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EVENEMENT - Page 23

  • VANVES ET L’AGRESSION DE YURIV : APRES LES INTERPELLATIONS, LES 9 PERSONNES ONT ETE PRESENTE AU JUGE D’INSTRUCTION SAMEDI

    Soupçonnés d’avoir participé, mi-janvier à Paris, à la violente agression de Yuriy, un collégien de 15 ans, huit mineurs et un majeur ont été présentés, samedi, à un juge d’instruction. « A l’issue de leur garde à vue, onze mineurs, âgés de 15 à 17 ans, et un majeur, âgé de 18 ans, majoritairement domiciliés à Vanves (92), ont été déférés ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris aux fins d’ouverture d’une information judiciaire samedi », a annoncé dans un communiqué, vendredi dernier, le procureur de Paris, Rémy Heitz. «Ils sont soupçonnés d’avoir constitué un groupe afin de préparer une action collective violente à l’égard d’un autre groupe de personnes en réaction à une précédente rixe, d’avoir dans ce cadre commis des violences sur Yuriy et de lui avoir volé son téléphone portable» ajoutait M. Heitz. Selon une source proche du dossier, le parquet de Paris a demandé la mise en examen de cinq de ces jeunes pour «tentative d'assassinat» et d'un sixième pour « complicité de tentative d'assassinat ». « Des réquisitions de placement en détention provisoire ont été prises à l'encontre de six mineurs et un majeur », tandis que le placement sous contrôle judiciaire a été demandé pour les « deux mineurs » restants, a encore indiqué le parquet.

    Après cette agression de Yuriy, la ville de Paris va muscler sa stratégie anti-rixes qui va  se concrétiser par une coopération avec les communes limitrophes et une augmentation du nombre de médiateurs. Une réunion s’est déroulée vendredi dernier entre la mairie de Paris, la préfecture de police, le procureur de Paris, le rectorat et les maires d’arrondissements concernés par le phénomène. «Le constat général c’est qu’on est globalement sur une stabilisation du nombre de rixes, avec 52 recensées en 2019 et 41 en 2020 mais que ces rixes sont plus violentes», a déclaré à l’AFP Nicolas Nordman, adjoint chargé de la Sécurité à la mairie de Paris à l’issue de la réunion. «Cela nécessite une mobilisation renforcée. En ce qui concerne la mairie de Paris, nous voulons lancer l’acte II de la stratégie et nous allons organiser dans les prochaines semaines une série de réunions avec les différents acteurs pour faire en sorte d’être encore plus opérationnels». La mairie de Paris souhaite notamment intégrer au dispositif les communes limitrophes qui, à ce stade, ne sont pas parties prenantes de la stratégie lancée en 2019 par la capitale pour tenter d’endiguer le nombre de rixes. «On a également convenu de l’importance d’intensifier les interventions de la police dans les collèges afin de sensibiliser sur le danger des rixes» a poursuivi Nicolas Nordman.

    «Il est urgent d’agir» a estimé auprès de l’AFP Philippe Goujon, le maire LR du XVe arrondissement. «Il faut notamment qu’il y ait des sanctions pénales plus fortes vis-à-vis des mineurs qui ne sont pas arrêtés dès la première infraction et qui tombent dans une spirale délictueuse qui peut les amener aux pires extrémités comme on l’a vu, avec le passage à tabac de Yuriy» a-t-il ajouté

  • AGRESSION DU JEUNE YURIY A BEAUGRENELLE : NE PAS CONFONDRE VANVES AVEC PORTE DE VANVES

    Depuis, dimanche, selon les informations, données sur les chaînes et radios  infos, les journalistes indiquaient que  la police orientait ses recherches vers un groupe de jeunes originaires de Vanves, qui seraient venus en découdre sur la dalle de Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris. Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu les agresseurs crier «c'est nous, Vanves».. Ce qui a fait réagir, sur les réseaux sociaux, certains élus ou proches du maire expliquant qu’il ne faudrait confondre Vanves dans les Hauts de Seine et Porte de Vanves à Paris dans le XIVe arrondissement,  à côté,  avec ses bandes. D’ailleurs le maire de Vanves s’en est expliqué sur BFM TV lundi matin en milieu de matinée, à une heure de faible écoute, en déclarant que sa ville est plutôt calme sur ce plan.  D’autant plus que dans leurs commentaires, les journalistes parlaient de ses barres HLM en briques entre les boulevards des Maréchaux et le Périph où sévissaient les bandes de Vanves en désignant la porte de Vanves, et non pas notre ville. Même si ce même lundi  matin sur RMC dans l’émission « Les Grandes Gueules », un témoignage laissait entendre de ces jeunes venaient bien de Vanves.  Même si Vanves est victime de bandes notamment sur le Plateau du côté du MacDo rue Jean Bleuzen ou a connu dans le passé un tel phénoméne, l’enquête de police déterminera d’où viennent ces jeunes.

    Même si l’on commence à avoir une idée des raisons de cette agression : «Une première bagarre, qui avait éclaté entre une bande de Vanves et un groupe de Beaugrenelle, où a été attaqué le jeune homme, pourrait être le point de départ des événements du 15 janvier dernier. Un membre de la bande de Vanves aurait été passé à tabac et cette dernière serait venue se venger» selon les explications données par la presse, dont les médias ont diffusé à profusion les images  insoutenables et d'une violence inouïe de ce collégien. Cette agression a provoqué un vif émoi à Paris et France.

    Une chose est sûre, cette dalle du quartier Beaugrenelle est un lieu où l'insécurité est chronique : «Des petits groupes de jeunes agressifs déambulent sur cette dalle et se livrent à ce genre d'agissements mais jamais à ce point de violence» détaillait sur les chaînes d’infos,  Philippe Goujon,  maire LR du 15e arrondissement. «Il y a des groupes de jeunes qui font leurs petites affaires sur la dalle, ça peut être des petits trafics, des petits vols,  mais ce niveau de gravité et de sauvagerie est nouveau», précisait il en expliquant avoir lui-même fait mettre en place les caméras qui ont filmé l’agression de Yuriy. «Depuis plusieurs mois, nous demandons des patrouilles de police, et des maîtres-chiens de la part de PariSeine (l’établissement qui gère la dalle)» ajoute P.Goujon

    L'Elysée a pris contact samedi avec la mère de Yuriy. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a également fait part de son soutien à la famille, samedi, et assuré que l'enquête devrait «permettre de faire toute la lumière sur les faits et d'interpeller les auteurs de cet acte immonde». De nombreuses personnalités politiques ont réagi comme Anne Hidalgo, maire de Paris «extrêmement choquée par l’agression inouïe du jeune Yuriy. Les responsables doivent être retrouvés et jugés. Tout mon soutien à lui et à sa famille» a-t-elle tweetée. Mais aussi Rachida Dati (LR) maire du 7e : «C'est ça Paris! Des territoires perdus de la République! Des agressions en pleine rue! Des barbares qui agissent en meute dès le plus jeune âge! On aurait encore fermé les yeux sur cette violence quotidienne sans ces images! Stop au déni. Agissons!» s'est indignée Rachida Dati en relayant la vidéo de la caméra de vidéosurveillance montrant l'agression. «L’ultra-violence en bandes fait des ravages: après Yury, hier un lycéen Sarcellesa reçu 2 coups de couteau. Victimes & agresseurs sont jeunes, beaucoup trop jeunes! A quand une prise de conscience nationale? Il faut prévention, protection, sanction» a tweetée V.Pécresse (Libres), présidente de la Région Ile de France . 

    Mais l'émotion a dépassé le cercle politique puisque des personnalités du monde du sport et du spectacle ont témoigné leur soutien à Yuriy et à sa famille : l'acteur Omar Sy qui lui a souhaité «un bon rétablissement», le basketteur Rudy Gobert ou encore les footballeurs Antoine Griezmann qui a tweetait «des images insoutenables. Force à toi Yuriy et bon rétablissement»  et Iker Casillas. L'ancien gardien espagnol, qui a relayé les images dans son tweet, se demande «quel est ce monde de m..... ? Que faisons-nous de mal ?». Enfin, l’ambassadeur d’Ukraine en France Vadym Omelchenko  s’est informé sur l’état de santé de Yuriy

  • RETOUR SUR LE PASSE A VANVES, 5 ANS APRES LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE : UN AVANT-GOUT DU CONFINEMENT POUR RAISON D’ETAT D’URGENCE

    Evidemment cinq après, beaucoup se souviennent de ce qu’il faisait ce soir là, lorsqu’ils ont commencé à prendre petit à petit conscience de l’ampleur des événements tragiques qui se sont déroulés soir là. Et notamment ceux qui regardaient la TV, notamment le match de football France-Allemagne, ou une autre émission alerté par un bandeau en bas d’écran et ont commencé à zapper sur les chaînes d’infos qui donnaient tout juste une idée du drame que vivaient Paris et la France. Beaucoup de parents ont commencé à appeler leurs enfants qui étaient partis passer la soirée à Paris, leur demlandant de rentrer. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron ont sursautés en fin de soirée en entendant  ou en voyant ses véhicules toute siréme hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID. Certaines familles ont été touchés par des attentats, un proche, des amis, des relations de travail ayant été blessé ou malheureusement pris en otage au Bataclan, tué même, pour une mére de famille vanvéenne, lorsque ce n’était pas dans l’un de ces cafés comme La Belle Equipe

    Dés le lendemain, les vanvéens ont eu une idée ce qu’ils vivent aujourd’hui avec le confinement, pour des raisons de sécurité. Le maire de Vanves, comme ses collègues,  était sur le pied de guerre dés 8H  samedi matin,  présidant une cellule de crise,  avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation  « d’état d’urgence » déclarée par le président de la République, et les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte Ainsi dés 10H, les joggeurs et promeneurs du parc F.Pic, ont entendus les gardiens siffler sa fermeture, les gardiens du PMS A.Roche ont commencés à 10H à fermer tous les bâtiments, gymnases, pavillon des Sports, courts de tennis et terrains de boules lyonnaises,  les cours de l’école de tenis, de danse étaient arrêtées et annulées, même s’il y a eu, à un moment donné, hésitation à cause de contres-ordres ou de d’instructions mal interprétées. Toos les matchs, réunions, manifestations étaient annulés. Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics, bien avant que François Hollande annonce trois jours de deuil national. Même la campagne électorale pour les régionales a connue une trêve, sans aucun militant tractant aux abords du marché resté ouvert, tractage et boîtage aux lettres ayant été reporté à Mardi. Les prêtres rappelaient de ne pas stationner devant les églises à la sortie des messes

    Dés le début de la semaine, l’ambiance était pesante, avec beaucoup moins de monde à l’heure de pointe, dans les transports. Une minute de silence était respecté dans les établissements scolaires et devant l’hôtel de ville, à midi. Isabelle Debré, alors  Vice Président du Sénat assistait au Congrés à Versailles l’après midi pour écouter le discours de François Hollande.… Mais les événements prévus les jours suivant se sont déroulés normalement comme l’inauguration du nouveau pôle de de services « Les espaces Bleuzen » qui regroupait le centre médico-psychologique pour enfants et adolescents Erasme, le point information Jeunesse, l’antenne locale de la Croix Rouge, et une salle polyvalente municipale,  les Journées de la Musique Ancienne mais aussi la Coupe de l’Amitié du CIV, le week-end suivant, puis le village des terroirs et l’élection régionale en décembre…même si l’Etat d’urgence avait bouleversé les choses avec des consignes strictes de sécurité