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EVENEMENT - Page 31

  • VANVES/LES HAUTS DE SEINE ET LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME

    A l'occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, l’égalité femme/ homme, déclarée grande cause nationale du quinquennat par le Président de la République le 25 novembre 2017, reste au cœur des actions majeures du Gouvernement. «L’année 2020, marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, a eu un impact particulièrement fort sur les femmes dans leur vie professionnelle, personnelle et familiale. On a constaté, au niveau national, durant le premier confinement, que les interventions des forces de l’ordre à domicile ont augmenté de plus de 42 % (par rapport à 2019 à la même période), les appels reçus au 3919 ont triplé passant de 23 140 à 79 228» indiquait la préfecture des Hautsde Seine en donnant quelques chiffres significatifs plan départemental.

    Les violences conjugales dans le département qui ont engendré des poursuites judicaires sont en hausse de 8,39 %. En 2020, les faits élucidés des violences au sein du couple sont en hausse avec 11,29% avec 2 701 faits élucidés en 2020 contre 2 427 faits élucidés en 2019, soit 274 faits en plus». Fin novembre 2020, la présidente du tribunal judiciaire de Nanterre a fait le constat d’une hausse, entre 2019 et 2020, du nombre de dossiers traités par les juges aux affaires familiales en matière d’ordonnances de protection. A ce titre, 171 décisions en 2020 ont été rendues (contre 86 en 2019) soit une hausse de 99 % et 97 ordonnances de protection ont été prononcées (contre 53 en 2019) soit une augmentation de 83 %. Si les données relatives au taux d’activité et d’emploi des femmes sont meilleures dans le département qu’au niveau régional et national et quasi stables depuis plusieurs années, pour autant le nombre de femmes en recherche d’emploi dans le département a augmenté de 8,4 % (10,1 % pour les hommes). «Face à l’augmentation des violences intrafamiliales, l’Etat continue de s’organiser dans les Hauts-de-Seine pour apporter une réponse efficace et diligente» indique le préfet Laurent Hottiaux.

    L'Institut des Hauts-de-Seine, en partenariat avec les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, la Région Ile-de-France, la RATP, l'ADAVIP 92 (Association Départementale d'Aide aux Victimes d'Infractions Pénales des Hauts-de-Seine) et Hauts-de-Seine Habitat, lance une enquête interdépartementale «Sourire de Femmes» à l’occasion de cette journée. Cette consultation a pour objectif de mesurer les habitudes de vie quotidienne des femmes habitant les Hauts-de-Seine et les Yvelines, dans les domaines de la vie personnelle, de la santé, de la vie professionnelle, sociale et environnementale, afin d'en dresser un panorama. Ce questionnaire sera distribué tout au long de l'année à des femmes de tous âges et de toutes catégories sociales, à celles accompagnées par des associations féminines spécifiques, aux habitantes des quartiers prioritaires, ainsi qu'aux visiteuses qui participent aux consultations du Bus Santé Femmes

  • LA GRANDE FERME ANNUELLE A VANVES EST RESTEE FERMEE POUR LA 1ére FOIS

    Voilà un an, le salon de l’agriculture a été le dernier salon qui s’est tenu au parc des expositions avant cette année de confinement-déconfinement-reconfinement-couvre feu, écourté d’un jour. Il n’a pas été organisé cette semaine (27 Février – 6 Mars 2021) pour le première fois depuis son lancement en 1964, et cela se voit et se ressent, avec l’absence de ses 650 000 visiteurs.  Un événement important qui marque Vanves à plus d’un titre. Tout d’abord parce que dans sa partie vanvéenne (hall 7) il accueillait le stand de la Région Ile de France (sur la photo) qui mettait en valeur les produits franciliens et leurs producteurs ; ensuite parce que quelques vanvéens ont profité du lait tiré directement de la traite des vaches qui étaient vendus ou distribués chaque jour de cette semaine agricole ; enfin, parce que beaucoup de familles le visitaient avec leurs enfants, pour voir les animaux, rassemblés dans le hall 1 côté porte de Versailles prés du Palais des Sports. Tout un secteur deserté depuis pratiquement un an, le quartier vivant au ralenti, tous les restaurants et brasserie étant fermé, les hôtels comme le Mama Schelter, le Novotel, porte de la Plaine, Mercure à Vanves, ayant été fermé lors du 1er confinement, fonctionnant au ralenti, le parc des expositions étant pratiquement désert, ayant perdu ses 7 millions de visiteurs annuels, sans parler des commerçants, des taxis etc…

    Cette absence d’un rendez-vous important pour les parisiens comme ls vanvéens n’a pas empêché les médiasde parler, surtout la semaine dernière de l’agriculture et des agriculteurs, et notamment en Ile de France, avec une tribune d’Alexandra Dubblanche vice présidente yvelinoise du Conseil Régional chargé de l’agriculture  qui s’en prenait à la candidate Audrey Pulvar (PS) aux Régionales : «Il y a peu encore, les agriculteurs franciliens ne trouvaient pas place dans la vision obstinée de la Maire de Paris d'un Grand Paris cantonné à la Métropole. Exit les territoires ruraux et les franges de l'Île-de-France, exit les départements de grande couronne, exit donc ceux qui nous nourrissent. Seule la zone dense trouvait grâce aux yeux d'élus de l'exécutif parisien qui en 2018 accusaient les agriculteurs, boucs-émissaires de choix, d'être responsables des inondations qui touchaient la région parisienne. Pourtant, sans son agriculture environnante, jamais Paris ne serait devenu Paris. C'est ce que découvre Audrey Pulvar depuis quelques mois au gré de ses ambitions personnelles».

    Et d’expliquer le chemin parcouru depuis près de cinq ans par la profession agricole - avec le soutien du Conseil régional - pour transformer et diversifier les exploitations en prenant en compte les demandes nouvelles des consommateurs franciliens et les exigences environnementales. Et c’est cela qu’il faut retenir : « 10% des exploitations franciliennes  sont aujourd'hui certifiées en bio. Cela reste perfectible mais trois fois plus élevé que le bilan que nous avait laissé la majorité précédente, proche d'Anne Hidalgo. Avec 2,7% des surfaces cultivées en bio en 2015, l'IDF était dernière de la classe au niveau national. Grâce aux efforts de notre majorité, notre région est devenue la première de France pour le nombre de conversions en Agriculture Biologique (AB) pour la deuxième année consécutive ». Le renforcement de l’offre de l’agriculture francilienne : «Depuis 2018, plus de 28M€ ont été affectés au soutien des investissements portés par les agriculteurs : 92 projets dans les filières, 357 investissements dans les filières végétales. L'aide à la diversification a permis à 408 projets de se réaliser entre 2018 et 2020, pour un total de 7,4M€ de subventions régionales, dont 110 ateliers de transformation de produits et de créations d'espaces de vente à la ferme pour 2,3M€ de subvention. Nous ne comptons pas nous arrêter là. C'est tout l'objet du «Plan régional pour une alimentation locale, durable et solidaire» qui s'adresse à tous les Franciliens» et voté lors du dernier conseil régional de Février. «Ce plan résulte de réflexions et de consultations initiées avec les Assises de l'alimentation organisées par la Région en 2019 rassemblant agriculteurs, associations, entreprises de l'agroalimentaire, proviseurs de lycées ou encore Rungis. On ne peut que regretter que la Ville de Paris ait fait le choix de ne pas y participer ! ».

    « S'agissant de la restauration scolaire des lycées, la Région a fixé des objectifs ambitieux pour que 100% des 460 lycées soient approvisionnés en produits locaux dont 50% bio d'ici à 2024. A cette fin, nous mobilisons des moyens importants pour organiser les filières d'approvisionnement comme les 4,6 M€ pour la Plateforme de l'Est francilien qui constituera une véritable unité industrielle pour l'approvisionnement des restaurants scolaires des collèges et lycées seine-et-marnais, val-de-marnais et audoniens (15,2 millions de repas par an). Deux autres plateformes logistiques seront déployées pour couvrir les besoins des restaurants scolaires des établissements présents sur le reste du territoire»

    En tous les cas, les vanvéens profitent de cette richesse de l’agriculture francilienne, tout au moins ceux qui s’approvisionnent auprés des trois AMAP fourni par des agriculteurs franciliens, et sur le marché de Vanves

  • VANVES ET L’AGRESSION DE YURIV : APRES LES INTERPELLATIONS, LES 9 PERSONNES ONT ETE PRESENTE AU JUGE D’INSTRUCTION SAMEDI

    Soupçonnés d’avoir participé, mi-janvier à Paris, à la violente agression de Yuriy, un collégien de 15 ans, huit mineurs et un majeur ont été présentés, samedi, à un juge d’instruction. « A l’issue de leur garde à vue, onze mineurs, âgés de 15 à 17 ans, et un majeur, âgé de 18 ans, majoritairement domiciliés à Vanves (92), ont été déférés ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris aux fins d’ouverture d’une information judiciaire samedi », a annoncé dans un communiqué, vendredi dernier, le procureur de Paris, Rémy Heitz. «Ils sont soupçonnés d’avoir constitué un groupe afin de préparer une action collective violente à l’égard d’un autre groupe de personnes en réaction à une précédente rixe, d’avoir dans ce cadre commis des violences sur Yuriy et de lui avoir volé son téléphone portable» ajoutait M. Heitz. Selon une source proche du dossier, le parquet de Paris a demandé la mise en examen de cinq de ces jeunes pour «tentative d'assassinat» et d'un sixième pour « complicité de tentative d'assassinat ». « Des réquisitions de placement en détention provisoire ont été prises à l'encontre de six mineurs et un majeur », tandis que le placement sous contrôle judiciaire a été demandé pour les « deux mineurs » restants, a encore indiqué le parquet.

    Après cette agression de Yuriy, la ville de Paris va muscler sa stratégie anti-rixes qui va  se concrétiser par une coopération avec les communes limitrophes et une augmentation du nombre de médiateurs. Une réunion s’est déroulée vendredi dernier entre la mairie de Paris, la préfecture de police, le procureur de Paris, le rectorat et les maires d’arrondissements concernés par le phénomène. «Le constat général c’est qu’on est globalement sur une stabilisation du nombre de rixes, avec 52 recensées en 2019 et 41 en 2020 mais que ces rixes sont plus violentes», a déclaré à l’AFP Nicolas Nordman, adjoint chargé de la Sécurité à la mairie de Paris à l’issue de la réunion. «Cela nécessite une mobilisation renforcée. En ce qui concerne la mairie de Paris, nous voulons lancer l’acte II de la stratégie et nous allons organiser dans les prochaines semaines une série de réunions avec les différents acteurs pour faire en sorte d’être encore plus opérationnels». La mairie de Paris souhaite notamment intégrer au dispositif les communes limitrophes qui, à ce stade, ne sont pas parties prenantes de la stratégie lancée en 2019 par la capitale pour tenter d’endiguer le nombre de rixes. «On a également convenu de l’importance d’intensifier les interventions de la police dans les collèges afin de sensibiliser sur le danger des rixes» a poursuivi Nicolas Nordman.

    «Il est urgent d’agir» a estimé auprès de l’AFP Philippe Goujon, le maire LR du XVe arrondissement. «Il faut notamment qu’il y ait des sanctions pénales plus fortes vis-à-vis des mineurs qui ne sont pas arrêtés dès la première infraction et qui tombent dans une spirale délictueuse qui peut les amener aux pires extrémités comme on l’a vu, avec le passage à tabac de Yuriy» a-t-il ajouté