Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise

  • LES BENEDICTINES DE VANVES ENTRE DANS LEUR CHAPITE GENERAL SEPTENNAL

    Les Bénédictines de Vanves vont vivre à partir du 11 Novembre le Chapitre général de leur congrégation qui se réunit pendant 18 jours à l’abbaye de Saine Marie de Maumont à côté d’Angoulême. Toutes n’y seront pas présentes en dehors de sœur Marie Madeleine Caseau qui préside cet organe de gouvernance de la congrégation depuis14 ans, sœur Myrian qui représente la communaité de Vanves et une autre sœur qui fera office de traductrice, car seront présentes les représentantes des communautés implantées à Madagascar, au Vietnal, au Bénin…. Mais toutes participeront à la clôture de ce Chapitre le 25 Novembre au monastére de Broue prés de Meaux

    C’est un moment important pour cette congrègration de sœurs bénédictines qui se répétent tous les 7 ans. Il s’est traduit par l’arrivée de 5 sœurs de Madagascar représentantes 3 communautés, 7 du Vietnam (3 Communautés dont une nouvelle) et 2 du Bénin depuis la Toussaint au monastère Sainte Bathilde, pour suivre pendant 2 jours, ce week-end, une formation au Chapitre Général car ce sont des « primo-capitulantes ». Ainsi ses 25 sœurs dont 11 de droit et 14 élues qui représentent les 250 sœurs de la congégation, vont se réunir pendant 18 jours pour faire le point, « déterminer les orientations pour les 7 ans à venir plutôt que des réponses à apporter comme l’a dit le pape aux JMJ de Lisbonne » selon Sœur Marie Madeleine Caseau pour laquelle ce Chapitre doit permettre de vérifier si « on est fidéle a charisme, c’est-à-dire si on discerne les appels de l’Eglise et du monde ». C’est d’autant plus important pour elle, qu’elle remplit une lourde charge qui l’amène à veiller à l’unité de la congrégation dans un monde de diversité plus grand et plus complexe, avec des visites canoniques dans chaque communauté, tous les 3  ans, dont la situation varie d’une véritable misère à Madagascar à un hyper développement au Vietnam depuis 20 ans (avec 90 nouvelles sœurs).

    Trois thèmes seront abordés durant ce Chapitre : Tout d’abord la fusion avec la congrégation des sœurs bénédictines de Jésus Crucifié installée au Japon et à Broue sur Chanteraines prés de Meaux. Elle rassemble une cinquante de soeurs qui ont la particularité d’être handicapées physiques. Occasion d’actualiser le fonctionnement de la Congrégation en s’adaptant. Ensuite, le gouvernement de la congrégation avec le rapport autorité-obéissance, la présidente devant assurrer auprès de l’Eglise que la communauté vit du charisme que l’eglise lui a confié en 1926, voilà bientôt cent ans. Enfin, l’aspect plus économique avec la question de la solidarité nord-Sud  sur notamment le plan majeur de la santé. Ce qui a amené la congrégation à créé un fonds de solidarité (de15 000 € par an) pour venir en aide aux monastères et aux sœurs malades

  • VACANCES DE LA TOUSSAINT A VANVES

    VANVES AU QUOTIDIEN 

    VOUS SOUHAITE

    DE BONNES FETES

    DE LA TOUSSAINT

      

    ET VOUS DONNE

     

    RENDEZ-VOUS LE 4 NOVEMBRE

     

    Plusieurs rendez-vous cette semaine entre Halloween et la Toussaint

    Jeudi 31 Octobre

    A 15H à la piscine R.Aveaneau : Fête d’Halloween pour les 6-11 Ans

    A18H30 à l’école Gambetta : Soirée de l’horreur organisée par l’ESCAL

    Vendredi 1er Novembre

    A 10H à Saint François et chez les Bénédictines, à 11H30 à Saint Remy : Messe de la Toussaint

    Samedi 2 Novembre

    A 10H à Saint François : Le nom de tous les défunts de la paroise décédés cetteannée, seront citées

    A 16H au cimetière municipal : Bénédictions des tombes par les prêtres de la paroisse

  • LES SŒURS BENEDICTINES PENDANT L’OCCUPATION ONT ACCUEILLIS ET PROTEGES

    Durant toute l’occupation, les sœurs bénédictines ont vécu dans leur monastére, sauf entre Juin et Août 1940 durant l’exode où elles ont dû fuir Vanves et rejoindre Limoges par un train de nuit, puis Aurillac pour arriver dans une propriété disposant d’un château appartenant à une amie d’une amie de sœur Scholastique, Mme Deligny, où elles ont vécu dans une aile. «Il était dangereux de rester à Vanves à cause des bombardements  jusque dans notre quartier » expliquent Sœur Marie Madeleine Prieure actuelle et Sœur Pascal en lisant Les Annales dans lesquelles les sœurs de l’époque, ont retranscris tout ce qui se passait et se disait.   

    De retour à Vanves le 12 Août 1940, elles ont été tout de suite confronté au ravitaillement de la communauté : Elles ont commencée à aller se ravitailler à bicyclette aux halles puis avec une camionnette, plus loin en grande couronne et aux franges de l’Ile de France, dans des fermes où elles étaient plutôt bien accueillies pour ramener des œufs, des lapins, des salades, des pommes de terre… faisant face à des paysans lassés de la guerre, se plaignant de ne rien avoir, puis leur donnant finalement quelques légumes…Elles avaient installé dans leur jardin, un petit potager et une petite ferme avec des lapins, et même un cochon qui a failli s’échapper

    Durant toute cette période, elles n’ont cessé d’accueillir : Les élèves et leurs professeurs de l’école libre Jeanne d’Arc dont les locaux avaient été détruit par un bombardement, au rez-de-chaussée de l’hôtellerie et la bibliothéque. Puis des ouvriéres avec lesquelles elles ont confectionnées des vêtements pour la ligue féminine de l’action catholique entre Octobre 1940 et Octobre 1941 et d'autres oeuvres. Mais surtout, elles ont cachée des femmes juives et catholiques, dont seules étaient au courant de leur véritable identité la mère prieure et la sœur chargé de l’hôtellerie : La maréchale de Lattre de Tassigny et son neveu sous le nom d’emprunt de Lallande, car elle risquait la déportation, lorsque son mari avait été condamné à mort par le gouvernement de Vichy lorsqu’il avait rejoint le Général de Gaulle. Sœur Raphaelle, membre de la communauté, l’ignorait alors qu’elle avait travaillé avec la secrétaire de De Lattre. Jusqu’à son décés, La Maréchale  venait souvent prier au Prieuré.  Une autre femme, épouse d’un ministre gaulliste, Mme Maurice Bokanowski, a vécu dans le couvent sous le nom de Mme Bouchar.

    Denise Aimée Azam qui a été caché autour de Noël 1942, l’a raconté dans deux livres « Relais des errants » et «l ’extraordinaire ambassadeur » : Un grand professeur  de l’hôpital Saint Anne avait montré à une sœur comment simuler la folie mystique. Celle-ci a entraînée à cette simulation, cette israélite convertie au catholicisme qui avait été interné à Drancy quelques temps auparavant. Ce qui fut fort utile lors d’une visite des allemands, et l’a sauvé car elle a pu être hospitalisé par ce professeur jusqu’à la libération dans cet hôpital. Elles ont même caché dans des conditions rocambolesques digne de la scéne dans «La Grande Vadrouille» où David Niven parachuté atterit sur la nacelle de Bourvil qui fait tomber son pot de peinture sur un commandant allemand passant ses troupes en revue. Là, le parachutiste anglais était tombé dans leur jardin (sur la photo), à la stupéfaction des sœurs. On imagine leur surprise. Ni une, ni deux, elles l’ont caché dans un petit cagibi derrière l’orgue de la chapelle. Il a pu s’y introduire grâce à une trappe et une échelle  avant que les allemands qui l’avaient vu tomber du lycée Michelet, ne rappliquent pour fouiller le monastère de fond en comble à sa recherche. Heureusement, ils n’ont pas vu la trappe. Et ce militaire s’est échappé par les toits sans que les sœurs ne sachent ce qu’il lui est arrivé par la suite.

    Espérons que le parcours proposé le Samedi 21 Septembre à 16H dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine par les Archives municipales en collaboration avec l’association des Généalogistes de Vanves intitulé «Résistance et Libération» a prévu une étape au Prieuré Saint Bathilde. Les Sœurs Bénédictines pourraient apporter leur témoignage d’accueil et de résistance durant l’Occupation, lors ce parcours qui évoquera le destin tragique de résistants dont des rues de Vanves portent le nom, et rappellera que le lycée Michelet, occupé par les nazis pendant quatre ans, comptait de nombreux résistants parmi ses anciens élèves.