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EVENEMENT - Page 18

  • VANVES ET L’UKRAINE : LES BENEDICTINES EN LIEN CONSTANT AVEC LEUS SŒURS DU MONASTERE DE ZHYTOMYR

    Depuis que le président russe a déclaré reconnaître l’indépendance des zones séparatistes pro-russes en Ukraine, puis 48h plus tard, lancé une opération militaire en Ukraine, provoquant la fuite massive des habitants du pays, l’actualité internationale a ému la vingtaine de sœurs bénédictines de Sainte-Bathilde qui sont en lien constant, grâce à Internet, avec les moniales du monastère de Zhytomyr à 60 km à l’Est de Kiev (sur la photo). « Les moniales du monastère de Zhytomyr, comme vous le savez je pense, ont été évacuées vers un autre monastère à L'viv, à l'extrême ouest de l'Ukraine.  J'ai appris qu'elles accueillent, chaque jour, une centaine de réfugiés venus d'autres régions de l'Ukraine, qu'elles les nourrissent et les renvoient sur leur chemin, en espérant qu'ils seront en sécurité.  Nous prions pour la sécurité et la bonne santé des moniales qui se trouvent actuellement à L'viv.  En effet, nous prions pour toutes les Bénédictines et le peuple d'Ukraine qui ont vécu ces atrocités.  Nous rendons grâce à Dieu pour leur fidélité et leur amour» écrivait  la modératrice des USA de la CIB   (Communion Internationale des Bénédictines) à sœur Marie-Madeleine Caseau, mére prieure des bénédictines de Vanves en donnant les dernières nouvelles.

    «Tout d'abord, je suis bouleversée par la générosité de nombreux monastères dans le monde qui ont fait des dons sur le compte de la CIB pour répondre aux besoins de nos sœurs bénédictines en Ukraine. Ce qu'elles vivent est impensable, et pourtant elles sont là, dans une zone de guerre, faisant de leur mieux pour maintenir leur mode de vie monastique et être le plus en sécurité possible. Elles sont au courant de nos prières et de notre soutien.  Nous sommes en communion!  Certaines sont encore en Ukraine et d'autres ont été évacuées, avec un peu de chance, vers un endroit où elles pourront être en sécurité» poursuit elle en comuniquant des photos et une vidéo - elles ont été prises en Pologne où les enfants et les Sœurs Missionnaires de Saint Benoît sont nouvellement arrivés, après avoir fui l'Ukraine - de M. Blandyna en Pologne sur  le lien Dropbox

     : https://www.dropbox.com/sh/buwq1b4ytg4wpn7/AADiX5AQfAoB-poDQTuTAwPya?dl=0

    «Je pense que vous serez émues comme je l'ai été en regardant la vidéo de la Sœur Missionnaire de St Benoît jouant de la guitare et chantant une chanson rythmée aux enfants, ainsi que les photos des enfants faisant des travaux artistiques qui dépeignent la guerre à laquelle ils viennent d'échapper en quittant l'Ukraine pour venir se réfugier en Pologne.  En voyant l'expressivité des enfants dans leurs œuvres, j'ai pensé qu'il était terrible que ces enfants en sachent autant sur la guerre.  Comment ne pourraient-ils pas le faire, en vivant ce qu'ils ont dû vivre.  Grâce à Dieu, ils sont arrivés sains et saufs en Pologne.  Qui sait ce que l'avenir leur réserve

  • VANVES CONTINUERA A SUBIR LES NUISANCES DE L’HELIPORT, SITE STRATEGIQUE

    Le baptême de l’héliport du nom de la Générale médecin chef Valérie André le 8 Mars tombait à point nommé pour montrer le stratégique d’un tel héliport en temps de crise. En dehors du fait « d’associer le nom de Valérie André, légende de l’aviation française, à un  lieu qui en a été le berceau» et « du puissant message au service de la place des femmes dans l’Histoire, et donc, dans notre société» comme l’a déclaré André Santini à l’occasion d’une cérémonie marquant la journée internationale des droits des femmes,

    Elle s’est déroulée à un moment où la  mairie de Paris souhaite fermer cette infrastructure  exploitée par Aéroports de Paris (ADP)  qui s’étend sur 7 Ha, à cause des nuisances sonores - 65 décibels soit 10 de plus que la limite autorisée en milieu urbain selon un rapport de BruitParif. Comme la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024, elle ne souhaite pas la renouveler, pour les  supprimer et récupérer une partie du terrain de l'héliport, afin d’étendre le parc Suzanne-Lenglen voisin. « C'est pour bientôt » affirmait Emmanuel Grégoire (PS), 1er adjoint à la maire de Paris lors de cette cérémonie, soutenue par les élus du XVe dont Philippe Goujon son maire : «C'est difficile à vivre pour les riverains, car un hélicoptère est une source constante de pollution sonore et environnementale. Beaucoup se plaignent des odeurs et du bruit que cela provoque» expliquait il ,

    Mais voilà, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement présent mardi dernier,  ne laissait présager rien de tel lorsqu'il a évoqué cette «infrastructure majeure,  place forte de la sécurité civile». Le fait de rebaptiser les lieux va plutôt dans le sens d'un maintien de l'héliport. C'est en tout cas ce qu'espère André Santini : «Une capitale comme Paris ne peut pas se passer d'un héliport» affirmait-il, alors qu’un hélicoptère de la sécurité civile s'envolait, pour partir en mission. «Le choix de la part de l'exécutif de rebaptiser cet espace sonne comme  un coup de force étatique». C'est une façon de pérenniser l'endroit alors que l'avenir de l'héliport ne sera décidé qu'en 2024» déplorait Philippe Goujon. 

  • VANVES ET LA GUERRE EN UKRAINE : VERIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE CRISE

    Les préfets de zones de défense chargés d’anticiper et de gérer les crises, vérifient actuellement le bon fonctionnement des dispositifs de crise actuellement à cause de la guerre en Ukraine. Le préfet de police Paris  a demandé ces derniers jours à ce qu’un certain nombre de vérifications soient faites en Ile-de-France selon une information donnée par Europe 1, comme le recensement des abris souterrains, dont la localisation est protégé par le secret défense,  la vérification des sirène qui retentissent chaque premier mecrredi du mois,  ou les stocks de tenues de protection chimique. L’objectif est de s’assurer que les dispositifs de gestion de crise fonctionnent bien, dans un contexte de guerre en Ukraine, une procédure de vérification classique guidée par le principe de précaution.

    Ainsi, ses services se sont replongées dans le plan « Orsec Iode»  car en cas de risque radioactif des capsules d’iodes devront être acheminées et distribuées des lieux de stockages jusque dans les foyers des Franciliens via des pharmacies et les points de distribution.  Les policiers et les pompiers vérifient depuis la semaine dernière, dans leurs stocks que les tenues de protection au risque NRBC (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques) sont opérationnelles et qu’elles sont en nombre suffisant. Selon les informations d‘Europe 1, d’autres zones de défense ont, elles aussi, pris des mesures de précaution similaires ces derniers jours. Comme dans une région côtière où la sécurisation a été renforcée aux abords des ports, des aéroports et des centrales nucléaires.

    Enfin, selon une note du ministère de l'Intérieur, les préfets français dont celui ds Hauts de Seine mais aussi de la Région Ile de France,  ont été appelés au début du conflit, le 24 Février à la «vigilance face à un risque de cyberattaque élevé», et ne doivent pas s'éloigner de leur lieu d'affectation, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Il leur était en outre demandé de s'assurer «de la disponibilité de l'ensemble des services mobilisés et mobilisables» en veillant toutefois à ne pas «susciter de réactions disproportionnées». Le risque de cyberattaque est élevé était-il en outre écrit dans la note : «A ce stade aucun effet spécifique lié aux évènements en cours n'a été observé sur nos réseaux et nos systèmes d'information, mais une grande vigilance s'impose néanmoins de la part de tous». Cette note demande aux préfets de rappeler aux agents de veiller au respect des «règles d'hygiène informatique essentielles» et indiquait que le centre de cyberdéfense du ministère de l'Intérieur passait en «vigilance renforcée».