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EVENEMENT - Page 24

  • VANVES ET LA GUERRE EN UKRAINE : VERIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE CRISE

    Les préfets de zones de défense chargés d’anticiper et de gérer les crises, vérifient actuellement le bon fonctionnement des dispositifs de crise actuellement à cause de la guerre en Ukraine. Le préfet de police Paris  a demandé ces derniers jours à ce qu’un certain nombre de vérifications soient faites en Ile-de-France selon une information donnée par Europe 1, comme le recensement des abris souterrains, dont la localisation est protégé par le secret défense,  la vérification des sirène qui retentissent chaque premier mecrredi du mois,  ou les stocks de tenues de protection chimique. L’objectif est de s’assurer que les dispositifs de gestion de crise fonctionnent bien, dans un contexte de guerre en Ukraine, une procédure de vérification classique guidée par le principe de précaution.

    Ainsi, ses services se sont replongées dans le plan « Orsec Iode»  car en cas de risque radioactif des capsules d’iodes devront être acheminées et distribuées des lieux de stockages jusque dans les foyers des Franciliens via des pharmacies et les points de distribution.  Les policiers et les pompiers vérifient depuis la semaine dernière, dans leurs stocks que les tenues de protection au risque NRBC (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques) sont opérationnelles et qu’elles sont en nombre suffisant. Selon les informations d‘Europe 1, d’autres zones de défense ont, elles aussi, pris des mesures de précaution similaires ces derniers jours. Comme dans une région côtière où la sécurisation a été renforcée aux abords des ports, des aéroports et des centrales nucléaires.

    Enfin, selon une note du ministère de l'Intérieur, les préfets français dont celui ds Hauts de Seine mais aussi de la Région Ile de France,  ont été appelés au début du conflit, le 24 Février à la «vigilance face à un risque de cyberattaque élevé», et ne doivent pas s'éloigner de leur lieu d'affectation, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Il leur était en outre demandé de s'assurer «de la disponibilité de l'ensemble des services mobilisés et mobilisables» en veillant toutefois à ne pas «susciter de réactions disproportionnées». Le risque de cyberattaque est élevé était-il en outre écrit dans la note : «A ce stade aucun effet spécifique lié aux évènements en cours n'a été observé sur nos réseaux et nos systèmes d'information, mais une grande vigilance s'impose néanmoins de la part de tous». Cette note demande aux préfets de rappeler aux agents de veiller au respect des «règles d'hygiène informatique essentielles» et indiquait que le centre de cyberdéfense du ministère de l'Intérieur passait en «vigilance renforcée». 

  • A COTE DE VANVES, L’HELIPORT BAPTISEE DU NOM DE MEDECIN CHEF INSPECTEUR VALERIE ANDRE

    A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, un hommage sera rendu aujourd’hui à 10H30 à l’héliport de Paris Issy les Moulineaux  au parcours d’exception de cette héroïne incontestée de l’aviation militaire française, première femme nommée au grade de général dans l’Histoire de France, et, de surcroît, fidèle Isséenne depuis plusieurs décennies, que connaissent beaucoup de vanvéens : Valérie André. Car le premier ministre, Jean  Castex, a accepté, suite à l’intervention d’André Santini, son neveu et maire d’Issy les Moulineaux, de donner son nom à et héliport : « Médecin général inspecteur Valérie André ».

    Une femme au destin extraordinaire, pionnière de l’évacuation médicale héliportée qui célébrera ses 100 ans le 21 Avril 2022 :  résistante, médecin militaire, pilote d’hélicoptère, première femme à devenir officier général en France, terminant sa carrière militaire avec les trois-étoiles de médecin général du Service de santé des Armées, troisième femme à être élevée à la dignité de grand-croix de l’ordre nationale de la Légion d’Honneur, avec Geneviéve de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillon et  la première à être élevée à celle de Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite.

    Dés le plus jeune âge, cette strasbourgeoise a été fasciné par le monde de l’aviation, prenant des cours de pilotage à l'aéro-club de sa ville natale sur un avion Potez, tout en faisant des études de médecine qui l’emméneront très loin sur les champs de bataille. Tout d’abord en Extrême-Orient et l’Indochine  où elle se spécialise dans le service d'évacuation médicale de pilotage des hélicoptères, car elle s'était rendu compte à quel point des endroits isolés ou couverts par la forêt sont difficiles d'accès pour les avions du transport médical.  Elle a effectuée, entre 1952 et 1953, 129 vols d'exploitation, assurant l'évacuation de 165 blessés vers des postes médicaux ou vers l'hôpital le plus proche : «une période exaltante » à ses yeux. Ensuite, l’Algérie entre 1959 et 1962 où elle a effectué plus de 350 missions, mais mal vécue le putsch et surtout ce 10 Juillet 1962 lorsqu’elle a quitté ce pays : « Nous avions des amis pieds-noirs. Tout cela est difficile à vivre en écoutant les uns et les autres. Les pieds-noirs ne sont d’ailleurs pas guéris».

    Revenue en France, elle est d'abord chirurgienne sur la base aérienne 107 de Villacoublay puis conseillère auprés du Commandant du transport aérien militaire (COTAM). Première femme élevée au rang de général de brigade en 1976, elle est promue médecin inspecteur médical général puis général de division, l'année de sa retraite, en 1981. «Autrefois, on pensait que les femmes n’étaient pas faites pour les missions dangereuses. Les missions pépères » oui mais les missions dangereuses, c’était pour les messieurs. Maintenant, ça a changé quand même » confiait elle lorsqu’elle avait présidée la commission d’études prospectives pour la femme militaire créée par Charles Hernu, ministre de La Défens de Mitterrand  «Je pense que maintenant, de plus en plus, on tient compte de la compétence. Je dis que c’est gagné mais certains ne le croient pas. On ne pourra pas revenir en arrière. Le bruit serait trop fort. Dans la vie civile c’est la même chose. Les femmes vont partout maintenant. Bientôt, il y aura un chef d’état-major féminin, vous verrez !».

  • ENFIN VANVES SE MOBILISE POUR L’UKRAINE

    Enfin, Vanves a bougé ! Le maire de Vanves a annoncé hier qu’en partenariat avec la Protection Civile, Vanves organise une opération de collecte au profit de la population ukrainienne touchée de plein fouet par l’invasion militaire russe. La ville suit ainsi l’appel de l’association des Maires de France (AMF) qui, à l’exemple de ce qui avait été en 2017 afin d’apporter conjointement leur soutien auprès des victimes de l’Ouragan Irma, s’est associée avec la Protection Civile afin de proposer une solution logistique de collecte et d’acheminement des dons sur place.

    «L’objectif de cette opération commune est d’apporter une réponse immédiate aux besoins urgents des populations déplacées en leur fournissant et acheminant du matériel de première nécessité ainsi que du matériel de secours. Ce partenariat a également pour objectif de fournir un appui logistique aux communes. Grâce au maillage territorial de la Protection Civile, les maires peuvent se rapprocher des structures territoriales de la Protection Civile pour la récupération des matériels collectés.  Ce partenariat doit permettre aux communes qui se mobilisent de bénéficier du soutien logistique des équipes de la Protection civile pour acheminer la collecte jusqu’en Ukraine» indique David Lisnard, président de l’AMF.

    Ainsi Vanves ouvrira lundi prochain, un point de collecte au centre administratif de produits de première nécessité dont les Ukrainiens ont besoin : Produits d’hygiène (gels, savons, dentifrices, brosses à dents, couches, lait maternel, médicaments, serviettes hygiéniques… et matériels logistiques et de secours (masques chirurgicaux, matériel de suture, blouses médicales, bandages élastiques, garrots, pansements, lits de camps, sacs de couchage, couvertures de survie…). «Fidèle à ses valeurs démocratiques et humanistes, défenseure d’une Europe politique forte et anti-totalitaire, Vanves s’investit pleinement dans cet impérieux mouvement de solidarité» écrit bernard Gauducheau sur le site internet de la Ville. Mais aucun drapeau ou couleurs de l’Ukraine ne flottaient sur l’hôtel de Ville, sauf à la fenêtre d’un habitant de Vanves (sur la photo)

    De nombreuses villes franciliennes et des Hauts de Seine se sont mobilisées avec des associations qui ont lancée des initiatives pour organiser dons de médicaments, récoltes de vêtements, soutiens symboliques… «On est évidemment impuissant d’un point de vue politique et militaire. Par contre, on croit en la petite goutte d’eau qui donnera une rivière de dons» expliquait une élue de Taverny (95). Montrouge (92) lançait une plate-forme téléphonique ( 01 46 12 74 45), destinée aux habitants qui veulent «obtenir des renseignements sur les possibilités qui s’offrent à eux pour soutenir le peuple ukrainien» : »Le combat du peuple ukrainien pour la démocratie et la liberté est aussi le nôtre, ne l’oublions jamais» affirmait le maire UDI Étienne Lengereau, dans un communiqué. Bagneux indiquait avoir «décidé de participer à l’accueil de réfugiés ukrainiens» mais aussi de verser des  «subventions exceptionnelles à la Croix Rouge et au Secours Populaire pour contribuer à l’aide humanitaire sur place».

    Au-delà des nombreuses collectes organisé à Sceaux (92), Châtillon (92) – «Alors que la guerre est malheureusement de retour sur le sol européen, la Ville de Châtillon est solidaire de la population ukrainienne » déclarait  Nadège Azzaz (PS), sa maire -, une série de municipalités ont décidé d’afficher symboliquement le drapeau bleu et jaune de l’Ukraine, comme Chatillon (92), Meudon (92), Saint Denis (93), Saint Germain en Laye (78),  Fontainebleau(77). Et même des rassemblements contre la guerre en Ukraine comme à Malakoff et à Colombes le 2 Février dernier