Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • UN WEEK-END (PROLONGE) MEMORIEL A VANVES AVEC UN 11 NOVEMBRE UN PEU PARTICULIER

    « Si nous organisons des cérémonies patriotiques, c’est parce que cela fait partie de notre mission de rendre  hommage à ceux qui ont défendu notre pays. Nous sommes dans la nécessité de faire comprendre ce que signifie « être engagé ». Surtout avec tous ces conflits actuels et très proches dans le monde. C’est préoccupant de savoir, dans ce monde instable, que nos gouvernants ne soient pas capables de mettre en avant notre intégrité nationale, la paix et la sécurité de notre pays. Rendez-vous compte de la chance de vivre dans un pays en paix. Grâce à ceux qui ont combattu comme vous » déclarait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, lors de l’Assemblée Générale de la FNACA, mardi dernier, à quelques jours de ce week-end  (prolongé) mémoriel d’hommage  à tous les combattants de France à l’occasion du 106éme anniversaire de l’Armistice

    Il revêt un caractère un peu particulier pour plusieurs raisons :

    - Le 100e anniversaire de l’inauguration du monument aux morts de Vanves (sur lequel reviendra le Blog lundi) réalisé par  un architecte-sculpteur  de talent, Robert Le Bout, ancien combattant dont le frère était tombé au champ d’honneur comme l’avait rappelé F.Pic, maire de l’époque qui avait souhaité qui s’éléve au cœur de Vanves, non à l’endroit où il se trouve aujourd’hui, le long d’un mur du cimetière face à l’hôtel de ville, mais le long de l’avenue A.Fratacci, au bas du square de l’hôtel de ville.  « Un choix guidé par le souci de la vérité, de la simplicité…un simple mur rappelant la mort de centaines de vanvéens »avait il souligné

    - Le 100e anniversaire de la création de la section vanvéenne (71éme) de l’UNC (Union des Anciens Combattants) qui l’a célébré à la mi octobre. Comme devant les membres de la FNACA mardi dernier, le maire de Vanves s’était réjoui de la bonne entente locale du monde combattant, réuni au sein du CLAP (comité Local des Associations Patriotiques)  à un moment où leurs associations voient leurs membres se réduire « suite aux décès, aux départs en province ou en EPHAD » comme le constatait le président Noyer de la FNACA Vanves-Malakoff. « Vous n’êtes plus assez nombreux pour vous diviser » leur disait Bernard Gauducheau lors de leur assemblées générales respectives qui les invitait à « trouver (ensemble) un moyen de faire vivre leurs associations, de défendre l’histoire, des français qui ont combattus pour leur pays »

    - Une forte présence de jeunes pour ces cérémonies, comme en 2023, du collège Saint Exupery grâce à leur professeur d'histoire : Une trentaine d’élèves de 6éme participeront dimanche au ravivage de la Flamme Sacrée et ramèneront un flambeau à Vanves pour la cérémonie du lendemain à laquelle ils seront présent bien sûr, avec des élèves de 3éme qui seront porte-drapeaux et permettront de présenter aux vanvéens tous les drapeaux en possession de la section UNC de Vanves qui se retrouve être la gardienne des drapeaux des associations locales d'anciens combattants qui ont disparues, grâce à son président Paul Guillaud qui veille aussi à l'entretien et la préservation des tombes des combattants du cimetière communal avec l'association Le Souvenir Français 

  • LA RESTAURATION DES GLACIERES DU PARC F.PIC, AUTRE GROS CHANTIER DE L’AUTOMNE 2024 A VANVES

    Les travaux de restauration des Glaciéres du parc F.Pic sont le deuxième gros chantier qui a débuté le 4 Novembre à Vanves : Il s’agit de les revaloriser, dégager les talus, réaliser des travaux intérieurs et extérieurs, avec réaménagements des abords, avec la requalification de l’aire de jeux prés des balançoires et  la suppression de la petite aire de jeux contiguë (celle avec le petit trampoline),  la réfection des allées avec un revêtement poreux et le renforcement de la végétation avec la plantation d’une quarantaine d’arbres et la création de 600 m2 de pelouse supplémentaires notamment. 

    Une première phase du chantier durant l’été 2022 avait consisté à déblayer les abords des glacières de la végétalisation invasive. Il s'agissait d'un préalable à la mise en oeuvre de l'opération. L'objectif était de permettre d’entrer dans les lieux de manière sécurisée afin de pouvoir ajuster au mieux le programme de travaux. La seconde phase prévoit d’assurer la conservation de ces éléments patrimoniaux et de permettre ainsi leur future ouverture à la visite (stabilisation des structures, restauration des coupoles, façades, sols et parements intérieurs). L’édifice sera restauré à l’extérieur, les pierres changées et le clocheton refait à net 

    Le coût du projet de restauration avait été estimé à plus de 800 000 €. C’est pourquoi la ville de Vanves avait sollicité, la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern qui l’avait été retenu en septembre 2020 à la veille des journées Européennes du Patrimoine, et d’autres partenaires comme Le Conseil départemental des Hauts de Seine qui lui a attribué une subvention exceptionnelle d’investissement d’un montant de 194 241 € en Octobre. Et le conseil régional  auprés duquel elle a déposé un dossier pour obtenir le label  de  « patrimoine d’intérêt régional ». Occasion pour la ville de Vanves de rappeler « qu’elle se préoccupe depuis 30 ans de ce patrimoine classé, unique, privilégié, inaccessible (pour des raisons de sécurité. Mais le projet de rénovation est onéreux. C’est pour quoi ce loto du patrimoine est une aubaine. Mais le montant restant à la charge de la ville, est important » comme l’a indiqué Dominique Boez maire  adjoint à la culture

    Mais beaucoup de vanvéens depuis les années soixante se sont inquiétés de son état, dont un certain M.Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait essayé de sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce ce site, sans succès, ayant déposé, mais trop tard, un dossier avec le feu vert d’André Roche, maire de l'époque, puisque le ministre de la culture de l’époque, André Malraux, avait décidé d'aider des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart.

    Il aura 60 ans pour que la Fondation du patrimoine  sélectionne en Septembre 2020 parmi les 101 sites à préserver, la glacière et glacière-chapelle du parc Frédéric Pic en expliquant : «En effet, l’ensemble menace de s’effondrer du fait de l’action des sels (sulfates, nitrates et chlorures) apportés par l’infiltration d’eau, le vent et la pollution, qui cause le descellement des pierres de la voûte. Par ailleurs, la porte en fer forgée est hors d’état et doit également être reprise» indique-t-elle

    Le blog aura l’occasion de revenir sur l’historique de ces glacières ses prochains jours

  • LA RUE RAYMOND MARCHERON A VANVES ENTAME SA REQUALIFICATION SOUS LA CONTESTATION

    « Le chantier de la Rue Raymond Marcheron à Vanves va perturber toute la ville. Est-ce que les conséquences ont été bien mesurées ? » s’est interrogée l’association des Riverains de la rue Marcheron (ARRM) qui s’inquiétait de sa mise en sens unique de cette pendant 11 mois – alors qu’il était précisé pendant les réunions publiques des quartier hauts de Vanves et du Centre Ancien-saint Remy que ce ne serait que durant deux mois – qui va perturber la ville. Un internaute demandait à la ville de rallonger la durée au vert du feu tricolore au bas de l’avenue Antoine Fratacci pour éviter une longue file de voiture remontant jusqu’à la mairie aux heures. « L’entreprise Colas TP, chargée de la réalisation de ce chantier a été sensibilisée afin que celui-ci soit réalisé dans les meilleures conditions de sécurité et de confort » a assuré Bernard Gauducheau maire de Vanves,  dans un courrier dressé à la mi-octobre aux riverains  assurant que « j’ai demandé que toutes les précautions soient prises afin de limiter la gêne que vous pourrez subir ». Ainsi l ’accès aux parkings privés sera maintenu, une continuité piétonne et les accès aux commerces seront assurés. Enfin, une base de vie pour les ouvriers sera installée au niveau de la rue des Frères Chapelle.

    Ce projet a même été contestée  par deux riverains qui voulaient faire stopper les aménagements, jusque devant les tribunaux parce que « aucun aménagement n’avait été prévu pour les cyclistes », ce qui était « en contradiction » avec le « plan vélo territorial 2021-2025 » de GPSO « Le projet de réaménagement de la rue prévoit un dévoiement des flux cyclistes vers d’autres rues, sans aménagements cyclables adaptés », faisaient-ils valoir, en s’inquiétant que les travaux prévus allaient présenter « un caractère définitif » et rendre « impossible tout aménagement ultérieure». Ils demandaient qu’une « nouvelle décision sur la demande de mise en conformité du projet d’aménagement » d’un « itinéraire cyclable » soit prise « dans un délai de deux mois ». Cela pourrait prendre « la forme d’une piste, d’une bande cyclable, de voies vertes ou d’une voie de rencontre », avaient-ils suggéré. Une urgence non justifiée pour les juges puisque, « dès le mois de mai 2023 », ils avaient « vainement demandé la modification  du plan vélo territorial ».

    Il n’empêche que ses riverains comme l’ARRM espèrent que le résultat sera à la hauteur des 2 M€ investis. Comme ce fut expliqué lors des réunions publiques de quartier, ses travaux consisteront à faire la part belle à toutes les mobilités grâce à l’installation de  plateaux surélevés (5) sécurisant les croisements de rues et les traversées piétonnes, de chicanes (9) pour inciter les automobilistes à ralentir, de SAS vélos pour sécuriser les cyclistes d’un accroissement de places de stationnement deux roues (vélos et motos), d’emplacements PMR (2), de places de livraisons (1), et de dépose-minute au droit des commerces, mais une réduction de 37 à 20 places de stationnement. L’éclairage sera entièrement rénové ainsi que les trottoirs (élargis de 1,80 m à 2 m) et la chaussée. La végétalisation de la rue sera poussée à son maximum, eu égard aux contraintes techniques rencontrées, avec la plantation de sept nouveaux arbres, le réaménagement des abords du square Jean Monnet et la création de nouveaux espaces végétalisés. En parallèle, les aménagements vélos de la rue Aristide Briand seront renforcés pour proposer une continuité cyclable sur un axe sud-nord/nord-sud, dégagée du flux principal de circulation de la rue Raymond Marcheron.