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alexandre arcady

  • MEURTRE D’ILAN HALIMI, AFFAIRE MERAH, VANVES MOBLISE CONTRE « SES ACTES ANTISEMISTES ET RACISTES QUI MINENT NOTRE REPUBLIQUE »

    Au moment où est projeté sur les écrans parisiens et franciliens le film « 24 jours : la vérité sur l'affaire Ilan Halimi » d’Alexandre Arcady, qui revient sur le meurtre voilà 8 ans d'Ilan Halimi, victime des préjugés antisémites et de la barbarie du « gang des barbares », beaucoup se souviennent que Vanves s’étaient mobilisés à ce moment là, et malheureusement pour d’autres actes similaires aussi, notamment avec les meurtres de Montauban et de Toulouse avec l’affaire Mérah.

    Le maire de Vanves a rappelé sur son blog que de très nombreux vanvéens, élus, particuliers  avec l’Association cultuelle et culturelle des Israélites de Vanves (ACCIV) avaient participé le 26 Février 2006, à la grande manifestation organisée à Paris entre la République et Nation pour dénoncer le meurtre d’Ilan Halimi. « Parce qu’il est impossible de se taire devant de tels actes » expliquait Monique Abecassis président de la LICRA lors de l’assemblée générale de cette association en 2006 : « Nul ne peut nier la composante antisémite du meurtre d’Ilan Halimi. Comment ne pas hurler devant l’horreur de cette mise à mort ? Comment ne pas se révolter devant cette banalisation du mal, du racisme, de cet antisémitisme éculé, fondé sur des clichés et préjugés d’un autre âge, reformulés à la mode communautariste et crapuleuse par des imbéciles abreuvés d’images télé de la pire violence ! » ajoutait elle en rappelant « le meurtre de Soan 17 ans brulée vive à Vitry par une bande de caïds au seul prétexte qu’elle était une fille qui se voulait libre. Ces deux morts sont une honte pour notre pays, elles sont une atteinte à nos valeurs et nos croyances les plus profondes. Cette fraternité que nous appelons de tous nos vœux, ne peut se développer qu’en se donnant chacun la main. Au-delà, rien ne peut se construire ! ».

    Six ans, plus tard, le 27 Janvier 2012, un arbre du souvenir avait été planté à côté de l’arbre de la Fraternité, à l’occasion de la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste le 27 Janvier 2012, en mémoire d’Ilan Halimi sauvagement assassiné le 13 Février 2006, grâce à l’initiative de Monique Abecassis, présidente de la LICRA et Dolly Touitou  présidente de l’ACCIV. Ce qui n’était pas aussi évident que cela le paraissait en ces temps où l’antisémitisme reprenait du poil de la bête, surtout avec le risque d’un 21 Avril à l’envers, à l’occasion des présidentielles de 2012 qui se dessinaient.  Trois parlementaires avaient tenus à être présents à cette cérémonie, André Santini, Isabelle Debré, Hervé Marseille. Le président de la Communauté Juive altoséquanaise et le Maire avaient expliqué combien il était important de rappeler le souvenir d’un jeune de 23 séquestré pendant 3 semaines et abandonnés mort sur le bord d’une voie, que 29 personnes savaient et n’avaient rien dit…à moins de 10 km de Vanves. D’ailleurs le principal auteur des faits qui fréquentait le stade de Vanves, s’était illustré en agressant violemment le photographe d’André Santini lorsque celui-ci était venu assister à un match de basket le 13 Mars 1999.

    Moins de deux mois plus tard, en pleine présidentielle, un nouvel acte de barbarie était  perpétué à Toulouse, avec l’assassinat par Mérah, de Jonathan Sandler( 30 ans) et ses deux fils Arieh (5 ans), Gabriel (4 ans), et Miriam Monsonego (7 ans), la fille du directeur de l’établissement, et rassemblait encore une nouvelle fois,  les vanvéens pour une minute de silence à 11H,  le 20 Mars 2012, tout seul ou en groupe. Comme ce commerçant qui a récité un verset de la Tora. Ou ce garagiste qui a respecté cette minute de silence devant son téléviseur qu’il avait laisse allumé sur l’une des chaînes d’informations continues qui restransmettait en direct l’hommage du  président de la République dans une école de la ville de Paris. Comme dans chaque école de Vanves.  Les sections UMP et NC qui se réunissaient le soir même  à l’école Larmeroux pour organiser la campagne, avaient marqué une minute de silence après quelques mots d’Isabelle Debré et Bernard Gauducheau :

    « Cet acte de barbarie inqualifiable me ramène à la cérémonie à Vanves du 27 janvier dernier. En effet, la municipalité de Vanves en partenariat avec l’ACCIV et la LICRA avait planté un arbre du souvenir en mémoire d’Ilan HALIMI, massacré par le gang des barbares en 2006 parce qu’il était juif. L’antisémitisme et le racisme sont des fléaux de nos sociétés et le massacre de Toulouse démontre de façon effroyable qu’ils sont des menaces réelles et permanentes » écrivait ce dernier sur son blog. Monique Abecassis constatait malheureusement que l’on avait atteint « le paroxysme de la violence avec l’affaire Mérah » et ne cachait pas que « contrairement à ce que l’on a pensé, la violence de Mérah a fait des émules…Il a donné une nouvelle impulsion à l’antisémitisme ». Elle expliquait que « la LICRA est dans son rôle quand elle dénonce la propagande des antisionistes radicaux comme certains élus de banlieue qui justifient le terrorisme et celle des islamistes fondamentalistes qui pratiquent au nom de l’islam un antisémitisme virulent qui conduit aux meurtres d’innocents. C’est au nom de cet antisémitisme qu’Ilan Halimi a été enlevé, puis torturé à mort, par le gang des barbares. Ces actes minent notre République ».

  • LA LICRA DE VANVES : UNE SENTINELLE LOCALE QUI EVEILLE LES CONSCIENCES

    Prés d’une cinquantaine de vanvéens ont participé, hier soir à l'hôtel de ville, à la 28éme Assemblée Générale de la section vanvéenne de la LICRA présidée par Monique Abecassis, dont plusiers élus vanvéens dont le maire et la Sénateur,  à un moment beaucoup de militants de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme s’inquiétent d’une recrudescence de faits de nos campagnes jusqu’à Internet. Jusqu’à Vanves même où des membres de la communauté israéliste sont préoccupés par tous ses jeunes qui se convertissent à l’Islam, et il y en aurait dans notre commune, tout au moins pour un cas.

     

    La présidente Abecassis a comme d’habitude dressé un tableau édifiante de cette progression avec quelques chiffres : 4000 actes délictueux, 2074 plaintes reçus par la LICRA dont la moitié concerne des dérapages sur Internet où il y aurait 10 infractons à la seconde. Et en revenant sur certains faits divers dont bien sûr évidemment l’affaire Merha, à propos de laquelle elle a racontée cette petite anedocte personnelle : « Ma petite fille revenant de l’école m’a dit « Mamie on a respecté une minute de silence ce matin. Pour rendre hommage à ces personnes qui ont été tués devant l’école juive ! -  Mais tu sais ce qu’est une école juive ? - Non, mais on a tué des enfants ! ».  Depuis, on assiste à une surenchére : 80 000 actes antisémites. Augmentation de 45% des actes de violence ».  

     

    Elle a rappelé que « la LICRA est dans son rôle en dénonçant cet antisémitisme, car ces actes miment notre République. Heureusement des musulmans se battent contre un Islam qu’ils ne reconnaissent comme le leur. Nos élus doivent se montrer pugnace pour la défense de nos valeurs ». La section vanvéenne contribue à son niveau à « éveiller les consciences des jeunes dans les lycées et lescolléges » avec 4 réunions qui ont réunis 300 éléves en présence de témoins des camps comme Charles Baron, mais aussi des vanvéens  en les ayant cette année sensibiliser sur la cause des Harkis qui a fait l’objet d’un grand colloque de réflexion par la LICRA Nationale. La section prévoit une projection débat le 10 Décembre prochain à 19H30 au Théâtre Le Vanves à partir du film « Ce que le jour doit à la nuit »  d’Alexandre Arcady à partir du roman de Yasmina Khadra qui seront présent ce soir là.   

     

    Bernard Gauducheau a rajouté dans ce bilan, cet arbre du souvenir  qui a été planté à côté de l’arbre de la fraternité, le 27 Janvier dernier, en mémoire d’Ilan Halimi sauvagement assassiné le 13 Février 2006, grâce à l’initiative de deux femmes militantes, Monique Abecassis, présidente de la LICRA et Dolly Touitou  présidente de l’ACCIV. « Avec le recul, c’était important de la faire lorsqu’on a vécu tous ces événements de 2012. Nous sommes des sentinelles. Surtout pendant ces périodes difficiles où on a tendance à dire que c’est à caise de l’autre surtout lorsqu’il est diférent. Des discours, des réflexes qui se voient et se vient jusqu’à Vanves, autour de nous. Il faut réagir, ne pas laisser faire, ni baisser les bras, être présent et sensibiliser même si l’on va contre la tendance générale » a conclu le Maire.