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  • DU WHITE TUESDAY AU BLACK FRIDAY, VANVES PRESQUE TOUT EN BLANC

    La tempête Caetano qui a traversé toute la France d’Est en Ouest, Jeudi et en cours de nuit de jeudi à Vendredi  a provoqué un premier épisode hivernal précoce pour la saison, avec des vents violents et de la neige (4 cm à Paris, 7 cm à Orly). Sous l’influence d’une descente d’air polaire, les températures ont chuté à des niveaux dignes d’un mois de janvier. Mais elles remontent ce week-end sous l’impulsion d’un courant de sud-ouest, avec une perturbation qui touchera à la marge les côtes de la Manche.  La hausse des températures se poursuivra dimanche avec une douceur remarquable et des maximales pouvant approcher les  15°à 17° à Paris, 20 °C au nord, les 25 °C dans le Pays basque.

    Les franciliens avaient été prévenus, mais la neige a semé la pagaille sur la route, avec 300 km de bouchons cumulés lorsqu’elle a commencé de tomber Jeudi,  et dans les airs et sur les rails, avec des retards. Les autorités avaient anticipé cet épisode neigeux et déclenché le plan « neige-Verglas » qui entraîne un abaissement de la vitesse de 20 km/h jusqu’à l’amélioration des conditions météorologiques ».  Tant le département des Hauts de Seine que GPSO venaient de communiquer sur le déclenchement du plan hivernal du 15 Novembre au 17 Mars prochain. Leurs agents ont été tout de suite mobilisé pour assurer des conditions de circulation selon les dispositifs du plan de viabilité hivernale.

    Pour le département, 160 agents de voirie sont susceptibles d’intervenir. Un suivi météo quotidien et une surveillance du réseau routier dès que les températures chutent sont réalisés. En cas de précipitations neigeuses ou verglacées,  comme ce fut le cas, ce jeudi, ils interviennent pour le raclage et le salage des voies de circulation. 40 agents sont placés sous astreinte prêts à intervenir 7 jours/7 et 24 heures/24.  32 saleuses équipées de lames de déneigement et 4 000 tonnes de sel sont mis à leur disposition. Si nécessaire, des réapprovisionnements en sel sont réalisés pendant l’hiver. Il en est de même à GPSO où ses agents disposent de saleuses, lames de déneigement, chargeurs, épandeurs, traceurs GPS, stocks de sel… avec réapprovisionnements des dépots de sels : 1 500 tonnes sont disponibles en cas de besoin.

    Dés jeudi matin, les services de la Ville de Vanves et les équipes de GPSO ont identifié les zones à risque et sont mobilisés pour sécuriser les déplacements : Pré-salage des rues et routes depuis le début de la journée, salage régulier des trottoirs aux abords des crèches, des écoles et des différents bâtiments communaux, traitement des trottoirs glissants par Véolia Propreté, pose de moquettes sur les accès du métro et sur la place de la République. Le parc F.Pic a été fermé jusqu’à Vendredi.  En tous les cas, sur les réseaux sociaux, nombreux ont été vanvéens à faire paraitre des photos sur leur quartier presque blanc

  • 40e COLLECTE POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE EN FRANCE ET A VANVES CE WEEK-END

    Pour la quarantième année consécutive, la Fédération Française des Banques Alimentaires organise sa Collecte Nationale les 22, 23 et 24 novembre 2024 sur tout le territoire. «Cette année, la mobilisation de tous, bénévoles et donneurs, est essentielle pour faire face à la hausse de la précarité en France» en organisant cette opération annuelle de recueil de produits alimentaires dans plus de 8.000 magasins, supermarchés, écoles, mairies, et entreprises avec comme objectif de récolter l'équivalent de 25 millions de repas, à destination de leurs bénéficiaires dont le nombre avoisine aujourd'hui les 2,5 millions.

    «Les créateurs des banques alimentaires il y a 40 ans imaginaient qu'ils étaient partis pour quelques années, que très vite on n'aurait plus besoin d'eux» souligne auprès de l'AFP le président de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) Jean Cottave. «Leur avenir, c'était de disparaître. C'est malheureusement l'inverse aujourd'hui, on a de plus en plus besoin de nous» ajoute-t-il, faisant état de 30% d'augmentation des demandes sur cinq ans, entre 2018 et 2022. «Il y a une quinzaine d'années, on venait en aide à quelque 800.000 personnes, aujourd'hui on en est à 2,4 millions de bénéficiaires, parmi lesquels des familles monoparentales, des petits retraités, des étudiants, et des travailleurs pauvres». Au total, la Fédération indique collecter chaque année sur tout le territoire plus de 120.000 tonnes de produits, soit l'équivalent de 241 millions de repas. La collecte auprès du grand public représente environ 10% de l'approvisionnement. Le reste provient de produits récupérés auprès des grandes surfaces, de l'industrie agro-alimentaires et des agriculteurs, avec le soutien de l'Etat et de l'Union européenne.

    En 2023, la collecte a permis de récolter près de 10 121 tonnes de denrées alimentaires. Ces dons permettent de redistribuer à près de «2,4 millions de personnes en situation de précarité alimentaires, accompagnées à travers plus de 6 000 associations, CCAS et épiceries sociales partenaires», Comme c’est le cas à Vanves avec l’antenne locale du  Secours Catholique.

    Cette association au niveau national qui publiait voilà une semaine  son rapport annuel sur la pauvreté, donnait quelques chiffres significatifs : Pus de 1 million de personnes accueillies, leur niveau de vie étant de 555 € par mois et par ménage, un taux de non-recours aux prestations sociales pour ayants droits de 38% pour le RSA et  le minimum vieillesse, avec 25% de personnes accueilles avec zéro ressources.

    Au niveau locale, l’équipe vanvéenne constatait que «les difficultés rencontrées par nos accueillis touchent une population de plus en plus étendue et de plus en plus variés : couples, familles monoparentales, personnes seules, âgées, travailleurs pauvres, comme cet homme ayant un emploi mais qui est obligé de dormir dans sa voiture. Sont encore plus vulnérable les migrants hébergés à Vanves sans ressources, en demande de titres de séjour pour pouvoir travailler et subvenir à leurs besoins vitaux notamment pour les enfants» indiquait l’un de ses responsables dans le Sel et Lumière, le journal des paroisses de Vanves,  du week-end dernier en donnant quelques chiffres : «Cette année, nous avons accueilli 182 familles soit plus de 200 personnes, aidées par 273 colis distribuées et 286 rendez-vous pour un accompagnement dans les démarches d’accès aux droits»

  • LA LIGNE N QUI DESSERT VANVES SERA LA 1ére LIGNE SNCF-TRANSILIEN A ETRE PRIVATISEE

    Les syndicats qui ont appelés à la grève, ce jeudi 21 novembre, et envisagent un mouvement reconductible en décembre, dénoncent l’ouverture à la concurrence du rail et l’éclatement de l’entreprise SNCF en filiales privées. La CGT, l’UNSA, SUD Rail et la CFDT sont opposés à cette « balkanisation » d’un groupe autrefois fort et unifié fragilise sa cohésion et l’engagement sur le terrain. Le mouvement de libéralisation s’accélère  tant au plan national - le 15 décembre, les cheminots travaillant pour les premières lignes de TER ouvertes à la concurrence seront transférés vers de nouvelles filiales, créées pour l’occasion, y compris quand la SNCF a remporté le marché. Le 1er janvier 2025, ce sont les salariés de Fret SNCF qui seront transférés à deux nouvelles entités – qu’au niveau régional : Si le conseil d’administration d’Ile de France Mobilités (ex-STIF) où a siégé le maire-conseiller régional de Vanves a lancé la mise en concurrence des lignes de bus en Grande Couronne qui se poursuit  depuis le 12 Décembre à Paris et en petite couronne, avant de toucher les lignes de métro d’ici 2030. Il vient d’enclencher le processus pour la ligne N qui devrait être effectif le 1er trimestre 2027

    Cette ligne N du transilien (Paris-Montparnasse) dessert sur 135 km de lignes, 35 gares, fréquentées par 125 000 voyageurs qui empruntent l’un des 231 trains qui circulent quotidiennement. Elle est bien connue des vanvéen puisqu'elle dessert  la gare Vanves-Malakoff qui vient d’être remordenisé et qui est, parait il, la moins fréquentée de la ligne. Les spécialistes expliquent que l’attribution sera suivie d’une phase de pré-exploitation d’une durée prévisionnelle de 18 mois, période indispensable et nécessaire pour l’organisation de la reprise de l’exploitation, la reprise du matériel roulant et de sa maintenance, jusqu’au transfert d’exploitation qui devrait donc avoir lieu fin 2028. « Il est prévu que le contrat puisse durer entre 9 et 11 ans, à compter de la date de reprise d’exploitation, ceci afin de permettre à l’opérateur d’innover et d’optimiser progressivement ses processus ».

    Le contrat qui sera attribué au futur exploitant de la ligne intègrera, outre l’exploitation du service de transport ferroviaire : La gestion et la maintenance du matériel roulant ainsi que l’installations de service, dont le centre de maintenance de Montrouge ; le cas échéant (sous réserve de la signature d’une convention avec SNCF Gares & Connexions), la gestion de certaines gares desservies par la ligne N ; la commercialisation des titres de transport, la gestion de la validation et la lutte contre la fraude ; la gestion de l’ensemble du personnel nécessaire à l’exercice des missions. Mais Ile de France Mobilités continuera à décider des tarifs comme c’est le cas pour toute la région, à veiller à la qualité du service, et notamment de la ponctualité…