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Ecole - Page 11

  • VASTE OPERATION TIROIR POUR L’ECOLE DU PARC DE VANVES

    Dans le cadre du nouveau contrat développement Département-Ville  (2019-2021) pour Vanves qui  a été voté par la Commission permanente du Conseil départemental des Hauts de Seine, le 21 Mai dernier, Vanves recevra  1 630 000 € en investissement pour la construction-réhabilitation du groupe scolaire du Parc (1,2 M€). Une bonne nouvelle qui est intervenu le jour même où Bernard Gauducheau présentait ce projet lors de la réunion publique de quartier du Centre Ancien-Saint Remy.

    «Elle a vieilli. Elle doit être remise aux normes. On a choisi la démolition-reconstruction pour l’agrandir afin d’accueillir les enfants des nouveaux habitants qui s’installeront dans les nouveaux immeubles du Clos Montholon » a indiqué le maire de Vanves en précisant que cette opération s’effectuera sur la même emprise foncière de l’école actuellement édifiée dans les années 60, le schéma de réalisation étant en cours d’élaboration ainsi que l’étude de l’architecte, avec un niveau de plus pour l’école maternelle

    Cette opération va donner lieu à une vaste opération tiroir : les ateliers municipaux devraient déménager dans le vaste espace existant dans le sous sol de la piscine au niveau du terrain de football annexe J.Saccard. Un espace occupé en partie par une butte en terre datant sûrement de l’origine qui a avait été enlevé voilà quelques années lorsqu’il était destiné à accueillir un espace sportif (salle de musculation etc…) dont le projet a été abadonné. Le site desesateliers avec le garage municipal est appelé à être détruit pour une opération immobilière. Mais entretemps, ce terrain libéré servira à accueillir l’école du parc provisoire pendant les travaux, comme ce fut le cas pour l’école du Centre sur les terrains A.Briand avant la construction  de la résidence Niwa, pendant les travaux de l’îlôt Cabourg

  • CANTINE SCOLAIRE A L’ECOLE DU PARC A VANVES : LES ECOLIERS PROTESTENT CONTRE LA QUALITE DES REPAS

     «Leur cantine n’est pas bonne, les CM2 se rebellent» titrait le Parsien de Vendredi dernier en expliquant : «Ils ont confectionné leurs panneaux revendicatifs tout seuls : une poignée d’élèves de CM2 proteste ce vendredi contre les menus servis à l’école du Parc» en annonçant une manifestation en fin d’après midi. «Dans leur viseur : le contenu de leurs assiettes, élaborées par le prestataire Elior, choisi pour fournir la plupart des établissements des Hauts de Seine» expliquait le journal en citant quelques écoliers  parlant de «gras dans la viande», «de l’eau dans la purée»… 

    Ce qui n’est pas nouveau puisque déjà, avant le renouvellement de la concession du marché public de restauration à cette société Elior, il semble que des parents d’éléves de cette école du Parc s’étaient déjà mobilisés concernant la qualité des repas servis à leurs enfants. Ce qui avait amené la municipalité à renforcer les conditions de ce marché pour améliorer la qualité des repas. Et ce qui prouve qu’il y a encore des efforts à faire. Mais cette fois-ci, dans la lignée des Gilets Jaunes, les parents ont agis avec intelligence et humour : Pas de gilets jaunes mais des enfants habillés en noir, avec des affiches confectionnés de leurs mains : «même des pattes au beurre c’est bon !», «trop de sauce marron, repas pas bon !»

    Mais voilà, il faut être conscient que la liaison froide choisie actuellement par l’ensemble des municipalités - depuis 1994 par Vanves-  sécurise les élus, mais ne satisfait pas, bien évidemment, les adeptes de la bonne cuisine. Cuisiner un plat, le congeler, pour le décongeler, ensuite, lui fait perdre une partie de sa saveur. Tous les bons cuisiniers vous l’expliqueront. Pas étonnant qu’une telle cuisine ne satisfasse pas certains parents et enfants. Mais à contrario, les nutritionnistes vous expliquent que les enfants font, à la cantine, un repas équilibré, au moins une fois par jour, alors qu’à la maison, souvent, le soir, c’est pizza, hamburger etc… parce que les parents n’ont pas le temps de cuisiner. Sans parler du fait qu’en dehors des pâtes, de la purée, et des frites, essayer de faire manger à ces enfants des haricots verts, des épinards, etc….même bien cuisinés   

    Alors bien évidemment, pour éviter de faire des vagues, la municipalité a réagit en envoyant Xavière Martin, maire adjoint chargé des écoles rencontrer les parents d’éléves et les enfants pour réfléchir, durant ce week-end, «à ce qu’ils aiment le plus et ce qu’ils aiment le moins», c’est à dire, pour être cru, à ce qu’une nutritionniste ou une dédiéticienne ne conseillera jamais comme menu. Des échanges sont prévus demain matin à l’école suivi d‘un déjeuner à l’école pour Xavière Martin avant d’en saisir la commission des menus. Comme l’expliquait un restaurateur de Vanves «Avec 2 à 3 €, je pourrai leur confectionner un menu qui les satisfasse, chaque jour !». C’est ce qu’on choisit certaines communes, mais en province, par choix des élus, piu à cause de circonstances géographiques. Et encore, pas sûr qu’ils terminent leur assiette ! Surtout si vous servez une choucroute, un bœuf bourguignon où il y a beaucoup de sauce marron etc…

  • Fin du plastique dans les cantines de Vanves ? Une avancée majeure pour la santé des enfants !

    L’un des sujets récurrent de cette Rentrée 2018 est la fin de plastique dans les cantines, sur lequel font campagne plusieurs de nos élus locaux. Ainsi, Boris Amoroz rappelle qu’en 2014, au dernier renouvellement de contrat avec la multinationale de restauration scolaire Eurest, avait été proposé en option (pour un surcoût) la livraison des plats en emballage recyclable (donc moins néfaste : moins de plastiques, plastiques de meilleure qualité). «J'avais proposé que nous prenions cette option «emballages recyclables», mais la majorité l'a écartée... » .

    Laurianne Rossi, député de la (11éme) circonscription voisine de Vanves (Malakoff, Montrouge, Bagneux) a défendu avec plusieurs députés, dont sûrement Gabriel Attal, député LREM de notre circonscription, un amendement visant l’interdiction des contenants alimentaires en plastique dans la restauration scolaire, qui a été adopté à l’unanimité dans le cadre des débats sur le projet de loi «EGAlim», pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable.

    «Il a reçu dans l’Hémicycle un soutien unanime et transpartisan, ainsi qu’un avis de sagesse du Gouvernement» selon cette députée dont l’une de villes de sa circonscription, Montrouge, a interdit le plastique dans ses cantines. «L’adoption de cet amendement constitue une avancée majeure pour la santé de nos enfants et la préservation de notre environnement Après le vote sur la fin des sacs plastique à usage unique à partir du 1er janvier 2017 et la fin de la vaisselle jetable en 2020, c’est un signal extrêmement fort que nous envoyons à tous les citoyens préoccupés par les risques posés par ces contenants pour notre alimentation car l’assiette est tout aussi importante que son contenu».

    Cet amendement met fin à l’utilisation des contenants alimentaires en plastique (de cuisson, réchauffe et service) dans les cantines scolaires, de la crèche à l’université, au profit de matériaux inertes et durables : Il introduit un principe de précaution pour les plus jeunes générations : les matières plastiques peuvent contenir des substances reconnues comme perturbateurs endocriniens, tels que les bisphénols, dont la migration vers les aliments, à chaud comme à froid, est démontré scientifiquement et reconnue par plusieurs études (ANSES, CGEDD, ARS). Il laisse  le temps nécessaire aux collectivités pour s'adapter à ce changement : dès le 1er janvier 2025 pour toutes les collectivités territoriales de plus de 2 000 habitants, et au plus tard le 1er janvier 2028 pour les autres,  afin de leur permettre d'adapter leurs infrastructures.

    Cet amendement s’inscrit également dans la politique de réduction des déchets plastique, tout en contribuant à l’émergence d’une filière industrielle innovante au profit d’autres matériaux, durables et recyclables (voire biodégradables). Cette initiative de Laurence Rosssi a été co-signée par plus de 121 Députés de la majorité et soutenue par plusieurs collectifs de citoyens comme Cantine Sans Plastique, Zero Waste France, la Surfrider Foundation, la PEEP et la FCPE.