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Ecole - Page 13

  • LA FERMETURES DE 3 CLASSES A VANVES A SUSCITE PETITIONS ET QUESTIONS

    Tant à l’atelier citoyen de Gabriel Attal le 15 Février, qu’au conseil municipal la veille, le 14 Février, il a été question des fermetures de classes aux écoles élémentaires Max Fourestier et du Parc, ainsi qu’à la Maternele du Parc. « Le Président Emmanuel Macron promet de faire de l’éducation une priorité de son quinquennat mais en même temps 46 fermetures de classes en élémentaires et 65 en maternelle ont été annoncées dans les écoles de notre Département» constatait Anne Laure Mondon  (PS) lorsdu conseil municipal. «A l’école maternelle Max Fourestier la fermeture d’une classe, malgré une forte mobilisation des enseignants, parents d’élèves, de Vanvéens et de la Municipalité, entraînera le passage de 24 à 27 élèves par classe. Les enfants en situation de handicap risquent également de ne plus pouvoir y être accueillis comme ils le devraient en raison de la suppression de 2,5 temps plein de personnel enseignant et auxiliaire. Une classe fermera également à l’école maternelle du Parc et une autre à l’école élémentaire du Parc. Dans le même temps la Direction académique a mis en avant « une création nette de 76 postes » pour permettre de « mieux remplacer les enseignants et de mieux accompagner les écoliers de CP et de CE1 en REP et REP+ ». La politique du chiffre conduit ainsi à multiplier les fermetures de classes, et à « déshabiller Pierre pour habiller Paul » au détriment de nos enfants » constatait elle avant de poser sa question orale d’actualité : «Pouvez-vous nous faire un point de la situation dans les différentes écoles de la Ville concernées par ces fermetures de classe ? D’éventuels recours seront-ils possibles une fois les inscriptions dans ces écoles closes (ce qui n’étaient pas le cas au moment de la décision académique) ? Enfin, de manière plus générale, comment être certains que les futurs besoins, résultant des nombreux projets immobiliers en cours dans notre commune, seront bien pris en compte et ce alors que des décisions académiques sont prises avant même que les périodes d’inscriptions dans les écoles soient terminées ? »

    Xavière Martin, Maire adjointe chargée des écoles, a indiqué que « lors d’une rencontre entre le service Education et Mme Heitaa-Archier, IEN de la circonscription, le 24 janvier 2018, nous avons été informés de la décision de la DASEN de fermer 3 classes dans les écoles de Vanves pour la rentrée prochaine : A l’école primaire Fourestier : 1 fermeture de classe en maternelle est proposée. La moyenne par classe passera ainsi de 23,8 élèves cette année à 27 élèves par classe en maternelle. A l’école élémentaire du Parc : 1 fermeture de classe est programmée.  La moyenne par classe passera de 24,3 élèves par classe cette année à 26 élèves par classe. A l’école maternelle du Parc : 1 fermeture de classe est annoncée. La moyenne par classe passera de 24,7 élèves par classe à 27 élèves par classe.La ville a adressé un courrier à la DASEN pour attirer son attention sur les conséquences que provoqueront ses différentes fermetures de classe (moyenne par classe plus importante, décharge uniquement à 50% du directeur..)Néanmoins, il est à noter que ces trois fermetures sont liées à la baisse des effectifs scolaires et surtout à la baisse des naissances en 2015 (292 naissances en 2015 et 323 naissances en 2014), comparées à une relative stabilité entre 2010 et 2015. Les inscriptions scolaires auront lieu entre le 24 février et le 31 mars 2018 au service Education. Si les chiffres des inscriptions montrent des effectifs plus importants que prévus, une information  sera transmise à l’IEN afin que la DASEN puisse revoir sa position » a t-elle répondu en ajoutant sur  les besoins en ouverture de classes résultant des nouveaux logements : « la situation est examinée lors de la rentrée de septembre. Ainsi, les effectifs de l’école Cabourg (impactée par la livraison du programme NIWA prévue au 3e trimestre 2018) seront comptés le jour de la rentrée et en cas de besoin une ouverture de classe sera prononcée.  Une communication des dates des inscriptions scolaires a été faite auprès des futurs occupants de ces logements pour les inciter à procéder aux démarches».

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES VOTE LE RETOUR A LA SEMAINE DE 4 JOURS POUR LES ECOLES

    Le retour à la semaine de 4 jours pour les rythmes scolaires a été voté par le Conseil Municipal mercredi soir. Parents (à 58,8%)  et animateurs  (73,9%) s’étaient prononcés pour un retour aux 4 jours, l’inspectrice de la circonscription académique de Vanves/Malakoff ayant refusé que les enseignants se prononcent, après une consultation organisée cet automne (du 16 Octobre au 6 Novembre)  par la ville. Mais ils se sont prononcés lors de conseils d’écoles dont 8 sur 9 se ont votés en faveur d’un retour aux quatre jours. Des résultats présentés lors du Comité de pilotage (COPIL) du PEDT (Projet Educatif du Territoire) de la ville de Vanves du 16 Novembre dont les membres ont proposé collectivement qu’une demande de dérogation soit adressée à la DASEN (Direction Académique des Services de l’Education Nationale) des Hauts de Seine pour la Rentrée scolaire de 2018 

    Valérie Mathey  (PS)a fait état de la surprise des élus socialistes lorsqu’ils ont découvert cette consultation en ayant quelques interrogations notamment sur la formulation orientée des questions, et la méthode de concertation, en faisant remarquer qu’un  rapport sénatorial demande le maintien de ces  nouveaux rythmes scolaires. «Le ministre de l’Education nationale, dés son arrivée a souhaité donner plus de liberté aux établissements en leur donnant la possibilité de revenir à l’ancien systéme. Le temps de la concertation a eu lieu, les familles ont été consultés dans les mêmes conditions que voilà 3 ans. La quasi-totalité ont voté pour ce retour aux 4 Jours. Et cela va dans le sens de nos administrés » a constaté Jean Cyril Le Goff (LRM). « Ce renoncement et ce retour aux 4 jours ne vont pas dans l’intérêt des enfants, ni la promotion de l’investissement des parents à l’école » a constaté Guillaume Moucheroud (EELV). Boris Amoroz (FG/PC) a fait partager son sentiment d’un immense gâchis : « On a assisté à une manœuvre auxquelles les communes ont fait comme elles ont pu ! »

    Arguments réfutés par la majorité qui a rappelé « qu’on a appliqué le droit à changer donné par un décret, qu’on a annoncé prendre le temps de consulter, que la question était simple – souhaitez-vous le retour à une semaine de 4 jours ?– et qu’on a laissé la choix aux parents » comme l’a expliqué Xavière Martin, maire adjointe (Ecoles) « Personne n’avait rien demandé. Mais cette réforme a été imposé sans grande concertation. On ne l’a pas vécu de gaieté de cœur. Les familles ont de bonnes raisons de revenir à l’ancien système pour l’équilibre de leur enfant » a ajoué le maire de Vanves. « Et on ne touchera pas au dispositif d’accueil mis en place le matin et le soir ! » a indiqué Erwan Marin,  municipal délégué aux activités péri-scolaires en reconnaissant que ces nouveaux rythmes scolaires ont permis un meilleur professionnalisme des animateurs, et mettre en place un dispositif de concertation avec le COPIL et le PEDT qui perdurera

  • NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : L’API N’A JAMAIS SAISI L’INTERET DE CETTE REFORME

    Un sondage  réalisé par la ville  auprès des familles des parents d’élèves de maternelle et de primaire, des eneignants,  des équipes d’animations a fait apparait très nettement qu’une majorité se dessine pour un retour à la semaine de 4 jours. 58,8% des parents se prononcent pour, 38,4% pour le statu quo,  et les équipes d’animations à 73,9% our (20,3% contre). Tous les conseils d’écoles ont été consultés et ont voté pour le retour aux 4 jours à 67,8%. « Nous ne sommes pas étonnés par ces chiffres. Deux tiers des parents veulent revenir aux rythmes antérieurs » constate Julien Trouvé président de  l’API (association des parents indépendants), avec Stephanie Gazel, parent d’éléves chargée de suivre ce dossier des rythmes scolaires pour l’API  

    « Nous n’avons jamais saisi l’intérêt de cette réforme. Elle a donné lieu à une usine à gaz. Elle a créé des inégalités et elle n’a pas rempli ses objectifs. Et on s’est heurté à la difficulté de trouver un bon rythme. On aurait aimé que ces nouveaux rythmes scolaires soient lissés sur la semaine, en commençant tous les jours à 15H45,  au lieu d’une semaine déséqulibrée où un jour les écoliers basculaient en activité péri-scolaires à 15H, et un autre à 16H30. Mais ce n’était pas possible, faute de pouvoir recruter suffisamment d’animateurs » explique t-il. Beaucoup de parents comme les enseignants d’ailleurs, avaient remarqué la fatigue des tous petits écoliers en maternelle, car ils n’avaient plus une journée compléte de repos le mercredi : « La théorie veut que la rupture du mercredi peut compromettre les apprentissages. Mais on constate que la pause est nécessaire chez soi ou en centre de loisirs. Ce qui suscite la fatigue, c’est la discontuinité des activités, et la perte de repères. La mairie avait d’ailleurs tenue compte de nos remarques, en mettant en place des activités moins contraignantes, la possibilité de glisser d’une activité à un temps libre, avoir le choix entre une activité ou un temps de repos »

    Le tiers de parents qui s’est prononcé pour le maintien de la semaine de 4 jours et demi s’expliquerait aisément, certains parce qu’ils ne veulent pas remettre en question les nouvelles habitudes, d’autres parce qu’ils ont suivi les instructions de la FCPE. La plupart considèrent que 5 matinées d’apprentissages étaient bénéfiques. Mais c’était lourd en termes de personnel et de logistique. « On a assisté à un turn over croissant des animateurs. Se déplacer pour 1H30 d’activités morcelle leur métier, d’autant qu’il n’y a vraiment que ¾ d’heure d’activité réelle. Avec le retour aux 4 jours, ils retrouveraient une journée entière pour organiser ses activités, avec le retour des sorties du mercredi, un vrai projet pédagogique » constate t-il en ajoutant : « Le seul point positif et bénéfice de  cette réforme, est d’avoir montré le rôle important des animateurs dans l’éducation de nos enfants. Il a suscité le dialogue entre enseignants et animateurs, et a formalisé le lien avec les parents au sein de la COPIL qui devrait se réunir en Janvier 2018 pour formaliser le nouveau PEDT. D’ailleurs nous espérons bien que la COPIL continuera à se réunir sur d’autres problématiques. Enfin, elle a permis d’élargir les plages d’accueil des enfants, à 8H le matin, jusqu’à 19H le soir » reconnait Julien Trouvé