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POLITIQUE DEPARTEMENTALE - Page 16

  • AVEC LE SENATEUR DE VANVES AU CŒUR DU DEBAT SENATORIAL SUR LA REFORME DES RETRAITES

    Souvenez-vous, voilà plus d’une semaine, Vanves Au Quotidien avait raconté les coulisses du travail de la Commission des Affaires Sociales dont la vice-présidente est Isabelle Débré, Sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire adjoint de Vanves, sur la réforme des Retraites. Nous reprenons le récit au début de la semaine dernière qui fut tout aussi mouvementé que la première durant laquelle l’Elysée a poussé le Sénat à accélérer avant la gréve et les manifestations d’aujourd’hui auquel devraient participer de nombreux vanvéens.

     

    Nous avions laissé Isabelle Debré lors d’un week-end  marqué par la fête de la Saint François à Vanves, qu’elle a consacré à rédiger les amendements sur les parents d’enfants handicapés, les parents militaires d’enfants handicapés, les méres de familles et sur la retraite par capitalisation (complémentaire) qui avaient été étudié et avalisé en commission. Et à la veille du débat général qui a commencé Mardi 5 Octobre et s’est prolongé jusqu’au Mercredi 6 Octobre. Dés ce moment là, les sénateurs apprenaient que l’Elysée avait décidé d’accélérer le tempo, en décidant de faire examiner  et voter les articles 5 et 6 en priorité « qui sont le socle de ce projet de réforme des retraites » insiste t-elle,  en prévoyant notamment le recul de l’âge de la retraite de 2 ans. Et le gouvernement reprenait à son compte deux amendements de la Commission des affaires sociales, « après négociation des responsables du Sénat avec le gouvernement, le ministre Woerth et l’Elysée » raconte t-elle : Tout d’abord maintien des droits à la retraite à 67 ans sans décote pour certaines méres de familles nés entre 1950 et 1955 qui ont élevés 3 enfants, « car ce sont ses familles qui sont le plus touchées par cette réforme ». Il devait être voté dés la reprise  des débats lundi 11 Octobre dans la journée. Ensuite retraite anticipée pour les parents qui ont élevé un enfant handicapé même après sa majorité. « Cet amendement a été voté dans la nuit de Vendredi à Samedi, sous la pression de notre commission, avec un sous amendement des centristes qui précisait que cela devait concerner ses enfants handicapés avant et après leur majorité ». Preuve que le groupe Union Centriste (UC) dont le président est Nicolas About que connait notre sénateur,  a fait monté les enchères en profitant de sa position d’arbitre.

     

    « AUCUN SYNDICAT NE L’A FAIT ! »

    Isabelle Debré a vécu en direct l’accélération donnée par l’Elysée au débat, après la réunion à l’Elysée de Jeudi matin, avec le premier ministre, Eric Woerth, Georges Tron, Gérard Larcher, Gérard Longuet, Nicolas About, et Muguette Dini, présidente de la Commission des affaires sociales qui la convoquait dans la foulée pour lui annoncer que les mesures d’âge seraient examinés en priorité, après les questions d’actualité prévu en début d’après midi. Durant les échanges qui ont duré deux jours et deux nuits avant la coupure du week-end, Isabelle Debré s’est fait remarquer deux fois de suite. Tout d’abord en se référant à « une déclaration de M.Peyrelevade, qui n’est pas de notre parti : Lui qui a fait passer la retraite à 60 ans, trouve normal qu’on recule aujourd’hui les âges de départ et de taux plein à 62 et 65 ans ». Ce qui a provoqué quelques vives protestations des sénateurs de gauche du genre « Qu’est-ce que cela prouve ?». Ensuite lorsque David Assouline (PS) qui faisait remarquer que « les jeunes sont dans la rue car ils savent que ce recul de deux ans, c’est un million d’emplois en moins pour eux », Eric Woerth a répliqué « qu’il est irresponsable que le PS cherche à attirer des jeunes dans la rue » suivi par Isabelle Debré qui faisait remarquer « qu’aucun syndicat ne l’a fait ». Ainsi notre sénateur est très présente lors des débats sur cette réforme des retraites, assurant même la permanence du groupe durant ses longues séances avec ses collégues franciliens. « Les débats sont vifs et musclés, mais pas irrespectueux » constatait elle encore hier après-midi.                                                  

  • UNE PREMIERE A VANVES : UN PRESIDENT DU SENAT A LA MAIRIE POUR PARLER REFORME TERRITORIALE

    C’est à une véritable première à Vanves qu’ont assisté certains grands électeurs altoséquanais, élus et militants vanvéens hier soir. La première visite à Vanves d’un président du Sénat, Gérard  Larcher qui était reçu à l’hôtel de ville par Isabelle Debré et Bernard Gauducheau pour sa 63éme réunion départementale à l’invitation des 4 sénateurs UMP des Hauts de seine. Et le protocole avait été simplifié  afin qu’il n’y ait pas de tribune et que Gérard Larcher soit entouré par l’ensemble des sénateurs ( MM Pasqua, Fourcade, Gautier) et des maires, conseilers généraux et régionaux présents ( Philippe Juvin, Philippe Pemezec, Yves Révillon, André Santini, Hervé Marseille, Philippe Laurent, François Kosciusko Morizet, Joelle Ceccaldi Raynaud, Isabelle Callery, Roger Karoutchi…) au même niveau que la salle. « «  Je ne suis pas venu vendre quelque chose. Mais partager avec les élus sur la réforme des collectivités territoriales qui veut les rendre compétitifs et participer à l’atttractivité de notre territoire » a-t-il déclaré en rappelant que les colectivités territoriales sont un formidable enjeu avec 200 milliarrds de bnudget, 1,9 million de fonctionnaires, 500 000 élus. « A un moment où on doit gérer la crise, il faut développer ler territoire, implanter des activités…Et elles ont une responsabilité majeure. A condition que l’Etat les aide ».

     

    Après un petit moment dans le bureau du maire, Gérard Larcher rejoint la salle Henri Darien. Isabelle Debré a présenté l’ensemble des personnalités et a ouvert les débats, alors que Bernard Gauducheau l’a fait citoyen d’honneur de Vanves après quelques mots qui l’ont touché. Les participants ont découvert un homme chaleureux, direct, plein de bon sens, élu des Yvelines puisqu’il est maire dee Rambouillet qu’il a souvent cité, ainsi que son départemlent natal de l’Orne, en exemple. Il a salué ses collégues sénateurs et ex-sénateurs, notamment et bien sûr Isabelle Debré en parlant de son dernier rapport sur les mineurs étrangers « qui fait référence », et Roger Karoutchi « qui m’a énormément aidé lors de ma première conférence des présidents », ainsi que le député européen et maire de la Garenne Colombes, Philippe Juvin « qui est le seul à me tenir au courant de ses activités…jusqu’à Rambouillet ».

    Puis il a abordé le théme de la réforme territoriale juste au moment où l’Assemblée Nationale a commencé son examen et qui a fait l’objet « d’un tir de barrage des présidents de région socialistes ». Il a tout d’abord affirmé que « la commmune est le socle de notre nation, de notre territoire »… « un élément, un lieu poù le citoyen retrouve ses marques dans une société où on les perd », avant de rappeler le discours de Toulon de Nicolas Sarkozy qui a engagé la réforme territoriale voilà deux ans. « Travail assez complexe d’assemblage qu’a conduit le Sénat…. Avec des mesures complexes avec lesquels il faut se donnerle temps pour les mettre en place et réussir cette réforme ».  

     

    Il a abordé les points qui font débat : l’intercommunalité tout d’abord avec la nécessité par exemple, pour les 36 communes altoséquanaises de définir la carte de l’intercommunalité des Hauts de Seine d’ici 2012. « C’est un travail que les élus doivent mener en lien avec le préfet, car rien n’est pire que subir » a-t-il demandé avec des objectifs de cohérence géographique, économique et sociale. Il a méme expliqué « qu’il faudra aux prochaines élections municipales de 2014 dire quels seront les élus délégués communautaires » en reconnassant que dans ce domaine « il y a un déficit démocratique ». Ensuite le conseiller territorial qui siégera tant à la Région qu’au département. Le débat s’est surtout développé sur son mode d’élection avec un vif désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale qui devrait être réglé lors de la Commission Mixte Paritaire.

     

    Enfin le Grand Paris notamment à travers ses réponses aux questions des participants : Faut il avoir le même calendrier pour l’Ile de France et la France ? Occasion de rappeler qu’avant la réforme de 1986, le Conseil régional était constitué de 3 colléges composé de représentants élus des parlementaires, conseillers généraux et maires, ce  à quoi fait penser l’institution d’un conseiller territorial. « Il me semble qu’à ce moment là, la Région a été plus active en dégageant plus facilement des consensus, et que nous avions moins de difficultés entre majorité et opposition régionale sources d’inefficacité ».  Et de donnner l’exemple du schéma directeur de la région capitale lancé à cette époque. Deux maires l’ont interrogé sur l’intercommunalité : l’un, Yves Révillon (Bois Coombes)  s’est inquiété du retard pris par ls communes du nord du départemlent qui ne s’entendent pas sur une interco. L’autre, Philippe Pemezec (Le Plessis Robinson) considére que si elle est très nécessaire en province, en ile de France,c’est rajouter une strate supplémentaire, en étant très réservé sur l’interco, croyant plutôt au socle de la commune. Du coup, un  troisiéme, François Kosciusko Morizert (Sévres) s’est fait le défenseur de l’interco en expliquant « qu’elle permet des économies d’échelle. Avec GPSO, on est sur la voie de l’efficacité ».   Cette réunion s’est terminé autour d’un buffet où Gérard Larcher a pris le temps de discuter et d’échanger tant avec les uns et les autres. A 22H il repartait dans la nuit noire – l’éclairage public était en panne dans le quartier de la mairie – vers le Sénat.    

  • LA BATAILLE DES SENATORIALES COMMENCE A VANVES

    Comme l’expliquait Le Figaro en début de semaine, Gérard Larcher est à Vanves ce soir, à 20H à la mairie, pour plancher devant les grands électeurs des Hauts de Seine. Il a choisit la ville où Isabelle Debré est 1ére maire adjointe alors que l’invitation a été faîte par les 4 sénateurs UMP du département (avec Jean Pierre Fourcade, Jacques Gautier, Charles Pasqua). Une façon de soutenir d’Isabelle Debré car la bataille pour les investitures a largement commencé à droite.

     

    Tout d’abord, la plupart des sortants ont envie d’y retourner, malgré leur grand âge pour certains (Fourcade, Pasqua). La détermination d’Isabelle Debré est totale d’autant qu’elle est pratiquement la seule femme, et qu’elle considére qu’elle a fait du bon travail jusqu’à présent. Jacques Gautier, maire de Garches est devenu sénateur lorsque Roger Karoutchi a été nommé secrétaire d’Etat au parlement et voudrait bien garder son fauteuil. Mais voilà, l’ex-secrétaire d’état n’a pas caché son intention de retrouver son siége en 2011. Ensuite, plusieurs élus du département veulent obtenir ce bâton de maréchal : la première est Isabelle Balkany qui n’a pas caché ses ambitions. Cette vice présidente du Conseil Général chargée des colléges, élu de Levallois, dont la candidature avait été rejetée par les militants UMP  au profit d’Isabelle Debré qui était arrrivée en tête en 2006, compte sur sa compétence et son franc parler pour remporter cette fois-ci l’adhésion. « A part Isabelle Debré, il n’y a pas d’autres femmes candidates » la rassurait son époux, Patrick Balkany, député maire de Levallois. Elle bénéficie d’un atout : l’amitié du résident actuel de l’Elysée qui est décidé à mettre son grain de sel dans son fief altoséquanais en ayant déjà dit, selon la rumeur, « qu’il fallait virer tous les sortants et mettre des jeunes !».

    D’autres sont tentés : Patrick Devedjian, Ministre (de la Relance) et président du Conseil Général qui ne devrait pas être du prochain  gouvernement à la fin Octobre. Selon les observateurs, il serait à même d’attirer des grands électeurs d’ouverture pour au moins permettre à l’UMP et au NC d’obtenir 3 à 4 siéges. Eric Berdoati, maire de Saint Cloud qui joue la carte de la jeunesse et qui l’a déjà joué en se présentant face à Patrick Devedjian à la présidence de l’UMP 92 lors du dernier renouvellement de ses instances internes. Et même Joelle Ceccaldi-Raynaud, député maire de Puteaux qui pourrait trouver ainsi une base de repli considérant qu’elle n’a aucune chance face à Jean Claude Fromantin, maire de Neuilly  Enfin des noms reviennent toujours comme André Santini (NC), député maire d’Issy les Moulineaux  qui a toujours été tenté  par une retraite au Sénat.