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EVENEMENT - Page 29

  • VANVES A ECHAPPE A LA PARALYSIE, MAIS PAS AU GALERE DES TRANSPORTS

    Les  vanvéens comme les franciliens ont été confrontés vendredi à une grève de la RATP pour les salaires, la première massive depuis le début de la pandémie, mais Paris n'a pas été paralysée dans la matinée, malgré des bouchons importants sur les routes franciliennes.

    La direction de la RATP a compté vendredi matin «moins d'un quart de grévistes dans l'entreprise, très concentrés sur les métiers de la conduite». Les usagers franciliens ont dû s'adapter, mais ont paru en mesure d'éviter les galères, grâce à la marche, un changement de mode de transport (vélo, trottinette...), ou d'itinéraires…jusqu’au télétravail recommandée tant par la RATP que par Ile de France Mobilités et le ministre des transports Djebbari. Cette option a visiblement été suivie par nombre de Franciliens. Ce qui a permis à ceux qui devaient vraiment se déplacer de respirer un peu.  Les vanvéens usagers de la ligne 12 qui devait être totalement fermées, ont eu de la chance, car elle était finalement en partie ouvertes. Mais les RER, tramways et autobus ont été aussi perturbés. La situation gardait un arrière-goût de la dernière grande grève d'ampleur contre la réforme des retraites, fin 2019, juste avant la pandémie et l'entrée massive du télétravail dans la vie des salariés.

    «Aujourd'hui, c'est plus de 5 millions de voyageurs qui sont pris en otage, des commerces et des services désertés. Attention à ce que la capitale ne finisse par être perçue comme une ville où il est de plus en plus difficile de vivre, de travailler et de se déplacer en toute liberté», s'est plaint Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Ile de France qui regrettait la grève massive du 18 février à la RATP, un mouvement social qui pénalise lourdement les chefs de TPE-PME, leurs collaborateurs, leurs fournisseurs et leurs clients à Paris et en ile de France, alors que les TPE-PME ne peuvent s’offrir le luxe d’un nouveau «stop and go» : «La grève massive à la RATP est d’autant plus nuisible qu’elle est particulièrement antisolidaire et inopportune. Une grève antisolidaire car décidée par une seule catégorie de travailleurs pour une seule catégorie de travailleurs, aux dépens de tous les autres Franciliens, qu’il s’agisse des travailleurs, qui ne peuvent pas tous télétravailler, ou des vacanciers, au premier jour de leurs vacances d’hiver et d’éventuels départs. Une grève inopportune car décidée à peine les restrictions sanitaires levées, alors que l’économie francilienne repart moins vite que les autres régions en raison de sa spécialisation économiques dans des secteurs qui peinent à sortir de la crise (tourisme international, culture, événementiel) et après que les acteurs économiques franciliens ont déjà subi les externalités négatives des gilets jaunes, des grèves dans les transports de 2019-2020 et de deux années de crise sanitaire».

    «Il y a une forme de grève réflexe que, moi, je ne comprends pas» a pour sa part réagi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, qui  a déploré le timing de la grève, au moment où les Français «aspirent à partir en vacances » et peuvent « retourner sur leur lieu de travail » Aux grévistes qui disent ne pas être entendus par la direction sur les salaires, il a fait valoir qu'« il y a un dialogue social » et que « des choses ont été mises sur la table par la SNCF et la RATP », avec des mesures fortes pour les salaires.  Il a fait valoir «qu'une augmentation des salaires en moyenne de 2,7 % (en 2022 comme proposé par la direction de la RATP), c’est supérieur à ce que constatent beaucoup des Français sur leurs fiches de paie», et qu'« une partie importante des salariés auront une augmentation supérieure à ça, parce qu’ils ont de l’ancienneté ou des fonctions plus exposées» a fait remarquer cet élu vanvéen.

  • L’ETRANGE MORT DE DOUBLET PATRON DE LA TOURELLE A VANVES

    L’émission «l’heure du crime » sur RTL est revenu le 26 Janvier dernier sur l'étrange mort de François Doublet, l'ancien chef cuisiner de Pompidou à l’Elysée, qui était  alors le patron du restaurant La Tourelle avec les témoignage de Claude Cancès, ancien patron du 36 Quai des Orfèvres,  Jean-Pierre Birot, ancien procédurier à la Brigade Criminelle et Michel Cohen-Solal, journaliste qui avait suivi l’affaire pour RTL. Une affaire  toujours non élucidée plus de 30 ans après qui marquée Vanves.

    Occasion de revenir sur ce 16 juillet 1978, lorsque le patron du restaurant « La Tourelle », est assassiné. Il est 2h45 du matin lorsque deux policiers du commissariat de Vanves aperçoivent une femme qui court le long d'un trottoir du boulevard Lameroux. Simplement vêtue d'un peignoir, elle est pieds nus et tient dans ses bras un petit bébé. Aux fonctionnaires en patrouille, elle lance ce cri : «Venez vite, mon mari a été tué à la Tourelle».  Les policiers ne font que quelques pas et tombent sur le corps d'un homme de forte corpulence, 1m70 pour 120 kilos, vêtu d'une chemise blanche. Il s'agit du mari de la femme affolée. Ce dernier était connu pour avoir été le cuisinier de l'Elysée sous la présidence de George Pompidou.

    Il s'est effondré sur le seuil de l'établissement après avoir sans doute ouvert la porte à son assassin. Un tueur à qui il a tourné le dos puisqu'il a reçu une balle dans la nuque. Les légistes indiquent qu'un seul projectile, tiré à bout portant, a suffi à ôter la vie du restaurateur. La mort a été rapide. L'arme utilisée est probablement un pistolet qui reste introuvable. Les enquêteurs ont fait vider le canal du parc F.Pic pour retrouver l’arme ducrime sans succés

    Larissa Doublet, l'épouse de la victime, en état de choc, indique qu'elle était aux premières loges quand le meurtre s'est produit. Il était presque 2h00 quand elle a entendu un coup de feu. Elle dit avoir été terrorisée et s'être réfugiée pour se cacher sur la terrasse. Elle y est restée une bonne demi-heure dans la crainte que celui qui a tiré visite la demeure. Quand elle est enfin redescendue, François Doublet était mort…Les enquêteurs de la brigade criminelle ne constatent aucune effraction. Sur une petite table, à l'entrée du restaurant, deux verres ont été posées et une bouteille de Champagne provenant de la cave de La Tourelle est ouverte. Les empreintes de la victimes figurent sur un verre, mais rien sur le deuxième verre, ni celles d'un inconnu, ni celles de Larissa.

    Mais les policiers s'interrogent sur le comportement de cette femme qui n'a donné l'alerte que très tardivement. Elle dit avoir été tétanisée par ce qui se passait à l'étage du dessous, au point de n'avoir pas alerté un car de police qui passait devant le restaurant… « Durant son audition, Larissa Doublet a semblé bafouiller sur une question de Pierre Ottavioli (officier de police) et Claude Cancès : «On a senti qu'on était à deux doigts de la vérité. Pierre Ottavioli a posé la bonne question. Larissa Doublet était paniquée, par contre Pierre Ottavioli n'a pas percuté qu'il a posé la bonne question et a enchaîné sur une autre question. Et là, nous sommes passés à deux doigts d'un témoignage où l'on aurait su ce qui s'est passé» explique Claude Cancès, l'ancien patron du 36 Quai des Orfèvres» 

    L’affaire a fait pendant plusieurs mois la Une de l’actualité. Soupçonnée du meurtre de son mari, Larissa Doublet a finalement été innocentée deux ans plus tard.

  • LE DERNER ASTERIX PRESENTE AU SIEGE D’HACHETTE A VANVES

    Le 39e album d'Astérix, qui sort le 21 octobre, « Astérix et le Griffon», a été présenté voilà une semaine, au siége d’Hachette,  le groupe qui détient les éditions Albert René par le scénariste Jean-Yves Ferri, Anne Goscinny, la fille de René Goscinny. Un album qui sort Jeudi dans les librairies

    C’est un voyage dans l'Est pour les Gaulois qui partent à la rencontre d'un peuple mal connu de l'Antiquité, les Sarmates, peuple nomade, qui vivait dans une région qui s'étendait de l'actuelle Ukraine aux contreforts du Caucase et aux steppes d'Asie centrale. Et dans cet album d'Astérix leur totem est le griffon, mi-aigle mi-lion. Après la mort du scénariste René Goscinny en 1977, la série a été poursuivie par le dessinateur Albert Uderzo, qui l'a lui-même confiée en 2011 au scénariste Jean-Yves Ferri et au dessinateur Didier Conrad. 

    «Les voyages d'Astérix, ça représente pas mal de pays déjà (...) Là c'est un pays froid. C'est nouveau, ça donne le ton de cet album qui se passe essentiellement dans la neige» a souligné lundi dernier, JY Ferri lors de la conférence de presse à Vanves

    Historiquement, «on ne sait pas grand-chose sur eux (...) Hérodote, Tite-Live avaient parlé des Sarmates. C'étaient des Barbares, mais un peuple un peu mythique», a-t-il ajouté. Les dessins empruntent à une certaine tradition russe, kazakhe ou mongole, et leurs noms se terminent tous en -ine (par exemple: Cékankondine).  Le scénario tourne autour de la confrontation entre une armée romaine qui part en expédition pour capturer le fameux griffon, sur ordre de Jules César, et ces insaisissables Sarmates, avec lesquels sympathisent les Gaulois. 

    Parmi les curiosités: un géographe romain, Terinconus, qui avant de partir pour cette exploration, s'est renseigné sur «la carte et le territoire ». Il emprunte ses traits à l'écrivain Michel Houellebecq. L'album a aussi une tonalité écologiste. «Les Romains représentent un peu l'attitude on va dire occidentale vis-à-vis de la nature, la manière de se servir. Alors que les Sarmates sont présentés comme respectueux de leur nature, des animaux notamment. Et les Gaulois sont un peu entre les deux», a détaillé le scénariste. Les éditions Albert René ont tiré cet album à deux millions d'exemplaires en français, et au total cinq millions dans 17 langues.  La formule marche toujours très bien en librairie, avec des sorties à l'approche de Noël, tous les deux ans, qui en font un des cadeaux préférés des Français. Le succès ne s'est jamais démenti non plus dans d'autres pays, notamment en Allemagne, Espagne ou Italie.