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  • LA LONGUE HISTOIRE DES GLACIERES DE VANVES A TRAVERS LE TEMPS

    Le Blog revient sur les Glacières du parc  F.Pic dont les travaux de restauration ont commencé le 4 Novembre pour rappeler leurs origines Tout simplement parce que lors de la présentation des travaux dans les réunions publiques de quartier en Octobre dernier, des vanvéens ont (ou n’ont pas osé) posé des questions sur leurs origines

    Selon ses recherches, il semblerait qu’elles furent construites avant l’arrivée du chancelier Duprat qui était ministre de François 1er à la fin du XVe siècle. Mais ce site remonte à l’époque mérovingienne, alors qu’il était couverte par les arbres de la forêt de Meudon, des chênes monumentaux, descendant alors jusqu’au village de Vaugirard,  où de nombreux historiens pensent que des druides s’étaient installés. Elles étaient émaillées de multiples sources dont une aurait été repéré sous cette chapelle. Un peu plus tard, les premiers prêtres châtelains, pour ne pas heurter les sensibilités des gens à l’époque, y avaient fixé leur culte chrétien de façon à imprégnier le catholicisme, faisant naître cette chapelle à un moment où le territoire de vanves n’était qu’une forêt, avec de nombreuses rivières très poissonneuses où les moines de Sainte Geneviéve venaient pêcher. A telle enseigne que l’écusson de notre ville avec ses trois poissons signifient bien que ces riviéres regorgaient de poissons.        

    Elle fut retapée ou reconstruite par le cardinal Duprat qui s’était installé à Vanves, à son emplacement originel. «C’est la raison pour laquelle, on trouve à l’intérieur, tout un fond en art roman, alors que tout le devant est précurseur de l’art gothique. Le petit cœur et la coupole sont typiquement roman étant donné que les deux fenêtres latérales sont très étroites, alors que le portail et le fronton laissent deviner l’art gothique» expliquait Michel Latapie qui fut l’un des premiers vanvéens à se mobiliser pour leur restauration dans les années 60/70. Elle fut utilisée par la suite, comme un reposoir à l’époque des Capétiens et des Valois, où les rois de France faisaient une halte lorsqu’ils allaient chasser le loup et le gros gibier dans le bois de Meudon

    On ne retrouve plus trace de cette chapelle jusqu’à la Révolution, sans doute parce que les Rois de France s’étaient déplacés à Versailles. Certains historiens expliquent qu’elle faisait partie des trois glacières telles qu’elles étaient conçues au XVIIIe siècle pour la fabrication des sorbets, dont était friande la Duchesse de Mortemart, et la conservation des aliments. En tous les cas, elle fut passablement abimée conmme tous les lieux de cultes catholiques, transformée en entrepôt, à la Révolution. «On trouve des buttes de terre qui prouvent qu’elle fut consolidé par un apport extérieur. A L’époque du second Empire, elle fut entièrement rénovée dans le style de l’époque, néo-byzantin, dont l’impératrice était friande. D’ailleurs, ses parties latérales font apparaître des pierres qui remontent à l’époque romane sur lesquelles on a mis une couche épaisse de plâtres pour les consolider, et faire de la peinture par-dessus ».

    Par la suite, cette chapelle est devenue privée, puisque le territoire où elle se trouvait, fut morcellée, intégrée dans le parc de la maison hospitalière du docteur Falret réservée au traitement des aliénés, composée de 6 pavillons isolés, et servant de lieu de prière de culte pour les malades, de reposoir pour la Fête-Dieu et pour la procession de St Remy vers le couvent des Bénédictines. Elle comprend alors un chœur central surmonté d’une coupole et un début de nef ou de parvis. On retrouve des vitraux datant de cette époque, et des boiseries.

    Lorsque ce parc est devenu municipal, elle a servit un temps de lieux de prière, au moins jusqu’à la guerre de 1939-1945 puisqu’elle fut fermée. Le monticule de terre avait été renforcé jusqu’à la hauteur du portail, et une double entrée fut parallèlement à la première, de façon à ce qu’elle serve d’abri souterrain pendant les raids aériens. Après la guerre, la municipalité s’en est servie comme entrepôt des outils et du matériel des jardiniers du parc. Elle fit aménager un plancher au dessus de la source pour éviter tout accident. Malheureusement, les panneaux latéraux qui étaient plus ou moins branlants furent complétement arrachés. Elle s’est retrouvée ainsi à l’état d’une grange…

  • LA ZONE A FAIBLE EMISSION S’APPLIQUE VANVES DANS UN MOIS ET DEMI

    Dans moins d’un mois et demi, le 1er Janvier 2025,  la troisième étape de la ZFE (Zone à Faible Emission) interdira la circulation des véhicules Crit’Air 3 (essences d’avant 2006 et diesels d’avant 2011) à l’intérieur de la zone délimitée par l’A86. Près de 1,3 million d'automobilistes qui seraient concernées par les restrictions, contre 7 % (370.000 voitures) actuellement, soit 15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers, selon une étude de l’APUR (atelier Parisien d’Urbanisme)

    Cette mesure risque d’être pénalisante comme l’ont fait remarquer d’un côté la Région Ile de France, Valérie Pécresse sa présidente ayant écrit à son homologue de la Métropole du Grand Paris (MGP) pour « attirer votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir» ; et de l’autre des organisations professionnelles de TPE et d’artisans  qui exhortent la MGP «à maximiser les dérogations en faveur des professionnels pour ne pas trop pénaliser les petites entreprises qui n'ont qu'un seul véhicule, la plupart du temps ancien, ainsi que les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se rendre au travail, souvent des travailleurs de première ligne et en horaires décalés (commençant ou finissant leur activité professionnelle entre 21 heures et 6 heures) qui n'ont pas la possibilité de prendre les transports en commun (livreurs, agents de sécurité, personnels hospitaliers, etc.)» indiquent elles en s'inquiètant vivement des effets de cette interdiction sur leurs collaborateurs des métiers en tension, aux horaires décalés, qui travaillent sur Paris en habitant les départements périphériques de la région et qui doivent par conséquent utiliser leurs véhicules personnels tôt le matin et / ou tard le soir.

    «Autrement dit, nous sommes favorables à la responsabilité environnementale des TPE-PME car nous soutenons l'indispensable transition écologique de notre économie, mais pas quoi qu'il en coûte en termes économiques et sociaux pour nos entreprises et nos collaborateurs. A fortiori dans une conjoncture économique agitée et dégradée, alors que les TPE-PME franciliennes subissent des défaillances record et des marges réduites» indiquent-elles à instar de la présidente de la Région : « Le risque est réel, si un tel arrêté devait être pris, que nous assistions à une relégation des Franciliens les plus en difficulté et à une accentuation des fractures territoriales et sociales de l’IDF» argumentent-elles en rappelant que sa politique vise depuis 2016 à éviter un tel scénario. «La ZFE ne doit pas se transformer en zone à forte exclusion», ajoutent-elles en appelant Patrick Ollier, président de la MGP, à lancer une révision de ce texte pour «corriger les conséquences sociales douloureuses qu'il entraînerait pour les ménages les moins favorisés et les artisans d'ÎDF».

    En retour, la MGP indique tout d’abord qu'elle possède un dispositif «Métropole roule propre» pour changer son véhicule depuis 2016 :  8.549 demandes d'aides et 34,9 M€ ont été distribués. Ces aides sont cumulables avec d'autres dispositifs, telle que la prime à la conversion, qui fait d'ailleurs partie des principales attentes dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Et qu’ensuite elle a mis en place un  «Passe ZFE-24H» qui  permet aux véhicules exclus de pouvoir accéder exceptionnellement à l'intérieur du périmètre de l'A86 (celle-ci n'étant pas incluse), de 8h à 20h, hors week-ends et jours fériés. Le tout durant 24 heures, à 12 reprises chaque année. Mais, pour la région, «les conditions et durées des dérogations sont trop hétérogènes et complexes, et le mécanisme d’autorisation préalable trop contraignant pour nos citoyens et entreprises, à qui nous devons, au contraire, de la simplification».

  • A VANVES HEMISPH’ERIK, UN CLUB POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT A TRAVERS DES ATELIERS CREATIONS

    À Vanves, le club Hemispherik qui «s’engage dans la lutte contre l’isolement social à travers de nombreux ateliers, pour s’ouvrir à l’autre et apporter de l’humain là où il n’y en a pas », organise aujourd’hui une  « Porte Ouverte » dans ses locaux de la rue Louis Dardenne, une ex-pharmacie où cette association s’est installée en 1993. Ce club qui a fêté ses 30 ans en Septembre dernier sur la photo), est un lieu pour s'entraider, se ressourcer, pour créer des liens, pour trouver de la chaleur humaine, pour prendre des initiatives, pour sortir de l’isolement, pour reprendre confiance en soi

    « C’est un lieu d’entraides et d’acceptation, personne n’a d’étiquettes sociales ou religieuses» indique Séverine Genevaz Coordinatrice. «Un lieu de vie différent où convivialité, simplicité, service, entraide sont des mots courants au sein de cette structure non militante qui accueille en journée  des personnes dont l’âge peut varier entre 35 et 75 ans et sont parfois à un stade d’isolement assez avancé et/ou en soufrance physique. Un lieu aménagé comme un chez soi, accueillant et fonctionnel avec du mobilier offert par des mécènes. Un lieu qui permet aux adhérents de se retrouver régulièrement en dehors des structures de soins afin de partager de moments conviviaux », c’est-à-dire «un sas entre l’hôpital et la vie de tous les jours».
    Un espace cosy où chacun peut s’adonner à la lecture, aux jeux de société, à l’informatique, à la Wii, etc... et où deux animateurs accueillent les adhérent(e)s sans poser de questions indiscrètes si ce n’est que de proposer une collation « soft » froide ou chaude. Des tables, des fauteuils posés ça et là permettent à chacun de suivre des cours de dessin, de peinture ou de discuter tout simplement avec d’autres. Tout l’espace est baigné de lumières indirectes ce qui rend l’ensemble chaleureux. «Chacun vient quand il le souhaite et participe à sa manière à la vie de l’association».

    Sous l'impulsion des adhérents, d’autres activités prennent corps pour le plus grand plaisir de chacun. Ils ont le pouvoir de proposer une activité qu’ils aimeraient pratiquer ou, pourquoi pas, qu’ils aimeraient animer : les animateurs sont là pour les aider à réaliser leur projet, ils ont un rôle de facilitateur. Les adhérents deviennent alors les acteurs de ce Club.

    «Nous sommes dans une optique d’entraide avant tout. C’est le principe des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), nous aidons dans de nombreux domaines. Il y a tout pour accompagner les personnes qui le souhaitent à la thématique santé, par exemple. Grâce à des ordinateurs, nous pouvons nous rendre sur internet pour aider les personnes isolées à mieux gérer leurs dossiers et lutter ainsi contre la fracture numérique » indique-t-elle

    Ce club qui est subventionné par l'ARS Ile deFrance, le Conseil Départemental des Hauts de Seine est l’un des 500 G.E.M existant sur la France rencontrant un vrai succès et représentent une réponse pour tous ceux qui risquent d’être marginalisés par la maladie ou en situation de fragilité psychique (Loi de février 2005 visant à promouvoir la participation et la citoyenneté des personnes handicapées)