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L’ETRANGE MORT DE DOUBLET PATRON DE LA TOURELLE A VANVES

L’émission «l’heure du crime » sur RTL est revenu le 26 Janvier dernier sur l'étrange mort de François Doublet, l'ancien chef cuisiner de Pompidou à l’Elysée, qui était  alors le patron du restaurant La Tourelle avec les témoignage de Claude Cancès, ancien patron du 36 Quai des Orfèvres,  Jean-Pierre Birot, ancien procédurier à la Brigade Criminelle et Michel Cohen-Solal, journaliste qui avait suivi l’affaire pour RTL. Une affaire  toujours non élucidée plus de 30 ans après qui marquée Vanves.

Occasion de revenir sur ce 16 juillet 1978, lorsque le patron du restaurant « La Tourelle », est assassiné. Il est 2h45 du matin lorsque deux policiers du commissariat de Vanves aperçoivent une femme qui court le long d'un trottoir du boulevard Lameroux. Simplement vêtue d'un peignoir, elle est pieds nus et tient dans ses bras un petit bébé. Aux fonctionnaires en patrouille, elle lance ce cri : «Venez vite, mon mari a été tué à la Tourelle».  Les policiers ne font que quelques pas et tombent sur le corps d'un homme de forte corpulence, 1m70 pour 120 kilos, vêtu d'une chemise blanche. Il s'agit du mari de la femme affolée. Ce dernier était connu pour avoir été le cuisinier de l'Elysée sous la présidence de George Pompidou.

Il s'est effondré sur le seuil de l'établissement après avoir sans doute ouvert la porte à son assassin. Un tueur à qui il a tourné le dos puisqu'il a reçu une balle dans la nuque. Les légistes indiquent qu'un seul projectile, tiré à bout portant, a suffi à ôter la vie du restaurateur. La mort a été rapide. L'arme utilisée est probablement un pistolet qui reste introuvable. Les enquêteurs ont fait vider le canal du parc F.Pic pour retrouver l’arme ducrime sans succés

Larissa Doublet, l'épouse de la victime, en état de choc, indique qu'elle était aux premières loges quand le meurtre s'est produit. Il était presque 2h00 quand elle a entendu un coup de feu. Elle dit avoir été terrorisée et s'être réfugiée pour se cacher sur la terrasse. Elle y est restée une bonne demi-heure dans la crainte que celui qui a tiré visite la demeure. Quand elle est enfin redescendue, François Doublet était mort…Les enquêteurs de la brigade criminelle ne constatent aucune effraction. Sur une petite table, à l'entrée du restaurant, deux verres ont été posées et une bouteille de Champagne provenant de la cave de La Tourelle est ouverte. Les empreintes de la victimes figurent sur un verre, mais rien sur le deuxième verre, ni celles d'un inconnu, ni celles de Larissa.

Mais les policiers s'interrogent sur le comportement de cette femme qui n'a donné l'alerte que très tardivement. Elle dit avoir été tétanisée par ce qui se passait à l'étage du dessous, au point de n'avoir pas alerté un car de police qui passait devant le restaurant… « Durant son audition, Larissa Doublet a semblé bafouiller sur une question de Pierre Ottavioli (officier de police) et Claude Cancès : «On a senti qu'on était à deux doigts de la vérité. Pierre Ottavioli a posé la bonne question. Larissa Doublet était paniquée, par contre Pierre Ottavioli n'a pas percuté qu'il a posé la bonne question et a enchaîné sur une autre question. Et là, nous sommes passés à deux doigts d'un témoignage où l'on aurait su ce qui s'est passé» explique Claude Cancès, l'ancien patron du 36 Quai des Orfèvres» 

L’affaire a fait pendant plusieurs mois la Une de l’actualité. Soupçonnée du meurtre de son mari, Larissa Doublet a finalement été innocentée deux ans plus tard.

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