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politique - Page 43

  • VANVES APPELLE A SOUTENIR L’ARMENIE COMME LES HAUTS DE SEINE ET DE NOMBREUX ELUS

    173 maires, députés, Sénateurs dont le maire de Vanves avec ses collégues d’Issy les Moulineaux, André Santini et de Clamart, Jean Didier Bergeret qui accueillent une forte communauté arménienne, mais aussi de Florence Provendier  députée de la 10e circonscription (Issy/Vanves), Anne Hidalgo, Valérie Pécresse… ont signé une tribune dans le JDD de dimanche dernier appelant la France à sortir de sa position de neutralité face à «l’agression azerbaïdjanaise contre les Arméniens» au Nagorny Karabakh, région séparatiste que l’Azerbaïdjan cherche à reconquérir.
    Dans cette tribune publiée dans le JDD, en collaboration avec le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, ces élus estiment que la diplomatie française, qui  «ne ménage pas ses efforts, devrait à la lumière des événements récents de l’année 2020 reconsidérer profondément sa stratégie. Le 12 juillet dernier et sur plusieurs jours, écrivent les signataires, «l’armée azerbaïdjanaise a déjà attaqué non pas le Haut-Karabakh, mais l’Arménie dont les frontières sont pourtant unanimement reconnues par la communauté internationale (...) Cette attaque représentait une agression insupportable contre un pays ami de la France, auprès duquel nous avons une responsabilité historique et universelle au regard du génocide dont son peuple a été victime en 1915…Une responsabilité qui doit nous conduire à dépasser cette position de neutralité absolument intenable lorsque depuis quelques heures, les populations civiles sont attaquées : des femmes et enfants ont été tués, et la ville de Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, éloignée de plusieurs kilomètres de la ligne de front, a été la cible de bombardements. La neutralité ne saurait être un blanc-seing aux offensives qui n’ont pour seul objectif, la disparition des populations arméniennes de ce territoire». Les signataires dénoncent également le rôle de la Turquie qui «alimente violemment le conflit par des déclarations belliqueuses de soutien aux Azerbaïdjanais« et à travers »l’envoi de miliciens - pour ne pas dire de djihadistes - à la solde de la Turquie, acheminés en Azerbaïdjan depuis la Syrie où ils étaient venus semer la mort en particulier contre les populations kurdes…Pour l’ensemble de ces raisons, concluent les signataires, nous considérons que la diplomatie française doit réexaminer sa stratégie dans le conflit du Haut-Karabakh : dénoncer avec force l’agression azerbaïdjanaise et exiger l’arrêt immédiat des violences de la part de l’Azerbaïdjan sous peine d’un soutien massif aux autorités du Haut-Karabakh qui passera par la reconnaissance de leur légitimité pleine et entière»

    Goerges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine avait fait part, de sa préoccupation face à  l'escalade de violences survenue dans le Haut-Karabagh, espérant vivement que «tout sera mis en œuvre pour que les hostilités cessent rapidement» et que «le Groupe Minsk parvienne à faire reprendre le dialogue de manière pacifique, stoppant ainsi les répercussions parmi la population civile.  Occasion de rappeler que le Département entretient des liens forts avec la région du Tavouch, limitrophe de l'Azerbaïdjan et déjà impactée par des affrontements survenus en juillet dernier. C'est dans cette région d'Arménie qu'il met en œuvre depuis plus de 10 ans un programme de développement agropastoral, en partenariat avec le Fonds Arménien de France. «Le Département des Hauts-de-Seine apporte tout son soutien aux victimes et à leurs proches, ainsi qu'à l'ensemble de la population civile» avait il indiqué.

  • RETOUR SUR UN ETE CORONA A VANVES : REMANIEMENT MINISTERIEL ET NOUVEAUX PREFETS-

    La ville de Vanves a toujours ses deux ministres : Gabriel Attal, porte parole du gouvernement et Sophie Cluzel qui a été  reconduit au scerétariat d’Etat des personnes handicapés : Ce n’était pas évident durant ses 20 jours en Juillet qui  ont séparé l’annonce des ministres dans un premier temps avec le secrétaire d’etat-porte parole du gouvernement (G.Attal) et  celle des secrétaires d’Etat dans un second temps. Jean Castex avait fait comprendre à S.Cluzel qu’elle n’y serait pas pour des raisons d’équilibre politique. Ni une, ni deux, elle a appellé Brigitte Macron  qui en a sûrement parler à son époux puisque le premier ministre s’est ravisé… Il est vrai qu’elle avait postulé au poste de Défenseur des Droits sans succés. Par contre, Gabriel Attal n’a pas pu garder le portefeuille de la vie associative avec sa fonction de porte-parole comme il l’avait souhaité. Ce qui avait donné lieu à cette scéne au sortie d’un Conseil des ministres où le premier ministre avait laissé apparaitre une note photographiée bien sûr,  où était écrit : « On a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel Attal ». Le conseiller municipal-ministre de Vanves est apprécié par Jean Castex qui l’aurait pris en affection, et qui l’a accompagné souvent dans ses déplacements durant ces vacances.

    D’autant plus que la patronne de la com à Matignon est une ancienne du cabinet de Marisol Touraine où ils étaient ensemble : Mayada Boulos. Avec Benjamin Grivaux qui expliquait : «Porte parole du gouvernement, c’est un job à plein temps. Il faut gérer la dictature de l’urgence, les chaînes d’informations, les réseaux sociaux. Ca a beaucoup changé en cinq ans ». La preuve : Depuis Macron, c’est un poste à plein temps, alors qu’auparavant 90% des porte-parole ont été des ministres de plein exercice. C’est « le poste plus ingrat », « le «maudit job » comme lui ont expliqué certains de ses prédécesseurs qu’il s’est évertué de rencontrer cet été : Pécresse sous Sarkozy, Baroin sous Chirac…

    Comme l’expliquait un prédécesseur, « vous êtes au cœur du réacteur.C’est  la meilleure école de formation. J’ai passé ma vie entre l’elysée et Matignon, participé quasiment à toutes les réunions » (JF Copé qui l’a été pendant la canicule meurtrière de 2003). Ce qui doit correspondre à ce que vit actuellement Gabriel Attal avec la crise sanitaire, entre les conseils des ministres, de défense etc…  et les visites sur le terrain : comme il l’expliquait cet été au journal Le Monde, il entend se déplacer en région pour mettre en image, les mots prononcés la veille lors de ses comptes rendus du Conseil des Ministres : «Le meilleur moyen de toucher le plus demonde, c’est d’aller sur le terrain. Les matinales radios et télé au total sont suivies par 30% de la population, alors que beaucoup de français s’informent prioritairement ou uniquement via les France 3 régionaux ou les France Bleu ». D’ailleurs Benjamin Grivaux lui a conseillé fortement d’investir la presse régionale.

    Avec ce remaniement ministériel, un mouvement préfectoral de grand ampleur le 29 Juillet dermier  a amené de nouveaux titulaires à la tête des préfectures de Région et des Hauts de Seine : Laurent Hottiaux préfet des Hauts qui était le conseiller intérieur et sécurité du président de la République depuis trois ans. la Préfecture. Il connait donc très bien le Grand Paris et la Région IDF qu’il apprécie de retrouver en ayant été nommé préfet «d’un département à très forts enjeux, sensible». Il arrive avec plusieurs dossiers qui retiendront son attention dont les actions de prévention contre le Covid-19 dans ce département qui a été particulièrement touché pendant le confinement, alors que les dernières données ne sont pas bonnes en Ile de France et en petite couronne : « Je vais veiller aux gestes barrières, prendre de nouvelles mesures sur le port des masques – un arrêté signé ce 24 Août a élargit les zones où le port du masque est obligatoire à l’extérieur dans les 36 communes,  en concertation avec les maires, qui demandent de renforcer le port du masque, développer les contrôles dans les établissements publics les transports en commun… » annonçait il en assurant qu’il va travailler avec les maires : « Le couple préfet-maire a beaucoup de sens dans ce département, du fait de ne travailler qu’avec 36 maires ».

    Marc Guillaume nouveau préfet de la Région Ile de France était le Secrétaire Général du Gouvernement (SGG), après avoir été évincé par J.Castex, pour éviter de donner l’impression d’un licenciement sec. Il est connu pour être un excellent juriste, ayant été maitre de conférence à l’eNA où il a eu pour étudiant E.Philippe ,. Il est à l’origine de la mise place la QPC - question prioritaire de constitutionnalité -, qui permet à un justiciable de saisir le Conseil Constitutionnel pour contrôler la constitutionnalité d'une loi en vigueur lorsqu’il en était le SG .

  • GABRIEL ATTAL : le conseiller municipal de Vanves poursuit son ascension en Macronie en devenant porte-parole du gouvernement

    À deux ans de la présidentielle, ce vanvéen devient désormais le producteur officiel d’éléments de langage du gouvernement Castex. Avec un impératif : éviter les fautes de quart alors que sa prédécesseure Sibeth Ndiaye avait multiplié les maladresses dans sa communication, notamment pendant la crise sanitaire. Il a eu l’ocasion de faire ses preuves dés hier après-midi, après le premier conseil  des Ministres de ce nouveau gouvernement. Après un aparté avec le président de la République et le premier Ministre à la fin du Conseil, pour lui donner les éléments de langage, il s’est retrouvé pour la première fois devant les journalistes généralement réunis à l’hôtel Marigny, à côté de l’Elysée, pour le traditionnel point de presse qui suit.

    Issu des rangs socialistes avant d'être «Marcheur» historique et proche d'Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine et benjamin du gouvernement, Gabriel Attal, a connu une ascension express, jusqu'à être nommé lundi dernier, à 31 ans, porte-parole du gouvernement. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans. Très à l'aise sur les plateaux télés, l'élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le SNU auprès du ministre de l'Éducation, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017. «En travaillant à ses côtés, j'ai trouvé quelqu'un qui avait beaucoup d'allant, qui impulse les choses, ce qu'on attend d'ailleurs d'un jeune homme politique» loue-t-on dans son entourage, en insistant sur son « dynamisme».

    Issu de la mouvance strauss-kahnienne, Gabriel Attal est en effet membre de la garde rapprochée du candidat Macron en 2017, aux côtés de Stéphane Séjourné, qui fut un temps un influent conseiller politique du chef de l'État, de l'ancien secrétaire d'État Benjamin Griveaux, ou encore de Sibeth Ndiaye, qu'il remplace désormais à ce poste sensible. Il fait partie de la jeune garde se revendiquant «canal historique» du macronisme. Ce conseiller municipal de Vanves est familier du porte-parolat, exercice qu'il avait pratiqué pour le compte de «La République En Marche». Prudent, mesuré dans son expression, il est le quatrième porte-parole du gouvernement directement issu du premier cercle macronien. Doté d’un bon sens politique - contrairement à certains de ses collègues - de facilités oratoires, et jamais pris en défaut de loyauté vis-à-vis de la ligne officielle, sa promotion à ce poste apparaît logique. Il fait partie de la « jeune garde » des Marcheurs et il s’était déjà illustré au début du quinquennat en étant l’un des députés les plus actifs sur les plateaux de télévisions, refusant rarement de monter au front même quand d’autres se défaussent, comme sur le plateau d’un JT un soir de manif des gilets jaunes face à Jean Luc Mélechon et des gilets jaunes,  lorsque tous les autres ministres s’étaient défilés. Récompensé pour sa fidélité, il était devenu il y a un an et demi le plus jeune membre d’un gouvernement sous la Ve République. Cet espoir  des marcheurs qui poursuit ainsi son ascension en Macronie