Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tramway antony-clamart

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : DES ECOLOGISTES TRES REGIONALISTES ET ANTI METROPOLE

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens d’entendre et de voir l’ensemble des candidats qu’ils ont pu rencontrer maintenant au gré de leurs portes à portes, tractages au marché, au Métro ou devant les centres commerciaux. Catherine Naviaux qui se présente avec Roland Nabeau comme candidats, Christine Genty et Pierre Toulouse comme remplaçants, n’est pas une inconnue pour les vanvéens, comme Pierre Toulouse. Elle  été élue conseillère municipale d'opposition de 2001 à 2008, en tant qu'associative en début de mandat puis elle a adhéré chez les Verts en 2005. Elle s’est présentée aux élections législatives en 2007. Elle a participé à l'aventure de « L'arrosé du matin » et en 2009 à la création de La Ruche, alternatives écologiques et solidaires de Vanves. Elle est  membre de l'AMAP Le Panier Vanvéen

    « Ce ne sont pas des élections qui intéressent les gens. Ils ont tendance à se replier sur soi, à se tourner vers le FN. Mais nous sommes présent pour porter la parole de l’écologie politique » expliquait Catherine Naviaux le 4 Mars dernier, en constatant que « l’échelon départemental n’est pas le plus favorable à la mobilisation des jeunes en politique » pour répondre à la question d’une membre de la JCE GPSO tout en rappelant que les écologistes défendent le non-cumul des mandats et la valeur de l’éthique en politique. Enfin « ils sont, avant tout,  des régionalistes. Cette métropole du Grand Paris (MGP) est un montage qui n’a pas de fondement par rapport au citoyen. Il y a Paris, l’agglomération et la grande couronne qui risque d’être à l’abandon et de devenir une zone de relégation avec cette MGP ». D’ailleurs les écologistes souhaitent une co-élaboration du projet de gare à Clamart qui devrait permettre la correspondance de la future ligne 15 du Grand Paris Express, le futur métro de la métropole parisienne,  et la ligne Translien/SNCF Montparnasse, alors que « l’actuelle place de la gare sera transformée en un immense parking surplombée de deux hauts bâtiments mêlant logements et bureaux qui cacheront la gare et la vue de ParisLe  Clamart vilage, cher au cœur des clamartois disparaîtra au profit d’une esthétique de ville nouvelle telle qu’on peut la contempler dans les communes voisines »

    Ils présentent deux types de programmes : Tout d’abord un programme commun aux écologistes sur le département résumé dans un « quatre page »  et intitulé« Vers plus de démocratie, Vers un environnement préservé, Vers une solidarité renforcée ». Le constat est vite résumé : « Le Conseil général se trouve désengagé de ses responsabilités de soutien aux plus démunis, aux plus faibles. La compétence sociale du département est abandonnée. Il n’existe pas de concertation et de prise en compte de l’avis des habitants. Les choix faits sont le plus souvent à contre courant des exigences écologistes ». A travers différents thèmes, ils font plusieurs propositions : Créer une assemblé des habitants, du département ; Rétablir la subvention départementale à AirParif ; Aménager les berges de Seine de Paris à la Défense avec piste cyclable sécurisé ; Augmenter les alignements de hautes futaies, « car l’arbre participe au rafraichissement des villes et aux trames vertes (préservations des populations d’oiseaux) » ; Faire évoluer les bâtiments départementaux vers des aménagements « permettant de compenser les pertes d’habitat de la faune sauvage (cavité, avancée de toitures, nichoir) ». Mettre à disposition des collégiens, une flotte de vélos, et revenir à la liaison chaude pour les cantines. Catherine Naviaux a insisté sur l’aide à l’isolation thermique des bâtiments,  l’Economie Sociale et Solidaire « mis en place grâce à Vincent Gazeiles depuis 2012 et dont l’objectif était de développer des emplois d’insertion ».

    Ensuite un programme propre au canton de Clamart/Vanves en insistant sur 3 points : Le maintien du centre médico-psychologique (CMP)  de Vanves : « On ne sait toujours pas où le CMP va être déplacé, mais les plus grandes craintes demeurent sur sa localisation. La présence de cette structure au cœur de la cité, est une condition primordiale pour sa fonction de lien psychologique et social ». Un Cheminemet vélo Clamart-Vanves, notamment entre la gare de Clamart et la coulée verte du TGV en longeant la voie SNCF jusqu’à la gare de Vanves, avec desparkings à vélos sécurisés notamment à proximité des pôles gares. Enfin, ils souhaitent plutôt « un projet de bus en site propre – que l’on peut plus facilement redéployer-  qu’un  tramway entre Antony (Croix de Berby) et Clamart (Gare de Clamart) » comme ils l’ont expliqué » le 4 Mars dernier, tout en refusant l’installation du centre de remisage de ce tramway dans la forêt de Clamart. Ils ont  insisté sur la nécessité d’un 4éme collége à Clamart et de repenser le collége St Expury qui est une véritable passoire énergétique. « Sa structure en terrasse serait idéale pour une production d’énergie renouvelable »