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EVENEMENT - Page 23

  • UN VANVEEN EST AU CŒUR DE LA GUERRE D’UKRAINE

    Parmi les journalistes vivant à vanves, l’un d’entre d’entre eux, Cyril Payen est l’envoyé spécial de la chaine France 24 à Kiev. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, il raconte sur cette chaîne les  effets de cette guerre et de ses implications sur le terrain, des bombardements intenses, de la résistance des ukrainiens de cette ville fantôme, et notamment à Irpin dans sa banlieue : «Ici, il y a toute une population de résistants. Il y a encore des familles dans des bunkers. Toute la ville est en résistance» expliquait Cyril Payen depuis la rue principale d'Irpin, à 20 kilomètres de Kiev, voilà quelques jours

    « Des civils sont toujours évacués vers la capitale, mais les résistants n'abandonnent pas le terrain, en dépit des tireurs d'élite de l’armée russe positionnés à seulement 500 mètres. Cette ville est attaquée en permanence. Nous sommes du côté toujours tenu par les forces ukrainiennes, mais les tanks russes sont à quelques centaines de mètres» rappelait Cyril Payen, à quelques heures du début du sommet europée de Versailles qui a été  largement consacré à la guerre en Ukraine. Il a interviewé le président Zelensky  au cœur de la ville de Kiev ses derniers jours.

    Cyril Payen est un véritable correspondant de guerre aujourd’hui en Ukraine, hier en  Afghanistan pour France 24. Il est l’un des derniers journalistes à avoir quitté ce pays après le retour des talibans. Un autre journaliste vanvéen a couvert des conflits aussi brûlant devenu un spécialiste de l’Afrique et du moyen orient pour l’Express : Vincent Hugeux que des vanvéens ont pu rencontrer lors de dédicace de ces livres

  • VANVES ET L’UKRAINE : LES BENEDICTINES EN LIEN CONSTANT AVEC LEUS SŒURS DU MONASTERE DE ZHYTOMYR

    Depuis que le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance des zones séparatistes pro-russes en Ukraine, puis 48h plus tard, lancé une opération militaire en Ukraine, provoquant la fuite massive des habitants du pays, l’actualité internationale a ému la vingtaine de sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde qui sont en lien constant, grâce à Internet, avec les moniales du monastère de Zhytomyr à 60 km à l’Est de Kiev (sur la photo). « Les moniales du monastère de Zhytomyr, comme vous le savez je pense, ont été évacuées vers un autre monastère à L'viv, à l'extrême ouest de l'Ukraine.  J'ai appris qu'elles accueillent, chaque jour, une centaine de réfugiés venus d'autres régions de l'Ukraine, qu'elles les nourrissent et les renvoient sur leur chemin, en espérant qu'ils seront en sécurité.  Nous prions pour la sécurité et la bonne santé des moniales qui se trouvent actuellement à L'viv.  En effet, nous prions pour toutes les Bénédictines et le peuple d'Ukraine qui ont vécu ces atrocités.  Nous rendons grâce à Dieu pour leur fidélité et leur amour» écrivait  la modératrice des USA de la CIB   (Communion Internationale des Bénédictines) à sœur Marie-Madeleine Caseau, mére prieure des bénédictines de Vanves en donnant les dernières nouvelles.

    «Tout d'abord, je suis bouleversée par la générosité de nombreux monastères dans le monde qui ont fait des dons sur le compte de la CIB pour répondre aux besoins de nos sœurs bénédictines en Ukraine. Ce qu'elles vivent est impensable, et pourtant elles sont là, dans une zone de guerre, faisant de leur mieux pour maintenir leur mode de vie monastique et être le plus en sécurité possible. Elles sont au courant de nos prières et de notre soutien.  Nous sommes en communion!  Certaines sont encore en Ukraine et d'autres ont été évacuées, avec un peu de chance, vers un endroit où elles pourront être en sécurité» poursuit elle en comuniquant des photos et une vidéo - elles ont été prises en Pologne où les enfants et les Sœurs Missionnaires de Saint Benoît sont nouvellement arrivés, après avoir fui l'Ukraine - de M. Blandyna en Pologne sur  le lien Dropbox

     : https://www.dropbox.com/sh/buwq1b4ytg4wpn7/AADiX5AQfAoB-poDQTuTAwPya?dl=0

    «Je pense que vous serez émues comme je l'ai été en regardant la vidéo de la Sœur Missionnaire de St Benoît jouant de la guitare et chantant une chanson rythmée aux enfants, ainsi que les photos des enfants faisant des travaux artistiques qui dépeignent la guerre à laquelle ils viennent d'échapper en quittant l'Ukraine pour venir se réfugier en Pologne.  En voyant l'expressivité des enfants dans leurs œuvres, j'ai pensé qu'il était terrible que ces enfants en sachent autant sur la guerre.  Comment ne pourraient-ils pas le faire, en vivant ce qu'ils ont dû vivre.  Grâce à Dieu, ils sont arrivés sains et saufs en Pologne.  Qui sait ce que l'avenir leur réserve

  • VANVES CONTINUERA A SUBIR LES NUISANCES DE L’HELIPORT, SITE STRATEGIQUE

    Le baptême de l’héliport du nom de la Générale médecin chef Valérie André le 8 Mars tombait à point nommé pour montrer le stratégique d’un tel héliport en temps de crise. En dehors du fait « d’associer le nom de Valérie André, légende de l’aviation française, à un  lieu qui en a été le berceau» et « du puissant message au service de la place des femmes dans l’Histoire, et donc, dans notre société» comme l’a déclaré André Santini à l’occasion d’une cérémonie marquant la journée internationale des droits des femmes,

    Elle s’est déroulée à un moment où la  mairie de Paris souhaite fermer cette infrastructure  exploitée par Aéroports de Paris (ADP)  qui s’étend sur 7 Ha, à cause des nuisances sonores - 65 décibels soit 10 de plus que la limite autorisée en milieu urbain selon un rapport de BruitParif. Comme la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024, elle ne souhaite pas la renouveler, pour les  supprimer et récupérer une partie du terrain de l'héliport, afin d’étendre le parc Suzanne-Lenglen voisin. « C'est pour bientôt » affirmait Emmanuel Grégoire (PS), 1er adjoint à la maire de Paris lors de cette cérémonie, soutenue par les élus du XVe dont Philippe Goujon son maire : «C'est difficile à vivre pour les riverains, car un hélicoptère est une source constante de pollution sonore et environnementale. Beaucoup se plaignent des odeurs et du bruit que cela provoque» expliquait il ,

    Mais voilà, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement présent mardi dernier,  ne laissait présager rien de tel lorsqu'il a évoqué cette «infrastructure majeure,  place forte de la sécurité civile». Le fait de rebaptiser les lieux va plutôt dans le sens d'un maintien de l'héliport. C'est en tout cas ce qu'espère André Santini : «Une capitale comme Paris ne peut pas se passer d'un héliport» affirmait-il, alors qu’un hélicoptère de la sécurité civile s'envolait, pour partir en mission. «Le choix de la part de l'exécutif de rebaptiser cet espace sonne comme  un coup de force étatique». C'est une façon de pérenniser l'endroit alors que l'avenir de l'héliport ne sera décidé qu'en 2024» déplorait Philippe Goujon.