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POLITIQUE DEPARTEMENTALE - Page 15

  • MANIFS A VANVES CONTRE LA REFORME ET A LEHRTE CONTRE LES DECHETS NUCLEAIRES

    A VANVES, LE PS SE FAIT CHAMBRER PAR L’ULTRA GAUCHE

    Pour cette semaine de Rentrée après la trève de la Toussaint, certains ont continué à manifester. Evidemment hier sous la pluie contre la Réforme des Retraites pour la 8éme fois et surtout Jeudi matin à Vanves lorsque les militants de la CGT et du personnel de France Télévisions sont venus soutenir un représentant syndical de France 3 qui aurait été agressé par un délégué régional aux antennes lors des gréves d’avant la Toussaint, et qui avait été convoqué pour un entretien préalable à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement. Ce qui a provoqué cette gréve de 59 mn du personnel de France 3 IDF et la présence de collégues venus le soutenir devant le siége rue J.Bleuzen, juste avant l’entretien avec le soutien de  Guy Janvier, Conseiller Général, Fabian Estellano secrétaire de la section PS et quelques représentants vanvéens des Forces de Gauche…

    Ce qui a valu à ses deux élus PS de se faire chambrer par la gauche de la gauche sur Internet. Extraits avec les fautes d’orthographes etc… : « Ouai et alors? Tu crois que tu peux venir faire ta pub pour le PS ici au motif que tu as « défendu le droit syndical?! » Encore heureux pour des "socialistes", vous boulez pas une médaille quand même?? »… « On verra quand ils seront à nouveau au Pouvoir si les Socialiste seront au côtés de ceux qui luttent,... j’en doute ! »… »Je pense,en effet qu’ils méritent un bon point...Dans la gueule ! »… « Si vraiment vous soutenez le droit syndical serai mieux d’essayé d’être cohérent avec vous même, et par exemple vous pouvez commence a condamne publiquement Bertrand Delanoë pour avoir essaie de casse la grève dans les TIRU d’Ivry sur Seine et de Saint Ouen, de condamne publiquement François Dagnaud, adjoint PS à la propreté à la mairie de Paris pour avoir dénigré les grévistes utilisant la même phraséologie de Sarkosy a propos des greviste…mais bon enfin ils vous reste de vous virer vous meme de cet parti que fait tous le possible pour remplace le gouvernement actuelle pour gere le pays avec la meme politique... »… « Le PS au gouvernement sous Mitterrand : champion du licencement des délégués syndicaux (CGT) protégés...en principe par le droit du travail ! »… « Les socialistes mangent à tous les râteliers, à Vanves comme ailleurs, ils servent leur soupe, et profitent de la notre quand ça les arrange... Ils ne sont venus que pour se faire prendre en photo et pouvoir dire "on y était camarade !" pas de quoi en faire un fromage ».

     

    PAS TRES LOIN DE LEHRTE !

    Tout le monde a entendu bien sûr parler, et suit, ce week-end le lent cheminement du « convoi le plus radioactif de l’histoire » selon GreenPeace entre la Hague et Gorleben en Allemagne (V+Basse Saxe) qui se trouve à 147 km de Lehrte, la ville jumelle de Vanves. 147 km c’est loin et c’est très prés à la fois, d’autant plus que Lehrte est le nœud ferroviaire de cette partie nord de l’Allemagne par lequel devrait passer automatiquement ce train composés de 14 wagons contenant 123 tonnes de déchets vitrifiés. Selon Sortir du nucléaire, la radioactivité du train « représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl ». D'après cette association, des militants sont parvenus à réaliser ces mesures du côté de Sotteville-Rouen qui montrait que «  la radioactivité émise par le convoi, à 6 mètres de distance, est 20 fois supérieure au taux de radioactivité naturel».  Ce qui a provoqué de nombreuses manifestations des écologistes français et allemands qui ont réussi à faire dévier le convoi de son trajet initial selon les dernières informations samedi sachant que depuis quelques jours Gorleben est en état de siége, que les militants écologistes convergent vers ce village de Basse Saxe et le long du trajet emprunté par de convoi qui pourrait bien passer inévitablement par Lehrte.

  • NUIT BLANCHE AU SENAT POUR LA SENATEUR DE VANVES

    Isabelle Debré n’a pas arrêté de siéger au Sénat la semaine dernière et ce week-end, avec des séances jusqu’à 3H15 samedi matin, 5H du matin du dimanche, pratiquement une « Nuit Blanche ». « Nous avons siégé 68 heures en séance, 17 heures en commission, sans compter les auditions. La fatigue nous gagne et les réactions sont parfois vives » constatait vendredi soir, Muguette Dini, présidente de la Commission des Affaires sociales où siége la Sénateur de Vanves comme Vice Présidente, qui confiait de son côté : « Gérard Larcher (président du Sénat) veut aller jusqu'à bout du débat ».

     

    « Le Sénat est un lieu de débat où la parole est respectée, mais que devient l'image de notre assemblée quand les débats traînent en longueur sans rien apporter de neuf ? Nombre d'entre nous se sont exprimés à de multiples reprises et même au-delà des articles déjà examinés. Notre travail se dilue, comme un pastis que l'on arroserait jusqu'à le noyer... » expliquait Muguette Dini, vendredi. Alors que du côté de l’opposition, Guy Fischer constatait que  « chaque jour charrie son lot de provocations, à l'égard de notre groupe comme de tous nos concitoyens. Il y a d'abord eu la « potion amère » de M. About – « C’est une provocation du groupe PC »s’exclama ce dernier - Nous ne l'avons pas digérée ! Il y a eu « l'évier bouché » de M. Longuet et il y a aujourd'hui les propos de M. Arthuis. Devant expliquer à Nicolas Sarkozy pourquoi et comment le groupe de l'Union centriste en était arrivé à voter contre l'article 4 de ce projet de loi, il a affirmé que c'était à cause de l'obstruction des sénateurs communistes ! »

    Et pendant ce temps, là, Isabelle Debré essaie de garder son calme, ne prenant pas la parole à tout escient, se gardant de bons mots ou d’exclamations vengeresses. Pourtant, quelquefois, elle ne peut se retenir comme lorsque Marie Christine Blandin (Verts) expliqua à propos des militaires que « leur métier est d'apprendre à enlever la vie » - « Je suis très choquée d'entendre Mme Blandin dire que les militaires prennent la vie. Ils sont là pour nous protéger, et sont prêts à donner leur vie, comme cela a malheureusement été le cas aujourd'hui encore » répliqua t-elle en se référant à ce militaire tué en Afghanistan ces derniers jours. A un autre moment à propos d’un amendement sur les sapeurs pompiers, Samia Ghali (PS), sénateur de Marseille prit la défense des sapeurs pompiers de sa ville : « Leur dévouement doit être rappelé avec insistance, d'autant qu'on ne leur facilite pas toujours le travail ». Ce qui valu cette exclamation d’Isabelle Debré : « Il n'y a pas que Marseille ! » - « Rien ne vous empêche de défendre vos pompiers, et de voter notre amendement ! » répliqua l’élu de Marseille.

     

    DEBRE A LA CMP APRES LES DEBATS

    Vendredi soir, elle a eu l’occasion de défendre un amendement « qui étend aux militaires non officiers le bénéfice d'un départ anticipé à la retraite lorsqu'ils sont parents d'un enfant atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80 %. Cette possibilité est actuellement réservée aux seuls civils et officiers ». Et elle a été soutenue par l’ensemble des sénateurs de droite comme de gauche. « Exceptionnellement, nous soutiendrons l'amendement de Mme Debré » déclara Guy Fischer (PC)  « Cette correction était de bon sens » constata Georges Tron qui remplaçait Eric Woerth au banc du gouvernement. Mais c’est Mardi prochain, jour de gréve et de manifestation qu’elle devrait défendre plusieurs amendements de la Commission des Affaires Sociales sur lequels elle avait travaillé le week-end qui précéda l’ouverture des débats, voilà une quinzaine de jours. Elle a d’ailleurs été désignée par la commission, membre titulaire de la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer une rédaction commune pour les dispositions du projet de loi portant réforme des retraites qui n’ont pas été votées dans des termes identiques par les deux assemblées. Elle siègera en tant que Vice-présidente de la commission des affaires sociales aux côtés d’Alain Vasselle, Rapporteur général et de Dominique Leclerc, Rapporteur du projet de loi.

  • NOS ELUS DE VANVES AU CŒUR DES DEBATS SUR LES MANIFS LYCEENNES CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

    Vanves n’a pas été touché encore par la soudaine montée de tension après la participation des lycéens aux dernières manifestations contre la réforme des Retraites et les échauffourées qui se sont déroulées devant quelques lycées du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Hier, l’ambiance hier, était plutôt calme autour du lycée Michelet, pas de manif, ni de banderoles, mais quelques embouteillages dûs aux visiteurs du Mondial de l’Auto. Par contre les manifs étaient au centre de quelques discussions entre élus à l’occasion d’événements qui ont marqué Vanves ses dernières heures  et qui n’ont rien à voir avec et sur lesquels Vanves Au Quotidien reviendra : L’inauguration du restaurant l’Amandine par ses nouveaux patrons, et le renouvellement des Conseils de Quartiers. Par contre Bernard Gauducheau a assisté à la Commission Permanente à quelques vifs échanges, ainsi qu’Isabelle Debré au Sénat où elle est très présente aux séances avec son collégue maire de Garches, Jacques Gautier.

     

    INVECTIVES AU CONSEIL REGIONAL, ECHANGES MUSCLES AU SENAT

    Les échauffourées qui se sont déroulées hier matin dans le Val de Marne devant quelques lycées sont remontées jusqu’à la Commission Permanente du Conseil régional Ile de France qui se tenait rue Barbet de Jouy. Majorité et Opposition se sont opposés violemment juste avant l’heure tardive du déjeuner, devant des élus centristes médusés dont Bernard Gauducheau, maire de Vanves  alors que le président Huchon proposait d’examiner le chapitre des lycées. « Les lycéens ont décidé de se joindre aux manifestations. Il y a eu des incidents dans les lycées » a expliqué Henriette Zoughebi, vice président communiste chargée des lycées en faisant état  de « forces de l’ordre » qui auraient « tirer au flash ball »  sur les jeunes devant des lycées. « Cela ne se justifie pas ! » a t-elle tonné relayé par JP Huchon qui faisait état d’un communiqué de presse revenant sur les incidents survenus devant le lycée Jean Jaurès à Montreuil, avec les agressions de deux proviseurs franciliens avant-hier, réaffirmant le soutien de l’exécutif aux proviseurs, à la communauté scolaire et aux lycéens, et demandant à ces derniers le plus grand calme. Occasion « d’interpeller solennellement le gouvernement afin qu’il rétablisse des conditions de sécurité maximum pour tous les jeunes qui expriment légitimement leur colère contre le réforme des retraites. L’anxiété légitime des lycéens ne peut en aucun cas justifier des réponses violentes et dangereuses de la part de certains éléments des forces de l’ordre »

     

    « On  ne peut pas appeler les lycéens à manifester et s’étonner ensuite qu’il y ait des dérapages » répliquérent les conseillers régionaux UMP dont l’un d’entre prit la défense de la police sous les huées des élus de gauche. « Vous savez très bien qu’il y a un problème entre la police et les jeunes dans ce pays » s’exclama alors Jean Paul Huchon, ce qui n’a aucunement calmé les esprits surchauffés. D’ailleurs, Roger Karoutchi, président de la Commission des Finances du Conseil Régional avait  dénoncé l’avant-veille « la manipulation qui consiste à prophétiser ce que sera, pour les jeunes, le régime des retraites dans 45 ans !! » et avait condamné la multiplication des appels, notamment sur les réseaux sociaux, pour que les lycéens et étudiants bloquent les établissements et se joignent au mouvement contre la réforme des retraites. «  Qui peut prévoir le taux de natalité, le mode d’organisation de l’économie, le système de production, l’état de la concurrence mondiale en 2055…?? Imaginait-t-on en 1965 ce que serait l’indispensable réforme pour sauver notre système de retraite par répartition en 2010 ?? Toutes les prévisions de l’époque se sont trouvées contredites par les réalités d’aujourd’hui qui imposent les mesures prises par la loi. Le sauvetage du système en 2010 n’était inscrit nulle part en 1965… ». Et d’appeler « tous les responsables politiques, notamment régionaux chargé de gérer les lycées, associatifs et syndicaux à conserver  beaucoup de retenue et à respecter les étudiants et lycéens ».

     

    Un plus tard, au Sénat, à la reprise de la séance à 15H sur la réforme des retraites, Isabelle Debré a assisté à un échange mémorable lorsque Dominique Voynet a brandit une balle de flash ball en déclarant : « Ce matin, alors que des lycéens bloquaient l'entrée de leur lycée avec des poubelles -ce n'est pas bien, j'en conviens-, des CRS sont intervenus : un enfant de 16 ans, touché par un tir de flashball, souffre de trois fractures au visage. Vous cherchez à rendre la gauche responsable de troubles que seul votre aveuglement et votre surdité expliquent. Vous êtes en difficulté face à la rue, face à la légitimité démocratique des manifestants. Certes, c'est d'abord aux adultes de lutter pour leurs retraites. Mais regardez cette balle ! le pouvoir est-il à ce point fébrile qu'il recoure à de telles pratiques ? Quelle est la légitimité d'un pouvoir qui tire sur des enfants ? » déclarait elle suscitant des applaudissements à gauche, des exclamations à droite. « Ceux qui poussent les jeunes à descendre dans la rue devraient balayer devant leur porte ! » a alors répliqué Eric Woerth. « Ce n'est pas parce qu'on combat une réforme que les incidents sont de la responsabilité de l'opposition ! » lui a répondu David Assouline (PS). « Si, quand on appelle les lycées à manifester ! » s’est exclamé alors Nicolas About, président du groupe NC mettat en cause «  la responsabilité indirecte de ceux qui ont poussé ces enfants à manifester ! » -  « Les jeunes sont des milliers à manifester, pacifiquement » a ré-ajouté David Assouline - « A l'appel d'irresponsables ! » lui at-il  répondu accusé alors « de mettre de l’huile sur le feu » - « on voit bien que vous voulez parler d’autre chose que des retraites » constatait Eric Woerth. Mais ce n’était pas fini car plus tard, l’article 4 portant sur les modalités d’allongement de la durée de cotisation jusqu’en 2020 n’était pas voté à cause d’une erreur matérielle de vote du groupe centriste entraînant de la part d’Isabelle Debré cette expression : « Errare Humanum est ». Preuve que l’on ne s’est pas ennuyé hier au Sénat, malgré la fatigue qui se fait sentir.