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GABRIEL ATTAL : le conseiller municipal de Vanves poursuit son ascension en Macronie en devenant porte-parole du gouvernement

À deux ans de la présidentielle, ce vanvéen devient désormais le producteur officiel d’éléments de langage du gouvernement Castex. Avec un impératif : éviter les fautes de quart alors que sa prédécesseure Sibeth Ndiaye avait multiplié les maladresses dans sa communication, notamment pendant la crise sanitaire. Il a eu l’ocasion de faire ses preuves dés hier après-midi, après le premier conseil  des Ministres de ce nouveau gouvernement. Après un aparté avec le président de la République et le premier Ministre à la fin du Conseil, pour lui donner les éléments de langage, il s’est retrouvé pour la première fois devant les journalistes généralement réunis à l’hôtel Marigny, à côté de l’Elysée, pour le traditionnel point de presse qui suit.

Issu des rangs socialistes avant d'être «Marcheur» historique et proche d'Emmanuel Macron, le député des Hauts-de-Seine et benjamin du gouvernement, Gabriel Attal, a connu une ascension express, jusqu'à être nommé lundi dernier, à 31 ans, porte-parole du gouvernement. Avant lui, François Baroin était devenu en 1995 secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement Juppé un mois avant de fêter ses 30 ans. Très à l'aise sur les plateaux télés, l'élu au débit mitraillette, qui était chargé de mettre en place le SNU auprès du ministre de l'Éducation, fait partie des ex-jeunes pousses socialistes ayant suivi Emmanuel Macron lors de la création de son mouvement, et pendant sa campagne victorieuse de 2017. «En travaillant à ses côtés, j'ai trouvé quelqu'un qui avait beaucoup d'allant, qui impulse les choses, ce qu'on attend d'ailleurs d'un jeune homme politique» loue-t-on dans son entourage, en insistant sur son « dynamisme».

Issu de la mouvance strauss-kahnienne, Gabriel Attal est en effet membre de la garde rapprochée du candidat Macron en 2017, aux côtés de Stéphane Séjourné, qui fut un temps un influent conseiller politique du chef de l'État, de l'ancien secrétaire d'État Benjamin Griveaux, ou encore de Sibeth Ndiaye, qu'il remplace désormais à ce poste sensible. Il fait partie de la jeune garde se revendiquant «canal historique» du macronisme. Ce conseiller municipal de Vanves est familier du porte-parolat, exercice qu'il avait pratiqué pour le compte de «La République En Marche». Prudent, mesuré dans son expression, il est le quatrième porte-parole du gouvernement directement issu du premier cercle macronien. Doté d’un bon sens politique - contrairement à certains de ses collègues - de facilités oratoires, et jamais pris en défaut de loyauté vis-à-vis de la ligne officielle, sa promotion à ce poste apparaît logique. Il fait partie de la « jeune garde » des Marcheurs et il s’était déjà illustré au début du quinquennat en étant l’un des députés les plus actifs sur les plateaux de télévisions, refusant rarement de monter au front même quand d’autres se défaussent, comme sur le plateau d’un JT un soir de manif des gilets jaunes face à Jean Luc Mélechon et des gilets jaunes,  lorsque tous les autres ministres s’étaient défilés. Récompensé pour sa fidélité, il était devenu il y a un an et demi le plus jeune membre d’un gouvernement sous la Ve République. Cet espoir  des marcheurs qui poursuit ainsi son ascension en Macronie

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