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EVENEMENT - Page 20

  • LES MAIRIES AUX COULEURS DE L’UKRAINE ! ET VANVES ?

    L'Hôtel de Ville de Paris, avec la tour Eiffel (sur la photo) et la porte de Brandebourg à Berlin se sont illuminés aux couleurs de l'Ukraine dés mercredi dernier pour marquer le soutien de ces deux villes au pays qui subit une «violation» de sa «souveraineté». «La Russie et son président ont reconnu unilatéralement l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass, en violation du droit international et de la souveraineté territoriale de l'Ukraine» indiquait la Ville de Paris dans un communiqué. Le fait que les deux capitales illuminent ces édifices symboliques au même moment en «soutien au peuple ukrainien et à la démocratie» marque «la nécessaire solidarité et l'unité dont doit faire preuve l'Europe dans ce conflit, alors que la guerre menace notre continent», estime encore la mairie de Paris.

    Depuis l’Association des maires de France a invité enfin les communes de France qui le souhaiteraient à pavoiser et/ou illuminer les bâtiments publics aux couleurs de l’Ukraine, comme l’ont fait les mairies d’arrondissements de Paris. Mais le soutien au peuple Ukrainien ne s’arrête pas là, car elle a appelée les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil. La Ville de Paris a mis en place une cellule de crise afin de mettre tous les moyens en œuvre pour assurer l'hébergement des Ukrainiens bloqués à Paris ou qui viendraient s'y réfugier. Des mesures d'aides complémentaires seront précisées dans les prochains jours. La Région Ile de France a décidée d’envoyer une aide d’urgence humanitaire de 500 000€ pour l’Ukraine. Afin de témoigner de la solidarité de Paris envers la capitale ukrainienne, aujourd'hui assiégée par les forces armées russes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, proposera que le prochain Conseil de Paris attribue la citoyenneté d'honneur à la Ville de Kyiv (Kiev). «Résistants à une attaque d'une violence inouïe, les habitants de Kyiv (Kiev) tout comme son Maire, Vitali Klitschko, font preuve d'un courage et d'un sang-froid exceptionnels. Les deux municipalités ont échangé durant tout ce week-end et ont conjointement décidé que le geste le plus fort pour incarner leur amitié serait l'attribution de la citoyenneté d'honneur à Kyiv (Kiev)

    Mais à Vanves, Rien ! Pas un drapeau ukrainien, ni d’illumination de l’hôtel de ville aux couleurs de ce pays. Pourtant le maire connait bien un pays frontalier avec l’Ukraine qui se mobilise pour aider les réfugiés ukrainiens comme le montrent des reportages sur les chaînes d’infos. Et ces élus ont des origines familliales de pays qui ont connus le joug soviétique. Alors qu’en 1989, Vanves avait été l’une des premières villes à se mobiliser pour la Roumanie et être solidaire de son peuple durant ce Noël où le dictateur Ceaucescu tombait, grâce à un de ces habitants d’origine roumaine, pour envoyer des secours.  
    Dimanche, un élu vanvéen saluait « l’héroïsme des Ukrainiens qui ont fait le choix de résister. Tout ne se passe pas comme prévu pour Vladimir Poutine» déclarait Gabriel Attal  porte-parole du gouvernement. «Il s’attendait à ce que les Ukrainiens se rendent, ils ont fait le choix de résister. Ils s’attendaient à ce que les alliés et l’Europe soient faibles, nous sommes fermes et unis, nous avons décidé un train de sanctions historique, d’une force jamais vui. Le coût de la guerre doit être tellement important que Vladimir Poutine doit être obligé de revoir ses plans et d’y renoncer». Interrogé pour savoir si l’on pouvait dire que la France est en guerre, il a estimé que « notre pays n’est pas en guerre  mais qu il est aux côtés d’un pays, l’Ukraine, auquel la Russie fait la guerre .  Il l’accompagne, le soutient, en matière humanitaire, en équipements de défense, il est aussi mobilisé pour parvenir à un cessez-le-feu et un règlement de ce conflit».

  • VANVES A ECHAPPE A LA PARALYSIE, MAIS PAS AU GALERE DES TRANSPORTS

    Les  vanvéens comme les franciliens ont été confrontés vendredi à une grève de la RATP pour les salaires, la première massive depuis le début de la pandémie, mais Paris n'a pas été paralysée dans la matinée, malgré des bouchons importants sur les routes franciliennes.

    La direction de la RATP a compté vendredi matin «moins d'un quart de grévistes dans l'entreprise, très concentrés sur les métiers de la conduite». Les usagers franciliens ont dû s'adapter, mais ont paru en mesure d'éviter les galères, grâce à la marche, un changement de mode de transport (vélo, trottinette...), ou d'itinéraires…jusqu’au télétravail recommandée tant par la RATP que par Ile de France Mobilités et le ministre des transports Djebbari. Cette option a visiblement été suivie par nombre de Franciliens. Ce qui a permis à ceux qui devaient vraiment se déplacer de respirer un peu.  Les vanvéens usagers de la ligne 12 qui devait être totalement fermées, ont eu de la chance, car elle était finalement en partie ouvertes. Mais les RER, tramways et autobus ont été aussi perturbés. La situation gardait un arrière-goût de la dernière grande grève d'ampleur contre la réforme des retraites, fin 2019, juste avant la pandémie et l'entrée massive du télétravail dans la vie des salariés.

    «Aujourd'hui, c'est plus de 5 millions de voyageurs qui sont pris en otage, des commerces et des services désertés. Attention à ce que la capitale ne finisse par être perçue comme une ville où il est de plus en plus difficile de vivre, de travailler et de se déplacer en toute liberté», s'est plaint Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Ile de France qui regrettait la grève massive du 18 février à la RATP, un mouvement social qui pénalise lourdement les chefs de TPE-PME, leurs collaborateurs, leurs fournisseurs et leurs clients à Paris et en ile de France, alors que les TPE-PME ne peuvent s’offrir le luxe d’un nouveau «stop and go» : «La grève massive à la RATP est d’autant plus nuisible qu’elle est particulièrement antisolidaire et inopportune. Une grève antisolidaire car décidée par une seule catégorie de travailleurs pour une seule catégorie de travailleurs, aux dépens de tous les autres Franciliens, qu’il s’agisse des travailleurs, qui ne peuvent pas tous télétravailler, ou des vacanciers, au premier jour de leurs vacances d’hiver et d’éventuels départs. Une grève inopportune car décidée à peine les restrictions sanitaires levées, alors que l’économie francilienne repart moins vite que les autres régions en raison de sa spécialisation économiques dans des secteurs qui peinent à sortir de la crise (tourisme international, culture, événementiel) et après que les acteurs économiques franciliens ont déjà subi les externalités négatives des gilets jaunes, des grèves dans les transports de 2019-2020 et de deux années de crise sanitaire».

    «Il y a une forme de grève réflexe que, moi, je ne comprends pas» a pour sa part réagi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, qui  a déploré le timing de la grève, au moment où les Français «aspirent à partir en vacances » et peuvent « retourner sur leur lieu de travail » Aux grévistes qui disent ne pas être entendus par la direction sur les salaires, il a fait valoir qu'« il y a un dialogue social » et que « des choses ont été mises sur la table par la SNCF et la RATP », avec des mesures fortes pour les salaires.  Il a fait valoir «qu'une augmentation des salaires en moyenne de 2,7 % (en 2022 comme proposé par la direction de la RATP), c’est supérieur à ce que constatent beaucoup des Français sur leurs fiches de paie», et qu'« une partie importante des salariés auront une augmentation supérieure à ça, parce qu’ils ont de l’ancienneté ou des fonctions plus exposées» a fait remarquer cet élu vanvéen.

  • L’ETRANGE MORT DE DOUBLET PATRON DE LA TOURELLE A VANVES

    L’émission «l’heure du crime » sur RTL est revenu le 26 Janvier dernier sur l'étrange mort de François Doublet, l'ancien chef cuisiner de Pompidou à l’Elysée, qui était  alors le patron du restaurant La Tourelle avec les témoignage de Claude Cancès, ancien patron du 36 Quai des Orfèvres,  Jean-Pierre Birot, ancien procédurier à la Brigade Criminelle et Michel Cohen-Solal, journaliste qui avait suivi l’affaire pour RTL. Une affaire  toujours non élucidée plus de 30 ans après qui marquée Vanves.

    Occasion de revenir sur ce 16 juillet 1978, lorsque le patron du restaurant « La Tourelle », est assassiné. Il est 2h45 du matin lorsque deux policiers du commissariat de Vanves aperçoivent une femme qui court le long d'un trottoir du boulevard Lameroux. Simplement vêtue d'un peignoir, elle est pieds nus et tient dans ses bras un petit bébé. Aux fonctionnaires en patrouille, elle lance ce cri : «Venez vite, mon mari a été tué à la Tourelle».  Les policiers ne font que quelques pas et tombent sur le corps d'un homme de forte corpulence, 1m70 pour 120 kilos, vêtu d'une chemise blanche. Il s'agit du mari de la femme affolée. Ce dernier était connu pour avoir été le cuisinier de l'Elysée sous la présidence de George Pompidou.

    Il s'est effondré sur le seuil de l'établissement après avoir sans doute ouvert la porte à son assassin. Un tueur à qui il a tourné le dos puisqu'il a reçu une balle dans la nuque. Les légistes indiquent qu'un seul projectile, tiré à bout portant, a suffi à ôter la vie du restaurateur. La mort a été rapide. L'arme utilisée est probablement un pistolet qui reste introuvable. Les enquêteurs ont fait vider le canal du parc F.Pic pour retrouver l’arme ducrime sans succés

    Larissa Doublet, l'épouse de la victime, en état de choc, indique qu'elle était aux premières loges quand le meurtre s'est produit. Il était presque 2h00 quand elle a entendu un coup de feu. Elle dit avoir été terrorisée et s'être réfugiée pour se cacher sur la terrasse. Elle y est restée une bonne demi-heure dans la crainte que celui qui a tiré visite la demeure. Quand elle est enfin redescendue, François Doublet était mort…Les enquêteurs de la brigade criminelle ne constatent aucune effraction. Sur une petite table, à l'entrée du restaurant, deux verres ont été posées et une bouteille de Champagne provenant de la cave de La Tourelle est ouverte. Les empreintes de la victimes figurent sur un verre, mais rien sur le deuxième verre, ni celles d'un inconnu, ni celles de Larissa.

    Mais les policiers s'interrogent sur le comportement de cette femme qui n'a donné l'alerte que très tardivement. Elle dit avoir été tétanisée par ce qui se passait à l'étage du dessous, au point de n'avoir pas alerté un car de police qui passait devant le restaurant… « Durant son audition, Larissa Doublet a semblé bafouiller sur une question de Pierre Ottavioli (officier de police) et Claude Cancès : «On a senti qu'on était à deux doigts de la vérité. Pierre Ottavioli a posé la bonne question. Larissa Doublet était paniquée, par contre Pierre Ottavioli n'a pas percuté qu'il a posé la bonne question et a enchaîné sur une autre question. Et là, nous sommes passés à deux doigts d'un témoignage où l'on aurait su ce qui s'est passé» explique Claude Cancès, l'ancien patron du 36 Quai des Orfèvres» 

    L’affaire a fait pendant plusieurs mois la Une de l’actualité. Soupçonnée du meurtre de son mari, Larissa Doublet a finalement été innocentée deux ans plus tard.