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politique - Page 48

  • VANVES REGARDE SON MINISTRE ALLER AU FEU POUR ETEINDRE LES MANIFS ETUDIANTES

    Un vanvéen connaîtrait il son épreuve du feu avec cette mobilisation de la jeunesse contre la précarité étudiante, suite à l'immolation d'un jeune homme à Lyon le 8 Novembre dernier, des violences qui ont eu  lieu le 12 novembre au ministère de l'Enseignement supérieur. «Il y a une émotion très forte chez les jeunes, mais pas seulement,. Cette émotion, je la comprends et je la partage. Mais on ne peut pas accepter des violences» expliquait Gabriel Attal, secrétaire d'État à la Jeunesse dans les médias Depuis Jeudi,  cet élu vanvéen reçoit et négocie avec les syndicats étudiants (UNEF, FAGE) pour éteindre le feu, ce qui n’est un exercice facile. Une nouvelle expérience pour ce benjamin du gouvernement. Une initiative à la demande du Premier ministre pour faire un point d'étape sur l'accompagnement social des étudiants et les chantiers en cours, comme le projet de revenu universel d'activité réclamé parde nombreuses associations d'étudiants.  Il ne manque pas de courage, car apaiser la colère étudiante n'est pas chose facile. Certains prédécesseurs s'en sont mordus les doigts. Mais souvenez-vous, au lendemain du premier ou du second week-end de manifs des gilets jaunes. Il était le seul ministre à être sur le plateau de France 2 un dimanche soir face à Jean Luc mélenchon et d’autres élus de gauche. 

    Il a eu l’occasion de s’en expliquer avec un sénateur altoséquanais, collégue d’Isabelle Debré à l’assemblée départementale, mercredi dernier lors des questions au gouvernement : «Plus d’un étudiant sur deux ne mange pas tous les jours à sa faim, près d’un étudiant sur deux a renoncé à se soigner, par manque d’argent. Il n’y a que 175 000 places en résidences étudiantes pour 700 000 boursiers et le loyer représente plus de 70 % du budget moyen d’un étudiant. Plus d’un étudiant sur deux est obligé de travailler - et dans les postes les plus précaires et les moins rémunérateurs. Ils composent plus de 60 % de la main-d’œuvre des plateformes de prestations. À cela s’ajoutent des conditions d’enseignement indignes et un sous-encadrement pédagogique chronique. Cela aboutit à des situations de désespérance, à des drames humains, comme celui d’Anas, autant de cris de détresse que vous ne pouvez ignorer» a expliqué Pierre Ouzoulias (FG/PC) pour lequel « à la jeunesse qui veut se cultiver, vous renvoyez le message détestable qu’elle n’est qu’une charge qu’il faut alléger».

    «Depuis plusieurs années, les gouvernements qui se sont succédé veulent répondre à ce problème. Nous avons supprimé la cotisation de sécurité sociale, 217 €, payée par les étudiants à la rentrée. Il y a deux mois, nous avons augmenté les bourses de 46 M€, désormais payées à date, le 5 du mois, voire par anticipation en début d’année, pour les étudiants qui ont pu constituer leur dossier. Évidemment, il faut poursuivre ces progrès et mieux faire connaître les quelque 50 dispositifs d’urgence qui existent, pour éviter des drames comme celui qui vient de survenir» a t-èil répondu en s’interrogeant «Le Crous de Lyon était-il informé de la situation de ce jeune ? L’enquête administrative en cours le dira".Mais mieux, il assuré que « La concertation autour du revenu universel d’activité vise aussi à repenser l’accompagnement " 

  • VANVES THEATRE D’UN PACTE ENTRE CANDIDATS LR POUR LA PRESIDENCE DU MOUVEMENT

    Cinq jours avant le premier tour de l’élection du présidence des Républicains, deux des trois candidats, Julien Aubert le député souverainiste du Vaucluse et Guillaume Larrivé le député libéral de l’Yonne  ont participé à un débat organisé à Vanves la section et la fédération LR. Ils ont réussis à réunir une centaine de militants et d’élus  dans ce petit préau de l’école maternelle Max Fourestier, en présence d’Isabelle Debré, vice présidente du CD92, de maires adjoints LR (F .Saimpert, P.Kaazan, S. Bourg..). Christian Jacob, président du groupe LR à l’assemblée nationale,  le favori avait décliné l’invitation, souhaitant rester fidèle à une règle qu’il s’est imposée: ne jamais débattre avec des membres de sa famille politique. Philippe Juvin président de la Fédération LR 92 l’a excusé en expliquant qu’il n’a pas été présent pour des raisons d’agenda : «Ce débat est important. Vous n’êtes pas n’importe qui. Vous êtes un parti de gouvernement. Vous portez un projet politique. Je ne me résous à un parti miniature à 8%»  a  t-il expliqué  après quelques mots de bienvenue de Bertrand Voisine, responsable de la section Vanves LR.

    Les participants, au cours de ce débat qui a abordé l’organisation du mouvement, les questions du la PMA/GPA, des retraites, de l’écologie, ont assisté à ce que certains médias ont dénommé le «Pacte de Vanves : « Si je suis élu président, je nomme Julien comme mon vice-président. Parce qu'il a du talent et que c'est mon ami» a affirmé Guillaume Larrivé. « Moi aussi je prends Guillaume Larrivé comme vice-président» a rétorqué Julien Aubert. C’est intervenu juste après que le député de l’Yonne ait proposé de «l’essayer» en organisant  au bout d’un an un référendum des militants pour décider ou non, de continuer avec lui Du coup, son collègue du vaucluse a repris la parole en étant d’accord sur ce référendum d’initiative militante : «Je veux que l’on se mette sous tension en vous demandant de vous prononcer un an après». Mais voilà, beaucoup pensent que c’est plié pour tous les deux face à un Christian Jacob favori dans un parti tétanisée par ses multiples défaites et divisions qui s’en sont suivis. Ce qui explique cette campagne sans débat ni passe d'armes, «cette élection n'intéresse personne» dixit un élu LR, dont les médias ont peu parlé jusqu’à présent. Il est vrai que l’actualité s’en est chargée

    Mais l’avantage de cette réunion a été, pour ses participants d’entendre un autre discours :  «La moitié de la presse a dit qu’on est mort et que l’élection est pliée. Maisj’ai voulu  me présenter à cette élection, car la démission d’un président élu à 95% n’est pas anodin. Il a été empêché par une partie de nos amis qui ne lui ont pas facilité la tâche. Pour Christian (Jacob), l’idée est de faire revenir l’humain et voir quel parti on va devenir. Le mantra de l’unité ne suffit pas. 8% est en la meilleure preuve. On a le droit d’avoir une hétérogénéité tout en aspirant à l’unité. Mais elle ne nous sauvera pas. Je propose de définir ce que nous sommes. Car on n’est pas d’accord sur l’Europe, sur l’économie, sur l’évolution de la commune, les questions sociétales » a expliqué Julien Aubert en proposant une ligne gaulliste libérale, en faveur de l’intelligence économique, en ré-inventant un Etat dans un monde qui l’a déconstruit. «On a pêché par paresse. Place au rassemblement » a-t-il conclu.

    «Je n’ai plus envie de faire semblant pour être applaudi et écouter les mêmes âneries après s’être pris trois tâcles électorales depuis 2017. Pas de tactique à la Shaddock ! On n’a pas envie de devenir un parti de nostalgique, d’anciens combattants, en reconstruisant le RPR, mais plutôt de construire le parti populaire de l’après Macron. Et faire 51% en 2022. C’est mon obsession. Nous sommes les Républicains, les héritiers des fondateurs de la Ve République» a clamé Guillaumé Larrivée en expliquant sa méthode - «Changer tout le management, se faire confiance, aller sur le terrain pour discuter des grandes propositions pour la France dés le printemps 2020» -  sa ligne  - « Faire comprendre qu’on a compris le monde a changé et que nous avons des solutions en projetant la France vers 2030 !C’est la ligne de la France libre, puissance européenne, la France de tous les territoires ».

    Ce fut aussi l’occasion la droite dure s’exprimer par exemple sur la PMA : «il faut fixer une limite et ne pas se réveiller dans quelques années hagards, dans un monde transhumaniste où on créerait des bébés sur commande et presque sur mesure» a mis en garde Guillaume Larrivé. «Le vrai sujet est de savoir si la droite est prête à revenir sur le volet filiation de la loi Taubira» pour Julien Aubert qui sur le plan écologique a raillé Greta Thunberg «la prophétesse» qu’il ne peut pas voir en peinture et «les écolos millénaristes».

  • HOMMAGE A JACQUES CHIRAC A VANVES ET AILLEURS

    A Vanves, le maire, la municipalité, ses élus, ses fonctionnaires, se sont retrouvés sur le parvis de l’hôtel de ville à 15H Lundi pour la minute de silence et entonner une marseillaise à capella. Mardi soir au Chatelet, Gabriel Attal est intervenu à la soirée du Centre Français des Fonds et Fondations :  « En 2007, Jacques Chirac a dit vouloir servir la France autrement. Pour cela, il a créé une Fondation. Témoignage supplémentaire du rôle fondamental des fonds et fondations pour l’intérêt général » a-t-il expliqué. Enfin, il est intéressant de noter qu’à Clamart le maire JD Berger (LR) a annoncé donner le nom de Jacques Chirac à un Square.

    «Le nom de Jacques Chirac qui est d’ores et déjà inscrit dans l’histoire parisienne,  s'écrira bientôt en toutes lettres sur les pierres de Paris selon la choix de la famille» a assuré Anne Hidalgo mardi matin, lors d’un hommage unanime du Conseil de Paris en ouverture d’une longue session plénière. Une idée évoquée par les élus parisiens depuis la mort jeudi 26 septembre de l'ancien chef de l'État : Le parvis de l'Hôtel de Ville qu’il avait rendu au piéton en 1982, la place du Trocadéro, le théâtre du Châtelet ou encore le quai Branly sont pour l'instant les lieux les plus cités