter sur le pont, alors de France 2 cherchait un ministre pour débattre et écoper. Faute de candidat, c’est le dernier arrivé, et le plus jeune qui s’y est collé : Gabrial Attal. Quelques minutes avant l’antenne dans sa loge qu’il partageait avec JL Mélenchon, le tribun lui  glissa un compliment acide : «Vous êtes bien seul ! Tout le mode se défile ! ». Le blog avait salué le bon coup politique de ce jeune ministre ce soir là.

    Mais ce n’est pas fini, car dans le récit fait sur « les dix jours où Macron a tremblé » le JDD rapportait que le jour de l’allocution télévisée  d’Emmanuel Macron le lundi 10 Décembre, «Benjamin Griveaux et le jeune secrétaire d’Etat Gabriel Attal sont briéfés par téléphone avant la diffusion pour pouvoir en faire le service après-vente, aussitôt après dans les médias. Au bout du fil, Macron leur semble avoir retrouvé sa voix des bons jours. Il veut que tout soit clair. Sa consigne : sur les heures supplémentaires, arrêter le langage techno, ne dite plus défiscalisation ni désocialisation mais qu’on parle d’heures supplémentaires sans impots, ni charges. On n’a jamais fait autant d’un seul coup pour les salaires ». Et vendredi matin, il ne s’est laissé démonté par Bourdin sur RMC.   

  • VANVES ET LES MUNICIPALES DE 2020 : L’Etat d’esprit des maires à 15 mois des élections

    Un sondage sur «l’état d’esprit des maires à 18 mois des prochaines élections municipales» réalisé par l’IFOP pour le groupe Les Républicains au Sénat vient d’être rendu public. Commandé cet été, bien avant le mouvement des gilets jaunes, alors que les médias relataient la lassitude des maires, avec des démissions en cascade de maires et d’adjoints aux maires, à un niveau jamais atteint,  il a été réalisé après le 17 Novembre (et le Congrés des Maires)  auprès d’un échantillon plus large de maires (600) qu’à l’habitude.  

    89% sont satisfait d’exercer le mandat de maire sur leur commune (95% pour les maires ayant exercé 3 mandats et étant à la tête d’une commune de prés de 30 000 habibants comme Vanves), les enquêteurs de l’IFOP n’ayant pas constatés de clivage entre maire d’une petite ou d’une grande commune. Pour eux, être maire c’est d’abord agir, réaliser des projets (72%), rencontrer les administrés (65%), agir sur le cours des choses (31%).  Mais voilà, 87% considérent qu’il est difficile aujourd’hui d’exercer leur fonction de maire (84% pour ceux ayant exercé 3 mandats, et 86% pour les maires de villes de prés de 30 000 habitants). Parmi les éléments qu’ils mettent en avant dans l’exercice de leurs fonctions, apparaissent le manque de moyens pour agir (76%), le manque de reconnaissance de l’Etat (50%) et des administrés (22%), le fait de sacrifier sa vie personnelle et familiale (19%), les rivalités et les tensions liées à leurs fonctions (12%) .  Les premiers mots parmi les sentiments positifs exprimés sont «dévouement» (62%), «motivation» (54%), «enthousiasme» (29%), et négatifs sont «lassitude» (22%), «colére» 17%), «solitude» (9%). Ils mettent en avant, la lourdeur  de la tâche, la complexité des réglementations et des normes, le manque des moyens financiers, les relations avec l’intercommunalité, les agressions verbale et physiques….  42% ont l’intention de solliciter un nouveau mandat (39% des maires ruraux, 82% des maires de grandes villes, 75% des maires de villes de prés de 30 000 habitants et 37% de maires ayant exercé 3 mandats), Alors que 58% des français souhaitent que leur maire se représente.

    En matière de réformes, les maires souhaitent que le gouvernement mène à bien plusieurs réforme, mais pour l’instant, ils ne lui font pas confiance, que ce soit sur le statut de l’élu (66%), la clarification entre communes-intercommunalités-Etat (76%), la réforme des finances locales (80%). Seuls 49%   des maires considèrent que l’intercommunalité est une chance, 42% plutôt une menace. A ce propos, il est intéressant de noter que 68% considèrent qu’elle permet de porter des projets bénéficiant à leur commune (68%), d’être plus efficace dans les actions à mener (62%),  mais qu’elle complexifie et ralentit la prise de décision (67%), éloigne de la prise de décision ( 65%)… «Le développement d’intercommunalités imposées a fini par désespérer les élus locaux qui dénoncent, pêle-mêle, le temps perdu dans des réunions toujours plus nombreuses et l’illusion que le maire a encore les moyens de décider dans sa commune. Une relation asymétrique met en lumière une perte d’autonomie qui ne permet plus au maire de mener la politique pour laquelle il a été élu» notaient les présidents des groupes LR et UDI au Sénatn Bruno Retailleau et Hervé Marseille, dans un grand quotidien régional.

    70% des maires considèrent que le Sénat est utile pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs territoires, les maires des grandes communes en étant plus persuadés que les autres. Ce qui fait dire à Bruno Retailleau : «Comment Macron pourrait il fragiliser le Sénat alors qu’il  dialogue de nouveau avec les maires».  Il compte apporter les résultats de ce sondage comme contribution au grand débat national.