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politique - Page 44

  • LA DEPUTE DE VANVES SIGNE UNE TRIBUNE POUR «REPENSER LA PLACE DE NOS ENFANTS DANS NOS VILLES ET NOS POLITIQUES PUBLIQUES »

    Durant le confinement/Déconfinement, Florence Provendier, députée LREM de la 10e circonscription  a trouvé un moyen de garder contact avec ses électeurs en s’adressant à eux, tous le 15 jours en audio, grâce à des podast,  pour les tenir informés de son actualité en circonscription et à l’Assemblée nationale. « Il est important pour moi déchanger sur la période que nous vivons. Depuis le début de l’année 2020, toute la planète est confinée du fait de la pandémie. Les systémes de santé sont sous pression, et confinement a souvent été conjugé avec isolement »a-t-elle constatée dans son premier podcast,  en remarquant que de nombreuses initiatives citoyennes ont émergés pour lutter contre, avec  plus d’entraides et de liens,  et qu’elle a accompagné et soutenu pour rendre cette péride un peu plus douce pour ceux qui sont seuls, fragiles, vulnérables.  Le dernier Podcast mettait l’accent sur la Culture, et plus particulièrement sur la filière du livre. «Si la lecture a été pour nombre d’entre nous un moyen d’évasion pendant le confinement, les moments d’échanges et de partages avec ces « passeurs d’histoires » nous ont manqués. Maintenant qu’elles rouvrent, à nous de soutenir nos librairies ! » expliquait elle

    Durant cette période, faisant partie du groupe d’étude parlementaire «Droits de l’enfant et protection de la jeunesse», elle a signée une tribune parue dans la presse (et passée inaperçue) proposant  de faire de la crise une opportunité pour les enfants, avec les députées Alexandra Louis (Lrem) et de Maud Petit (Modem), co-présidentes du groupe d'études parlementaire droits de l'enfant et protection de la jeunesse. Intitulée : «Repensons la place de nos enfants dans nos villes et dans nos politiques publiques», cette  tribune a fait l’objet d’un courrier qui a été transmise à l'association des maires de France et l'association des maires ruraux.

    Très impliquée dans la lutte contre les violences faîtes aux enfants, et leur protection, surtout dans cette période de confinement qu’a connu la France et qui a amplifié, certains problèmes familiaux, elle considère avec ses collègues que «si le confinement a mis en exergue des difficultés qui touchent directement les enfants, si la parole se libère, cet épisode singulier doit nous permettre d’agir et de co-construire : faisons de cette période une opportunité pour rechercher les bons équilibres et repenser la place des enfants dans nos villes et dans nos politiques publiques. Pour cela la collaboration entre élus locaux, services de l’Etat, associations, corps enseignant et parents est une nécessité absolue. S’il y a bien un sujet qui peut et doit fédérer, c’est celui de l’enfance». Elles relèvent qu’au terme de l’année scolaire, le Ministre de l’éducation nationale a annoncé la mise en place de dispositifs éducatifs afin que tous les enfants profitent de «vacances apprenantes», elles considèrent que «dans chaque territoire, il nous appartient de bâtir ce dispositif mais également d’expérimenter de nouvelles pratiques pour envisager la suite. Nous devons réinventer de nouvelles solutions et notamment l’occupation de leurs espaces publics et privés. Les lieux culturels, les équipements sportifs ou les parcs et les stades seront encore fermés au public ?  Qu'à cela ne tienne : ouvrons-les aux classes pour des écoles à ciel ouvert afin de renforcer le lien scolaire pour le plus grand nombre. De nombreuses initiatives peuvent être expérimentées et notamment réserver aux centres de loisirs des activités dans les parcs, plages, musées, l’ensemble du réseau des bibliothèques, à des horaires spécifiques ; Maintenir ouverts les lieux de proximité (écoles, gymnases...) pour accueillir de petits groupes des centres de loisirs ou des acteurs associatifs qui accueillent des enfants ; Augmenter le nombre de places dans les centres de loisirs et créer de plus petits groupes ; Créer des espaces de parole et d’expression et investir ce temps pour sensibiliser les enfants à la problématique des violences, aux dangers d’internet et à la malnutrition. «Donnons ensemble, petits et grands, la place centrale qui revient aux enfants, afin qu’ils s’épanouissent au sein d’une société qui leur ressemble ; bienveillante et inspirante ».

  • LES AMBITIONS DE GABRIEL ATTAL, LE MINISTRE DE VANVES

    Le nom de Gabriel Attal, secrétaire d’Etat à la Jeunesse circule actuellement avec ceux de trois autres député (Yaël Braun-Pivet,  Olivier Grégoire, Roland Lescure) pour remplacer Gilles Le Gendre à la tête du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, selon certaines rumeurs  et à cause  surtout de cette note révélée par Marianne où il préconie le remplacement d’Edouard Philippe au chef de l’Etat lors d’un prochain remaniement ministériel.

    Ce qui promet un mardi explosif lors du petit déjeuner de la majorité à Matignon, et la réunion du groupe LREM. DU coup, le ministre de Vanves pourrait être tenté de retrouver son siége au Palais Bourbon pour prendre la tête du groupe, remettre de l’ordre dans le groupe LREM, intervenir dans les médias comme il le fait déjà, en ne craignant pas de se retrouver seul sur les plateaux TV devant des adversaires comme JL Mélechon comme ce fut le cas lors des manisfestations des Gilets Jaunes, en jouant le porte-parole officieux du gouvernement et du président pour prendre leur défense. Ce qui serait de surcroît un moyen de reprendre pied sur une circonscription  (Vanves/Issy) conquise en 2017 pour préparer les élections législatives après la présidentielle de 2022 que tout le monde a en tête, où certains élus UDI semblent vouloir prendre leur revanche après leur victoire aux Municipales

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES : FLORENCE PROVENDIER, DEPUTEE LREM… ««Nous avons, dans nos circonscriptions, un énorme travail de coordination local !»

    Vanves au Quotidien a souhaité savoir comment la député, la députée de Vanves/Issy les Moulineaux (10e circ.)  continue son travail parlementaire  et sur le terrain malgré le confinement. Rencontre avec Florence Provendier (sur la photo avec Séverine Edou et Sophie Cluzel lors de la campagne des municipales )  députée LREM de la 10e circonsription des Hauts de Seine (Issy les Moulineaux/Vanves)

    Vanves au Quotidien - Que s’est il passé pour que l’assemblée nationale devienne un cluster, 26 ayant été touché par le virus dont 18 députés  ?

    Florence Provendier : «Nous étions particulièrement nombreux la dernière semaine avant le confinement, parce que l’on examinait la loi organique sur la réforme des retraites, et qu’en commission des affaires culturelles et éducation, nous étions sur le projet de loi audiovisuel : Nous avons siégé 3 jours non-stop de 9H à minuit, avec 2 ou 3 suspensions dans la journée,  même en étant trés vigilant, en  appliquant les gestes barrières, nous étions quelque peu confiné dans une salle où nous sommes côte à côteCe qui n’a pas empêché certains collègues d’être contaminés

    VAQ. - Qu’est-ce qui a changé dans votre travail parlementaire au quotidien ?

    F.P. : «Je ne siège plus à l’Assemblée nationale. En temps normal, nous aurions dû examiner le projet de loi audiovisuel dans l’hémicycle dont je suis la responsable de texte pour la République en Marche. Je ne siège plus, pour ce qui me concerne, mais certains députés sont présents dans l’hémicycle, chaque mardi, pour les questions d’actualité au gouvernement, un député par groupe posant l’ensemble des questions de son groupe. Nous continuons les travaux de commissions, Affaires culturelle et éducation nationale, pour ce qui me concerne, (cela peut se faire à d’autres moments) pour auditionner les ministres, par exemple Jean Michel Blanquer sur les conditions du suivi pédagogique, les examens, la fin du confinement et la continuité de l'enseignement. Il est important que nous puissions faire remonter les préoccupations de nos concitoyens, et que nous soyons force de propositions sur les mesures qui seront mises en place. Le président de la commission prévoit de faire nos réunions à distance, en visio-conférence, à partir de cette semaine, Mais nous avons, dans nos circonscriptions, un énorme travail de coordination local ! 

    VAQ. - C’est-à-dire ? 

    F.P. : « Je suis en contact avec les entreprises, les associations de parents d’élèves, de commerçants, de professions indépendantes et libérales qui n’ont pas forcément tous les éléments d’informations nécessaires, pour essayer de les tenir informés des décrets, des mesures prises par le gouvernement, en les appuyant dans leurs démarches. Je réponds à énormément d’interpellations de personnes, je mets en relations beaucoup de personnes, je relaie pour mettre en place des liens de solidarité… Beaucoup de travail même si on reste chez soi. J’ai ainsi pris le temps de faire le point au téléphone, avec, par exemple, la responsable solidarités du département par rapport aux EHPAD, aux enfants placés, aux enfants handicapés, avec la préfecture… sachant que chaque journée, je commence par faire le point avec mes deux collaboratrices à 9H30, pour savoir qui appelle qui, qui répond à quoi.

    VAQ - Sur quels sujets vous interpellent ils ou vous saisissent il le plus souvent ?

    F.P. : « Dans cette circonscription qui est très particulière, ce sont des sujets qui concernent des personnes âgées, les parents d’enfants autistes, les petites entreprises, les micro-entrepreneurs pour les aider à trouver des solutions concrètes. Ainsi j’ai eu affaire à des orthophonistes, des kiné qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés sans travail, cherchant à savoir de quelles aides, ils peuvent bénéficier, et à quelles conditions. J’ai été interpellé par deux personnes qui étaient à l’étranger et je suis intervenu pour faciliter leur rapatriement en les accompagnant dans leurs démarches. Par d’autres sur la protection des salariés, quelles solutions pratiques à mettre en place etc… J’ai relayé auprés des villes l’appel d’Adrien Taqué,  secrétaire d’État à la protection de l’enfance pour que la continuité pédagogique soit aussi assuré auprés des enfants de Sociale à l’enfance #DesOrdisPourNosEnfants

    VAQ - Comment conciliez-vous vos fonctions de député et la nécessité de respecter le confinement comme tous les autres citoyens ?

    F.P. :  «En matière de confinement, je dois être exemplaire. Maintenant s’il y a besoin d’intervenir, et qu’on me le demande,  je suis mobilisable. Je vis mon mandat de député durant cette période particulière selon trois principes : Etre à l’écoute, en lien avec les habitants de la circonscription en leur envoyant des informations, en répondant systématiquement à toutes leurs interpellations. Ce n’est pas parce qu’on est confiné, la vie ne continue pas, car il est important de continuer notre travail de contrôle et d’interpellation du gouvernement, en ayant par exemple, envoyé ces jours-ci une question écrite à Adrien Taquet sur les actions prévues pour les enfants victimes de violences puissent se signaler. Enfin, nous avons un travail de prospectives à faire : Comment, compte tenu de ce qui s’est passé, être en amplification sur la reprise, se préoccuper du jour d’après. Il va y avoir un certain nombre de sujets liés aux bouleversements auxquels sont confrontés les médias, avec des audiences qui augmentent sur certains médias, d’autres qui émergent ou ressurgissent, s’interrogeant sur leur place dans le futur. Il est important de continuer à le préparer car le monde ne s’arrête pas. Enfin, il y a trois enjeux fondamentaux pour l’après ! l’écologie, la démocratie avec la solidarité, la culture, la communication, et l’économie. Ce temps de confinement est propice à un peu de réflexions, et à mettre à profit pour penser le futur

    VAQ – Pourquoi êtes vous sensible à ces problèmes de violences vis-à-vis des enfants ?

    F.P. : «Je suis engagée dans une association qui vient en aide aux enfants victimes de violences sexuelles ! C’est pourquoi j’ai envoyé une question écrite à Adrien Taquet secrétaire d’État à la protection de l’enfance : La violence faîte aux enfants de façon mécanique est en train d’augmenter, notamment parce qu’ils vivent parfois dans un petit espace qui suscite des tensions, les enfants de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance)  qui sont en milieu ouvert c’est-à-dire qu’ils vivent en famille, recevaient des travailleurs sociaux qui ne viennent plus ! Vous imaginez donc la poudrière sur laquelle nous sommes assis. On voit bien aussi que les violences conjugales sont en train d’exploser, et on sait que les enfants, en sont les victimes collatéraux, même directs. Il y a trois phénomènes objectifs qui font que nous redoutons le pire : le fait qu’ils n’aient de lien physique avec leurs copains, les enseignants, les travailleurs sociaux qui peuvent détecter quelque chose qui cloche, est terrible.  Le ministre a mis en place en place une campagne avec le numéro 119 afin qu’il soit connu de tous les enfants, même si ce n’est pas facile pour eux d’appeler ou de répondre avec des parents violents.