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EVENEMENT - Page 26

  • LES RESTRICTIONS LEVEES A VANVES 2 ANS APRES LE PREMIER ET DUR CONFINEMENT MALGRE UN FREMISEMENT DE L’EPIDEMIE

    Voilà deux ans, un mardi à midi, le premier confinement à cause de l’épidemie du COVID-19 entrait en vigueur  du 17 Mars au 11 Mai. Tout le monde se souvient de ce weed-end du 15 Mars : l’annonce samedi soir par le Premier ministre de la fermeture des bars-cafés-restaurants-hôtels, vécu comme un véritable coup de massue par les restaurateurs, comme le racontait le patron du Petit Vanves sur le blog. Le 1er tour du scrutin des élections municipales, le dimanche, sous haute protection sanitaire dans les bureaux de vote avec respect des distanciation, gestes barrières, masques, gel hydroalcoolique… où l’ambiance était sereine, mais peu fréquenté (52,96%). Et le confinement annoncé le lundi lors de l’allocution du président de la République qui déclarait : «Nous sommes en guerre ! », et appliqué le mardi à midi

    Tout cela parait bien loin alors que toutes les restrictions ont été levées depuis hier, Vanves retrouvant une vie normale avec toutes ces animations du printemps re-programmées, et qui avaient été annulées. Des images restent dans le souvenir des vanvéens : Ces longues files d’attente à Carrefour Market, Intermarché, Franprix qui étaient dévalisé au début, mais aussi devant les pharmacies de Vanves, les autres commerces d’alimentations restés ouvert au marché, avec un circuit barriéré. Ces rues désertées et ce silence qui s’était abattu sur la ville seulement perturbées vers 20H par ses applaudissements pour remercier le parsonnel soignant. « Il devenait possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines»  

    De nouveaux rendez-vous s’étaient instaurés grâce au net - les vidéos où le maire donnaient des informations et des recommandations diffusées chaque vendredi sur le site Facebook de la ville – ou à Zoom – avec les visio-apéro dominicaux instaurés par le péce curé Auville pour partager quelques nouvelles, échanger, adresser un message, donner quelques nouvelles. Beaucoup d’initiatives étaient lancées par la ville comme ce réseau de solidarité municipal qui a rassemblé jusqu’à 170 bénévoles et qui peut être ré-initié pour chaque coup dur, pour trouver des masques, ouvrir des centres de dépistages, soutenir les commerçants dont certains, non essentiels, avaient fermés, grâce à GPSO, le Département et la Région.

    Mais tout cela parait bien loin, même si l’épidémie reste encore très présente, car cette levée de ces restrictions intervient alors qu'un «frémissement épidémique»  se fait sentir sur le territoire national et  niveau régional. Les chiffres de l'Agence Régionale de Santé d’Ile de France montre un taux de positivité à 12 %, soit 1,1% de plus que la semaine dernière.  Après une période d'accalmie du fait de la décrue du variant Omicron, les chiffres de l'épidémie de Covid repartent à la hausse par rapport à la semaine dernière dans tous les départements franciliens. Sur l'ensemble de la région, tous les départements affichent un taux d'incidence supérieur à 200 pour 100 000 Habitants (474 à Paris)  Pour rappel, le seuil d'alerte fixé par le gouvernement se situe à 50 cas pour 100 000 habitants. La tension hospitalière est également en hausse dans plusieurs départements. Bien qu'elle reste modérée dans la plupart d'entre eux, elle atteint cette semaine 51% en Seine-Saint-Denis et 62% dans la Seine-et-Marne.

    «Cette hausse du nombre de cas s'explique par le fait que la population ne pense plus au COVID, car elle a d'autres sujets de préoccupation comme le conflit en Ukraine ou la campagne présidentielle. Il s'agit d'un relâchement généralisé, car on ne parle plus du COVID et que certaines personnes annulent même leur dose de rappel en prétextant l'accalmie des contaminations» expliquait un infectiologue à l'Hôpital Poincarré-Garches qui alertait sur la temporalité utilisée par le gouvernement. «Si l'on veut apprendre à vivre avec ce virus, il faut s'inscrire dans une temporalité longue. Il ne s'agit pas de dire aux gens que le virus va disparaître du jour au lendemain. Le fait d'avoir fixé le 14 mars comme date de fin des restrictions a donné l'impression à la population que la pandémie était terminée, mais l'hypothèse d'un rebond épidémique plus important ne peut pas être exclu à ce stade» concluait-il.

  • UN VANVEEN EST AU CŒUR DE LA GUERRE D’UKRAINE

    Parmi les journalistes vivant à vanves, l’un d’entre d’entre eux, Cyril Payen est l’envoyé spécial de la chaine France 24 à Kiev. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, il raconte sur cette chaîne les  effets de cette guerre et de ses implications sur le terrain, des bombardements intenses, de la résistance des ukrainiens de cette ville fantôme, et notamment à Irpin dans sa banlieue : «Ici, il y a toute une population de résistants. Il y a encore des familles dans des bunkers. Toute la ville est en résistance» expliquait Cyril Payen depuis la rue principale d'Irpin, à 20 kilomètres de Kiev, voilà quelques jours

    « Des civils sont toujours évacués vers la capitale, mais les résistants n'abandonnent pas le terrain, en dépit des tireurs d'élite de l’armée russe positionnés à seulement 500 mètres. Cette ville est attaquée en permanence. Nous sommes du côté toujours tenu par les forces ukrainiennes, mais les tanks russes sont à quelques centaines de mètres» rappelait Cyril Payen, à quelques heures du début du sommet europée de Versailles qui a été  largement consacré à la guerre en Ukraine. Il a interviewé le président Zelensky  au cœur de la ville de Kiev ses derniers jours.

    Cyril Payen est un véritable correspondant de guerre aujourd’hui en Ukraine, hier en  Afghanistan pour France 24. Il est l’un des derniers journalistes à avoir quitté ce pays après le retour des talibans. Un autre journaliste vanvéen a couvert des conflits aussi brûlant devenu un spécialiste de l’Afrique et du moyen orient pour l’Express : Vincent Hugeux que des vanvéens ont pu rencontrer lors de dédicace de ces livres

  • VANVES ET L’UKRAINE : LES BENEDICTINES EN LIEN CONSTANT AVEC LEUS SŒURS DU MONASTERE DE ZHYTOMYR

    Depuis que le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance des zones séparatistes pro-russes en Ukraine, puis 48h plus tard, lancé une opération militaire en Ukraine, provoquant la fuite massive des habitants du pays, l’actualité internationale a ému la vingtaine de sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde qui sont en lien constant, grâce à Internet, avec les moniales du monastère de Zhytomyr à 60 km à l’Est de Kiev (sur la photo). « Les moniales du monastère de Zhytomyr, comme vous le savez je pense, ont été évacuées vers un autre monastère à L'viv, à l'extrême ouest de l'Ukraine.  J'ai appris qu'elles accueillent, chaque jour, une centaine de réfugiés venus d'autres régions de l'Ukraine, qu'elles les nourrissent et les renvoient sur leur chemin, en espérant qu'ils seront en sécurité.  Nous prions pour la sécurité et la bonne santé des moniales qui se trouvent actuellement à L'viv.  En effet, nous prions pour toutes les Bénédictines et le peuple d'Ukraine qui ont vécu ces atrocités.  Nous rendons grâce à Dieu pour leur fidélité et leur amour» écrivait  la modératrice des USA de la CIB   (Communion Internationale des Bénédictines) à sœur Marie-Madeleine Caseau, mére prieure des bénédictines de Vanves en donnant les dernières nouvelles.

    «Tout d'abord, je suis bouleversée par la générosité de nombreux monastères dans le monde qui ont fait des dons sur le compte de la CIB pour répondre aux besoins de nos sœurs bénédictines en Ukraine. Ce qu'elles vivent est impensable, et pourtant elles sont là, dans une zone de guerre, faisant de leur mieux pour maintenir leur mode de vie monastique et être le plus en sécurité possible. Elles sont au courant de nos prières et de notre soutien.  Nous sommes en communion!  Certaines sont encore en Ukraine et d'autres ont été évacuées, avec un peu de chance, vers un endroit où elles pourront être en sécurité» poursuit elle en comuniquant des photos et une vidéo - elles ont été prises en Pologne où les enfants et les Sœurs Missionnaires de Saint Benoît sont nouvellement arrivés, après avoir fui l'Ukraine - de M. Blandyna en Pologne sur  le lien Dropbox

     : https://www.dropbox.com/sh/buwq1b4ytg4wpn7/AADiX5AQfAoB-poDQTuTAwPya?dl=0

    «Je pense que vous serez émues comme je l'ai été en regardant la vidéo de la Sœur Missionnaire de St Benoît jouant de la guitare et chantant une chanson rythmée aux enfants, ainsi que les photos des enfants faisant des travaux artistiques qui dépeignent la guerre à laquelle ils viennent d'échapper en quittant l'Ukraine pour venir se réfugier en Pologne.  En voyant l'expressivité des enfants dans leurs œuvres, j'ai pensé qu'il était terrible que ces enfants en sachent autant sur la guerre.  Comment ne pourraient-ils pas le faire, en vivant ce qu'ils ont dû vivre.  Grâce à Dieu, ils sont arrivés sains et saufs en Pologne.  Qui sait ce que l'avenir leur réserve