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politique - Page 128

  • DERNIERE MINUTE : ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES VICE PRESIDENTE DU SENAT

    Désignée par le groupe UMP  ce matin lors de sa réunion hebdomadaire Isabelle Debré devrait être élue Vice Présidente du Sénat lors de la séance de Mercredi  après midi. C’est la première fpois que l’UMP désigne une femme à ce poste. Le Sénat compte 8 vices présidents (2 UMP, 2 Centristes, 3 socialistes et 1 communiste) qui forme le bureau  avec son président. Il est doté de vastes pouvoirs  sur le travail et la vie quotdienne tant des sénateurs que des fonctionnaires de la Haute Assemblée

  • RENCONTRE AVEC UNE FRONDEUSE A VANVES : VALERIE MATHEY - "Pour être frondeur, il faut être député!"

    La section de Vanves du PS est riche de courants, surtout nouveaux, avec les frondeurs d’un côté, LesVallsiens et les Hollandais  de l’autre, avec au milieu Cohérence Socialiste qui ne sont ni frondeurs, ni Vallsiens, ni godillots, ni sociaux-libéraux. Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré une « frondeuse » qui ne s’assume pas « frondeur » alors qu’elle l’est totalement : Valérie Mathey, conseillère municipale et Secrétaire fédérale aux questions de sécurité

    Vanves au Quotidien - Vous sentez-vous frondeuse  ?

    Valérie Mathey : Pour l’être, il faut être député, et je ne suis pas député. Ce sont ceux qui ont le pouvoir législatif. Ce qui n’est pas mon cas  Il y a des idées que je partage avec Jean Marc Germain. Le PS critiquait beaucoup l’UMP lorsque ce parti était au affaires, en disant que les députés UMP avaient toujours le doigt sur la couture du pantalon, béni « oui oui », votant tout, sans aucune abstention, ni amendement. La culture du PS, ce n’est pas cela, mais remettre en question, discuter, faire avancer le projet. Les frondeurs, comme d’autres, dans Cohérence Socialiste qui a voté la confiance au gouvernement mais  en se posant des questions, se sont abstenus.  

    VAQ - Vous sentez-vous isolé dans une section « hollandaise » à Vanves ?

    V.M. : « Pas du Tout ! C’est une richesse pour la section d’avoir des gens de diffférentes sensibilités politiques, soit parce qu’ils sont  à Cohérence Socialiste comme Remy Carton, Vallsiens comme Guillem Gervilla, Hollandais comme Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff. C’est très sain ! Nous avons énormément de discussion sur des sujets où nous ne sommes d’accord, mais nous argumentons, et au vu de ce qu’elle peut dire ou ce que je peux dire, cela nous donne des perspectives différentes.

    VAQ - Combien êtes-vous de frondeurs à Vanves ?

    V.M. : «  Je ne sais pas ! Je n’ai pas compté !

    VAQ - « Mére de famille désabusée » comme l’indiquait le journaliste de libération ? 

    V.M. : « Je ne suis pas désabusée. Et je ne peux pas l’être parce que le gouvernement Valls est trop récent. Je ne peux pas être désabusé de quelque chose que je connais pas

    VAQ - Et sévère avec cette réflexion : « Avant le changement de gouvernement, on débattait entre nous sur la social-démocratie, mais depuis lundi, on parle de social-libéralisme. Dans quelques mois, on sera au libéralisme, mais sans le social » ?

    V.M. : « J’assume parce que je l’ai entendu de ministres qui disaient  qu’on pouvait envisager  le social libéralisme. Il reste encore social. Si on emploie le mot libéral au sens purement anglo-saxon, je suis d’accord, les libéraux anglo-saxon ce n’est pas du tout les libéraux à la Française comme on l’entend. Mais ce n’est pas comme cela que cela a été dit ! Et cela m’a choqué  

    VAQ - En tous les cas pas Vallsienne ?

    V.M. : « En tous les cas, je suis socialiste !

    VAQ - Pourtant vous avez voté Hollande ?

    V.M. : « Tout à fait ! Je suis socialiste ! Des primaires ont désigné notre  candidat ! Je n’ai pas soutenu François Hollande, et tout le monde le sait, mais Martine Aubry. François Hollande a été désigné à la Primaire. Et j’ai fait campagne pour François Hollande, comme je l’ai fait aux législatives pour Lucile Schmid. Et elle n’est pas socialiste

    VAQ- Vous seriez-vous abstenue si vous aviez été député ?

    V.M. : « Si ma tante en avait, elle m’appellerait « mon oncle » ! Non !

    VAQ - Donc ni frondeurs, ni godillots, ni social-libérale, mais où ?

    V.M. : « Je n’ai pas dit que je n’étais pas frondeur, mais j’ai dit que pour être frondeur, il faut être député. Et je ne le suis pas ! Je trouve l’analyse de Jean Marc Germain  sur la politique économique du pays, sur la politique social qui se met en place, très pertinente. Je suis d’accord sur ce que promeut Jean Marc Germain, c'est-à-dire que l’on a vu, au bout de 2 ans et demi, que ce qui avait été promis, ne s’est pas fait : Réduire les déficits, ce qui n’a pas été le cas malheureusement. De même pour le chômage. Il est évident qu’il faut aider les entreprises, mais il faut qu’elles rendent aussi ce que l’on a prêté. C’est à dire que c’est du donnant-donnant comme l’expliquait Ségolène Royal. A un moment ou un autre, il faut sanctionner les entreprises qui ne jouent pas le jeu. Parce que ses 41 milliards auraient pu être redistribués aux ménages pour un plus fort pouvoir d’achat. Ce qui n’a pas été fait. C’est ce en quoi je crois. Si vous m’appelez frondeur parce que je pense que l’on peut faire une autre politique que celle qui est menée actuellement, je le suis. Mais je ne suis pas députée

    VAQ   – Donc, on peut mener une autre politique ?

    V.M. : « A mon sens oui ! Mais je ne suis pas dans les antennes du pouvoir. On est tous derrière François Holande, mais sa politique doit être réorientée d’une manière différente

    VAQ – Est-ce que vous pensez qu’on a trop présurisé fiscalement les français ?

    V.M. : « Il y a une pression fiscale importante sur les ménages, mais par ailleurs, on ne s’est pas attaqué au fond du problème. Si nous avions fait la réforme fiscale dés le début du quinquennat, c'est-à-dire mettre ce qui fallait faire, sanctionner beaucoup plus la fraude fiscale, créer plus d’échelons sur l’impôt sur le revenu… on aurait moins pénalisé les ménages. On aurait aussi pu aider les entreprises, dans une moindre mesure… Il nous reste 2 ans et demi pour rectifier le tir.  

    VAQ – Certains disent que « Les frondeurs de Vanves ne sont pas des frondeurs à la gauche de la gauche, mais de position » 

    V.M. : « Je ne sais pas ce que cela veut dire ! Il faut m’expliquer ! Le frondeur le plus connu chez nous dans les Hauts de Seine, est Jean Marc Germain. Il n’a aucune autre ambition, et sûrement autre chose en tête que faire une carrière politique comme certains à droite ou au centre et même à gauche du parti. Il a quitté le cabinet de Martine Aubry.

    VAQ- N’est-ce pas une façon de faire remonter l’influence des aubrystes dans la fédération PS 92 ?

    V.M.  « Pourtant les aubrystes ont été derrière Jean André Lasserre, conseiller général de Courbevoie, hollandais, lors de l’élection du président de la fédération PS 92 après le dernier congrès. Il n’y a eu aucun candidat Aubryste. Philippe Sarre – qui a été élu – était hollandais.  

    VAQ – Au prochain congrès, y aura-t-il un courant frondeur ?

    V.M. : « Il faut leur demander ! Mais on ne sait pas quand aura lieu le Congrès

    VAQ – Que pensez-vous du retour de Nicolas Sarkozy ?

    V.M. : « Il fait l’unanimité contre lui ! Heureusement qu’il est là parce que cela va ressouder le PS. Et c’est une excellente chose

    VAQ – Les couacs du gouvernement depuis la Rentrée ?

    V.M. : « On est à 90% d’accord sur ses couacs. Il y a eu des choses malheureuses !

    VAQ – Le discours de Manuel Valls devant le MEDEF ?

    V.M . : « Il dit qu’il aime les entreprises ! Mais ce n’est pas cela qui est intéressant ! Nous avons besoin d’elle comme elles ont besoin de l’Etat, de salariés, de la France. Le fait d’aimer m’a beaucoup gêné ! On n’aime pas les entreprises ! On met de l’affect là on ne devrait pas l’affect 

    VAQ – Et ses prises de position en matière de sécurité ?

    V.M. : « C’est toujours un faux procés que l’on fait au PS et aux partis de la gauche lorsqu’on dit qu’ils sont laxistes. Ce n’est pas vrai. Le premier droit du citoyen est de vivre en sécurité. Lorsqu’il y a de la délinquance, des débordements, on sanctionne. Et notamment les paysans qui ont mis à sac la sous préfecture, parce que c’est scandaleux ! Il ne faut pas opposer des communautés les unes contre les autres comme les classes sociales. La Sécurité ce n’est pas uniquement la répression, mais aussi la prévention, ce dont Manuel Valls s’est préoccupé lorsqu’il était à l’Intérieur. Ce sont des questions très importantes dont je m’occupe à la fédération.  Vivre en sécurité est le premier droit du citoyen.

    VAQ – Est-ce que cela a des répercussions sur le groupe PS au conseil municipal ?

     

    V.M. : « On discute, on confronte nos arguments, nos idées, mais ma fronde n’a aucun impact sur nos positions municipales. Et en tant que conseillère municipale, dans le groupe, nous discutons des différentes délibérations, nous adoptons une position de groupe et tous les élus s’y tiennent. Et nous sommes très souvent en désaccord avec l’équipe municipale, notamment sur l’action social où l’on, pourrait faire plus, sur les logements sociaux…

  • INTERVIEW D’ISABELLE DEBRE, SENATEUR DE VANVES : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! »

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré, à la veille d’élections sénatoriales qui se dérouleront demain  – où la Région Ile de France n’est pas concernée – qui pourrait permettre à la droite de reconquérir le Sénat, et de la rentrée de la Haute Assemblée le Mercredi 1er Octobre avec l’élection de son  président. 4 candidats sont en liste dont deux UMP qui s’étaient déjà affrontés voilà 3 ans, Gérard Larcher, ex-président du Sénat et Jean Piere Raffarin ex-premier Ministre de Chirac.  Occasion pour la sénateur de Vanves de nous éclairer sur les enjeux de ces élections sénatoriales, mais aussi sur son travail parlementaire à un moment où la haute assemblée sera saisie du projet de réforme territoriale, et sur le devenir de l’UMP avec le retour de Nicolas Sarkozy

    Vanves Au Quotidien - Pensez-vous vraiment que le Sénat peut re-pencher à droite à l’occasion des élections sénatoriales du 28  Septembre ?

    Isabelle Debré : « C’est un objectif que nous pouvons atteindre à conditions que les divisions ne nous pénalisent pas trop. Il faut par ailleurs rappeler que la gauche a modifié la quasi-totalité des modes de scrutin, dont celui des sénateurs, ce qui ne joue pas en notre faveur. Cela étant, les résultats obtenus aux élections municipales du mois de mars nous donnent, il est vrai, un avantage.

    VAQ -  Quelles en seraient les conséquences ? Peut-on s’attendre à des blocages comme on l’avait connu sous Mitterrand  sur certains textes ?  

    I.D. : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! En effet, aujourd’hui la gauche est tellement divisée qu’elle est incapable de voter les textes les plus emblématiques (loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale,…..). Dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons - crise économique, déficits publics excessifs, dette de l’Etat, chômage de masse, perte de confiance en nos institutions et défiance vis-à-vis des élus – l’exécutif aurait tout intérêt à travailler avec l’opposition pour rechercher un consensus sur les dossiers les plus importants. Le nouveau Sénat aura incontestablement son rôle à jouer dans ce contexte.

    VAQ -  Quel sera votre choix pour l’élection du Président du Sénat le 1er Octobre prochain ?

    I.D.  : « Vous comprendrez bien que le vote étant secret je ne réponde pas directement à votre question. Sachez cependant que j’attends du nouveau président qu’il sorte le Sénat de  l’impasse dans laquelle la gauche l’a engagé, lui permettant de peser réellement et efficacement sur les textes du gouvernement dans le cadre d’un dialogue respectueux des prérogatives de chacun. Il faut que les CMP (commissions mixtes paritaires) puissent véritablement aboutir et ne pas toujours laisser le dernier mot à l’assemblée nationale !

    VAQ -  Sur quels textes législatifs travaillez-vous actuellement ?

    I.D.  : «  Tous les dossiers concernant les retraites, et en particuliers la situation des retraités dont les ressources sont les plus modestes, me mobilisent. De même, je m’impliquerai particulièrement, en tant qu’ancien rapporteur de ce texte, dans le débat sur les dérogations au repos dominical.

    VAQ - Quelle est votre réaction face au projet de réforme territoriale engagée par le gouvernement dont le Sénat sera saisi ?

    I.D.  : « La réforme territoriale engagée par le gouvernement n’est pas bonne. Il décide d’ériger des super-régions, envisage de supprimer les départements sauf dans la partie rurale de notre territoire et balaye les intercommunalités situées dans la petite couronne de l’agglomération parisienne alors qu’elles ont fait la preuve de leur efficacité. La logique aurait voulu que l’on réfléchisse à un projet global de décentralisation, cohérent d’un point de vue institutionnel et efficace d’un point de vue financier. Chacun sait en effet que nous devons avant tout rechercher les moyens de faire mieux avec des dotations en diminution. Les élus locaux ne sont pas hostiles, loin de là, à la réforme mais ils doivent être consultés, écoutés et respectés.

    VAQ - Comment réagit l’élue locale et la parlementaire au retour de Nicolas Sarkozy ?

    I. D. : « Son retour sur la scène politique ne faisait plus guère de doute, d’autant que l’opposition connaît de vraies difficultés à s’organiser et à proposer un contre-projet audible. Nicolas Sarkozy, avec son énergie, sa force de conviction et l’expérience qui est la sienne peut la sortir de cette situation afin de reconstruire une véritable force de proposition face à une présidence décrédibilisée et à un gouvernement bricolant au jour le jour. 

    VAQ - Est-ce que cela mettra fin à ces règlements de compte au sein de l’UMP ?

    I.D.  : Nicolas Sarkozy, entouré de personnalités comme Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Baroin et d’autres, apportera, je le souhaite,  de la cohésion et je l’espère de l’unité. L’objectif est de remettre l’opposition sur de bons rails.

    VAQ - Comment cela est-il ressenti sur le terrain au niveau des militants et sympathisants UMP  ?

    I.D.  : « Les militants attendent avant tout qu’on en finisse avec les querelles d’egos et que nous construisions un véritable projet. Il en va de l’avenir de la France. Nous ne pouvons rester immobiles devant l’incapacité de la gauche à gouverner et à faire les réformes qui s’imposent.

    VAQ - Comment aujourd’hui préserver l’unité du groupe UMP, mais aussi de la majorité municipale,  face à des tentatives de débauchage de ses alliés UDI ?

    I.D.  : La question ne se pose pas en ces termes. L’UMP a une vocation naturelle à travailler avec nos amis centristes qui doivent être des partenaires privilégiés. Cette coopération est fructueuse au niveau local. Pourquoi ne le serait-elle pas au niveau national avec un véritable contrat de gouvernement passé entre les deux formations ?

    VAQ -  Comment allez-vous vous impliquer dans la campagne pour les élections régionales ?

    I.D.: Valérie Pécresse a tout mon soutien dans cette longue campagne qui l’attend. La Région peut être reprise et cela semble être le souhait de nombreux de nos concitoyens. Je serai, comme beaucoup d’autres, aux côtés de Valérie Pécresse pour l’aider à  réaliser son objectif. Elle a toutes les qualités pour y parvenir, l’expérience et la volonté de servir.