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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 60

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE GUY JANVIER ETAIT MAIRE DE VANVES

    Le Blog de Vanves Au Quotidien ne pouvait pas ne pas rappeler à l’occasion de la démission de Guy Janvier du Conseil Municipal de Vanves où il a siégé 22 ans, cette période où il l’a présidé entre 1995 et 2001, en étant maire de Vanves   

     

    GUY JANVIER (1995-2001) : UN MAIRE A L’INSU DE SON PLEIN GRE !

     

    « En 1995, ce fut une surprise ! Je travaillais à Bruxelles. J’y croyais bien sûr. Mais  personne ne nous donnait gagnant » racontait Guy Janvier  (PS) qui s’était ainsi retrouvé élu Maire de Vanves à une voix de différence, un certain 18 Juin 1995,  avec une équipe pas du tout préparée pour cela. Il reconnaissait qu’il avait ensuite vécu durant les deux premières années sous la menace d’une décision de justice et qu’il ne souhaitait pas à  son successeur de vivre une telle expérience. D’autant plus que son prédécesseur avait tenu la barre  de l’opposition municipale jusqu’à la décision de rejet du Conseil d’Etat, laissant alors la voie libre à d’autres prétendants qu’il avait encouragé. 

    Il a été victime  tout d’abord de la progression de la délinquance sur le Plateau qui a pris une ampleur considérable sous son mandat grâce notament à une polémique entetenue par ses opposants de droite. Ensuite de la tempête de 1999 qui a fait énormément de dégâts, notamment dans le parc F.Pic (comme celui du Lycée Michelet) qui lui a donné l’occasion de lancer un projet paysager ayant connu un léger début d’application  et à la Piscine municipale qui a fait l’objet de travaux importants de vitrages. Enfin de l’incendie du marché dont le projet de reconstruction/réhabilitation a été récupéré par son successeur, et de la pollution des pièces d’eaux du parc F.Pic dont le contentieux se poursuit encore.

     

    UN MAIRE AMENAGEUR  

    Il a réalisé une grande opération d’aménagement à l’emplacement de l’ex-fourrière, et du hangar où la ville stockait son matériel, avec un  MacDonald, un hôtel, des habitations et le Centre Albert Gazier, baptisé ainsi pour rendre hommage à un ancien ministre du Front Populaire qui a vécu à Vanves. Il était alors critiqué par son opposition de droite pour bétonner plutôt que verdir la ville dans cette entrée de Vanves où était prévu à l’origine un espace vert. Il lui rendra la monnaie de sa pièce avec l’aménagement de l’ilôt du Métro lorsqu’il se retrouvera dans l’Opposition en 2001. 

    Il a réaménagé tout d’abord la place Kennedy, 1ére étape d’une rénovation des 3 places du centre ancien (Saint Remy, et de Lattre de Tassigny), où les premières fouilles archéologiques ont été lancée à l’occasion de la construction de l’immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du Val. Ensuite  la rue Jean Jaurés sur le Plateau, la rue Guy Mocquet entre l’hôtel de ville et le monument aux morts.  Et il a lancé le réaménagement de la place de l’insurrection terminé et inauguré par son successeuur.

    Enfin, il a  baptisé le square de la mairie du nom de François Mitterrrand en présence de Robert Badinter sous une pluie diluvienne et lancé l’extension du square de la rue de Verdun. Mais il s’est toujours plaint de ne pas obtenir de subventions du Conseil Général alors présidé par Charles Pasqua et où a siégé son principal adversaire et successeur durant les 3 dernières années de son mandat

     

    DEMOCRATIE LOCALE ET LIEN SOCIAL

    Il a surtout développé la démocratie locale en créant les Conseils de quartiers,  des commissions extra municipales ou des groupes de travail, en organisant systématiquement des réunions publiques pour présenter les projets municipaux, habitude reprise par son successeur, en ouvrant une tribune de l’opposition dans la journal municipal, ce qu’avaient toujours  refusé ses prédécesseurs, et en donnant un local à son opposition. Il a lancé le jumelage avec Ballymoney, installé le Centre Technique Municipal rue de Solférino, déménagé le secrétariat du Stade de Vanves au Parc Municipal des Sports afin d’attribuer le pavillon qu’il occupait à l’école de musique qui avait besoin de s’agrandir.   

    Enfin son objectif a toujours été d’impulser « une cohésion sociale afin de ne laisser personne au bord du chemin » dans notre commune avec des ratées et des réussites qui sont inscrites dans son palmarès : La petite enfance avec le relais Assistantes Maternelles, la créche familiale, mais aussi les Petit’s Canailles, Elfi le jardin d’enfants,  les jeunes avec l’espace Solidarité, le Point Info Jeunesse, et un autre espace Jeunes Santé, mais aussi l’informatisation des écoles et une charte de la Restauration  Scolaire dont le contrat a été totalement révisé,  les familles avec l’antenne « Famille et Solidarité »,  les personnes âgées avec Label Senior pour les personnes agées où il a continué l’action engagée par son prédécesseur, les handicapés en signant une charte Ville-Handicap etc….Ainsi les priorités de la ville sous sa mandature étaient claires : une ville plus solidaire, une ville soucieuse de son identité et une ville respectueuse de toutes ses composantes sociales ou économiques.

  • UN 11 NOVEMBRE A VANVES GRIS, EMOUVANT, FAMILIAL ET CONVIVIAL

    LE 11/11/11 A 11H11 mm 11s, c'est-à-dire hier matin, il ne s’est rien passé d’extraordinaire à Vanves en dehors de la commémoration du 11 Novembre 1918, le discours du maire prenant fin pour laisser place aux dépôtx de gerbes. Pas de disparition dans l’espace temps, pas de fin du Monde – ll parait que c’est pour le 12/12/12 – pas de catastrophe… C’était plutôt une journée tout à fait classique avec ce temps brumeux, pourtant pas très froid, et ce gris classique du 11 Novembre.

     

    Cette commération a débuté au square du 11 Novembre avec un dépôt de gerbe par Anne Laure Mondon et Michel Dingreville. Elle s’est poursuivi au Cimétière avec la lecture d’un poéme « la Paix » par une conseillère municipale des jeunes et un dépôt de gerbe par Françoise Djian et Jean Cyril Le Goff. Elle s’est bien sûr terminé devant le monument aux morts qui est le temps fort de cette cérémonie : Message du Président de la République et non du secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, contrairement à l’hzbitude,  lu par Michel Judde, et pour cause : Nicolas Sarkozy a proposé que « désormais, chaque 11 Novembre, tous ceux qui ont donnés leur vie pour la France, soient associés à cet hommage solennel de la nation ». Discours de Bernard Gauducheau toujours lyrique sur « ses 1560 jours de guerre qui ont marqué l’histoire de l’humanité », sur « cette capacité des français à s’unir pour lutter, pour défendre, leur patrie ». Les dépôts de gerbe par les Conseuls Municipaux des Jeunes et des seniors, par le Conseiller général Guy Janvier (PS) avec Jean Cyril Le Goff, le Comité local des associations patriotiques  représenté par Michel Judde et le général Giraud, puis par la Municipalité » représentée par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré accompagné par Pierre et Alexia, deux jeunes écoliers d’une classe de Larmeroux qui a participé à la cérémonie et chanté « a capella » une marseillaise émouvante. Une commération toute simple d’un petit village de l’agglomération parisienne où toute sa communauté s’est retrouvé pour rendre hommage à ces 850 Vanvéens morts en 1914-18 mais aussi tous les autres anciens combatants de toutes les guerres, avec cette photo traditionnelle sur les marches de l’hôtel de ville pour témoigner aux générations futures, et le pot amical qui a suivi.    

  • A VANVES LE 11/11/11 A 11H11 mn 11s : HOMMAGE A TOUS LES COMBATTANTS

    A ce jour et à cette heure – exceptionnel car cela ne déroule qu’une fois par siécle – Vanves rendra hommmage à ses poilus mais aussi à tous les combattants de toutes les guerres  comme le souhaitent maintenant beaucoup d’anciens combattants. Un « D Day » à la française dont devrait parler le Président de la République à l’occasion de ce 93éme anniversaire du 11 Novembre 1918. A Vanves, ce 11 Novembre 2011, a été précédée de deux gestes symboliques et forts     

     

    Tout d’abord au Conseil Municipal de Mercredi soir, le maire avait fait distribuer un bluet à l’ensemble des élus en expliquant que ces bleuets poussaient sur les champs de bataille et sont devenus un symbole commémotratif de la première Guerre Mondiale sous forme de broche et d’autocollants.  Mais c’était aussi le surnom donné par les poilus  aux jeunes soldats qui arrivaient sur le front, et plus particulièrement aux soldats de la classe 1917 qui n’avauent pas conus les pantalons rouges mais seulement l’uniforme bleu horizon.

     

    Ensuite hier soir dans le hall de la mairie, l’arrivée de la flamme à  19H30 précédé d’un tambour, les anciens combattants de la FNACA ayant été chargés de la ramener de l’arc de Triomphe. « Nous voici réunis autour de la flamme sacrée comme si nous déferrions à la convocation annuelle de nos héros morts pour la Patrie, pour répondre à la question qu’ils nous poseraient sûrement : « Enfants de France qu’avez-vous fait de notre sacrifice ? » a déclaré Maurice Noyer, ancien combattant de la FNACA chargée de l’allocution marquant cette cérémonie  en répondant à la question « alors leur sacrifice serait il vain ? » et en citant un court extrait de cette ode à la paix écrit à la fin de la Grande Guerre par Eugéne Baudoin, maire de Vanves entre 1896-1900 : « La Paix quel doux mot à l’oreille/on le dit de telle ferveur/Qu’à tous les humains, il éveille/Tous les espoirs, tout le bonheur !/La Paix c’est l’aurore qui se lève/Son manteau d’or à l’horizon/C’est chez les humains le doux rêve/Que chacun fait pour sa maison/La Paix, c’est la face du monde/Qui reprend toute sa gaieté/Quand régnent jusqu’aux fins de l’onde/Les bienfaits de la Liberté »

     

    Aujourd’hui, la cérémonie commémorative sera simple et émouvant avec dépôts de gerbes au square du 11 Novembre (Ilôt du Métro), au cimétière précédé d’une cérémonie œcuménique, puis devant le Monument aux Morts où se trouveront le maire, la municipalité, les élus, les anciens combattants, les vanvéens à 11H11mn 11 s car l’objectif était d’être le plus proche de 11H pour les dépots de gerbe et l’hommage lorsqu’a sonné le clairon de l’Armistice sur les champs de bataille, après lecture du message du Secrétaire aux Anciens Combattants et le discours du Maire.

     

    Dans le passé, elle commençait par une messe (solennelle) célébrée à Saint Remy. Puis le cortége se formait précédé de la fanfare et des pupilles de la nation, chacun avec un petit drapeau à la main. Il se dirigeait vers le monument inauguré en 1924, qui était alors le long de la rue Antoine Fratacci au bas de l’actuel square de la Mairie (F.Mitterrand). Là, dans son discours, Frédéric Pic qui a été le maire de Vanves d’entre-les deux guerres, rappelait bien sûr le souvenir de ces 850 vanvéens morts pour la France, avant le dépôt des gerbes  - par la municipalité, les employés communaux, l’associatioon de la Jeunesse Catholique et l’UNC -  la cérémonie elle-même  avec la Marseille suivie de la marche funébre et de l’appel des morts, chaque nom des vanvéens cités étant suivi d’un « Mort pour la France ». Le cortége se dirigeait alors vers le cimetière où les pupilles de la Nation accompagnés des autorités, déposaient leur petit drapeau sur chaque tombe d’un soldat tombé au  champ de bataille.  La cérémonie se terminait devant le monument élevé à la mémoire des « vaillants de 1870-71 »