Boris Amoroz (PC) conseiller municipal de Vanves fait équipe avec Lucie Heurtier (Parti de Gauche) avec Françoise Bacqué, une vanvéenne et Gérard Aubineau ex-maire adjoint de Philippe Kaltenbach à Clamart, comme remplaçants. Ils tiennent une réunion ce soir à 20H à l’école Max Fourestier : « Nous sommes les candidats contre l’austérité, contre la loi Macron, la politique libérale du gouvernement Valls. On ne fait pas 75 propositions, mais une trentaine qui seront tenues. On veut réduire la majorité de droite de ce département, et à zéro les élus du FN en espérant qu’on n’en aura pas » avait déclaré Gérard Aubineau lors de l’entrevue citoyenne organisée par la JCE GPSO le 4 Mars à l’école Marceau. Il n’a pas caché l’hostilité du Front dde Gauche et surtout des communistes vis-à-vis de la Métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous pensons que la commune est l’organe principal de la démocratie locale. On est contre ce système de métropole car le maire n’aura aucun pouvoir, et on éloigne complétement les citoyens de la prise de décision. D’ailleurs, on aurait pu les consulter par référendum sur la MGP ».
« Notre département où la droite et ses représentants locaux mènent depuis 50 ans, une politique d’exclusion qui aggrave les inégalités, est le plus riche de France. Nous avons donc les moyens financiers pour mettre en place une politique solidaire, citoyenne et écologique » constatent ils dans leur profession de foi en en cachant pas que leur « ambition est de lutter, à tous les niveaux (commune, département, région, Etat) contre les politiques d’austérité mises en œuvre aujourd’hui par le système libéral. Elles ne font qu’aggraver la pauvreté et les difficultés pour le plus grand nombre ». Contrairement aux écologistes, aux socialistes, et à la majorité départementale UMP/UDI, ils ne font pas de propositions locales en dehors du logement en critiquant bien sûr le projet du maire UMP de Clamart de démolir cette cité 3F de 300 logements qui ont été rénovés, alors qu’il y a 2700 demandeurs de logements sociaux dans cette ville - « Il faut contraindre les 22 villes altoséquanaises sur 36, toutes dirigées par l’UMP-UDI à respecter la loi SRU qui faiy obligation à chaque commune de disposer d’un minimum de 25% de logements sociaux » - et « travailler à l’aménagement concerté du quartier de la future gare de Clamart-Vanves-Fort d’Issy du métro Grand Paris Express, et à sa bonne desserte depuis l’ensemble du canton ».
Lors de l’entrevue citoyenne, les candidats du Front de Gauche (PC et PdeG) ont insisté sur la création d’un Pass culture pour les 16/25 et les personnes à faible revenu, l’élargissement de la carte améthyste aux personnes à mobilité réduite, financer à 50% la carte Imagin’R pour tous les collégiens, lycéens, étudiants qui étaient des demandes récurrents du groupe Front de Gauche au Conseil général des Hauts de Seine jusqu’à présent avec la suppression des aides publiques départementales au pôle universitaire Lénoard de Vinci (PLUV) à la défense, dénommée « fac Pasqua ». Ils souhaitent rétablir la subvention annuelle de 1000 € aux clubs et associations sportives supprimées par la droite en 2014, les aides supprimées aux chômeurs et aux personnes âgées, défendre la protection maternelle infantile, abandonner l’externalisation de la demi-pension dans les collèges, créer des conseils d’usagers dans les structures départementales… en marchant sur les platebandes des écologistes car ils proposent de favoriser les circuits courts de production et encourager les AMAP, développer les énergies renouvelables et le recyclage au niveau départemental, favoriser l’agriculture bio et locale pour la restauration collective publique, contribuer au développement des circulations douces comme les pistes cyclables et la coulée verte